Cartas Ummo Van Overmeire 2003

Descripción

 

Cartas Ummo Van Overmeire 2003

UMMO : une certaine lecture des textes.


© 2003 Godelieve Van Overmeire


première partie : 1966

en bleu : les citations des textes d’Ummo
en rose: les citations d’autres sources

Les auteurs des textes ummites m’auront occupée pendant plus de dix ans maintenant. Les gens à l’esprit chagrin diront, vu l’apparente évolution des choses, que ce sont dix ans de peine gaspillée. Loin d’être de l’avis de ces pessimistes, j’affirme au contraire que cette expérience n’a eu que du positif. Grâce à l’affaire Ummo j’ai pu nouer d’excellents contacts avec des personnes de qualité que je ne connaissais pas auparavant, et rien que cela était d’un grand enrichissement. D’autres récompenses ont jalonné mon chemin: celui des nouveaux intérêts de l’esprit, celui du plaisir de la découverte, celui de m’éloigner à point nommé de l’ennui, celui d’affermir ma volonté, de relever des défis, tout cela en m’amusant prodigieusement. J’ose croire que les effets positifs ont aussi été distribués équitablement parmi toutes les personnes qui par la force des événements ont été impliquées directement dans – comme pour celles qui se sont volontairement penchées sur – ce dossier.

Cependant, c’est avec une certaine réticence que je me laisse aller à confier mes réflexions personnelles dans cet article. Beaucoup de choses ont déjà été dites à ce sujet, et seule la pensée que j’apporte peut-être un petit quelque chose de neuf m’anime. Ayant lu et décortiqué à ma manière tous les textes Ummo disponibles, je vous rends les rends ci-après. Elles sont bien évidemment tributaires de mes propres acquis, de mes souvenirs et de mon vécu, de mes connaissances limitées et de mes lectures diverses. D’autres que moi ont entre-temps fait valoir leurs références propres ou le feront bientôt et c’est d’autant plus intéressant que du choc des idées jaillit la lumière. Sera-t-elle éclatante ou ne sera-ce qu’une lueur? Rien qu’une petite étincelle suffit à mon bonheur.

Contrairement à ce que je disais dans l’édition précédente de cette «lecture», à présent je puis confirmer qu’entre-temps un vent favorable ayant soufflé dans ma direction, les authentiques copies des lettres originales ont atterri sur ma table de travail. Sans doute avais-je fondé beaucoup d’espoir sur cette consultation : si je n’ai pas complètement été déçue, les questions soulevées par les retranscriptions précédentes non seulement demeurent mais ce sont multipliées. Ainsi ai-je pu vérifier que si certaines orthographes des expressions ummites n’étaient que des fautes de frappe ou autres dans les traductions et recopies, il y a dans les lettres dites « originales » autant si pas plus d’orthographes différentes pour des concepts identiques. Mais dans leurs documents les Ummites ne disent-ils pas «que c’est à peu près ainsi qu’il faut prononcer» ces vocables ? En tout cas, j’ai reçu ce message là 5 sur 5, ainsi que quelques autres.

Autre précision et qui peut revêtir une certaine importance tant elle est à portée de tout un chacun: si pour la comparaison des expressions ummites je me suis décarcassée pour trouver dans les librairies et bibliothèques les dictionnaires appropriés (voir «Le langage des Ummites? c’est du chinois….») , les réflexions que je soumets dans cet article ne m’ont demandé aucun effort particulier. En effet, j’avais en tête et sous la main, sur mes étagères à domicile et dans mes tiroirs, occasionnellement sur Internet, tout le matériel que je cite.


Pourquoi de réelles photocopies n’ont pas circulé dans les années soixante :

En effet, dès le départ les documents ont été transcrits au lieu d’être photocopiés. Les auteurs des textes eux-mêmes préconisaient les photographies: on les comprend. «7).- Au contraire, il ne vous est pas permis l’impression graphique des reproductions ou fac-similé de ces dessins ou graphismes qui vous sont envoyés. Uniquement les authentiques photographies de ceux-ci sont autorisées pour leur reproduction dans des revues ou des livres». Le texte date de 1966. Certains collectionneurs espagnols en ont fait des photographies au format des cartes postales. La raison de la transcription est simple : ceux qui ont connu le procédé des photocopies des années 60 en savent quelque chose! Dupliquer un original, en le passant entre deux feuilles photosensibles, la présentation simultanée de la liasse des trois feuillets sous la lumière, la dépose de l’original sans que les deux feuillets photosensibles ne soient exposées au jour, le passage des celles-ci dans le bain révélateur, et leur délicat décollement pour obtenir un négatif et une vraie photocopie, toutes ces manipulations prenaient pratiquement le temps de la frappe d’une copie dactylographiée. Nous disposions en ces années-là, quand même de polycopieuses et de papier stencil pour un tirage soit à l’encre, soit à l’alcool.

Le tout premier destinataire des documents Ummo

Les deux tiers des écrits ummites ont été reçus en 1966 et 1967. En 1966 on peut dire que Sesma en fut au départ le destinataire privilégié. En 1967 ce sont spécialement Campo, Garrido et Villagrasa qui en bénéficient. Ensuite les arrivages du courrier ummite s’espacent très fort, et on voit apparaître le nom d’autres réceptionnaires. Chez Jean Pierre Petit les missives n’arrivent – pour autant que je sache – qu’en 1991.

Volume des écrits.

Le décompte exact du nombre de pages connues, largement divisées en paragraphes et agrémentées de schémas de dessins et de tableaux n’a pas été fait (et pour cause je n’ai que des transcriptions qui respectent plus ou moins la présentation originale) et est estimé à environ 1200 ou 1300. Mais en supprimant tout ce qui n’est pas du texte, car il y a de très nombreux dessins et schémas dans les documents, j’ai obtenu un total de 775 pages en format A 4. Qu’en ressort-il?

En 1966 il y en avait 215; dont 130 pour Sesma et l’autre grosse part va à Garrido (certains chercheurs ne lui attribuent les envois qu’en 1967) et à Villagrasa. Durant les mois d’été, les auteurs ummites prennent des vacances comme tout le monde et les envois s’interrompent entre juin et septembre.

En 1967 il y en avait 199, dont 10 seulement pour Sesma qui n’en recevra plus d’autres
En 1968 il y avait 61 pages, en 69 il y en avait 65….
Du total de ces 775 pages, 540 ont donc été reçues de 1966 à 1969 y compris.
Les 235 pages restantes se répartissent de 1970 à 1991 (pour autant que j’en ai la copie) avec une pointe d’une centaine de pages en 1988 (vie d’UMMOWOA et de JESUS) et 1989.

A ma connaissance il n’y a pas eu de correspondance ummite dans les années 1975, 1977, ni de 1982 à 1986.

Cependant, au mois de mars 1987, et encore un peu d’avril à novembre de la même année il y aura une bonne quinzaine d’appels téléphoniques dont Jorge Barrenechea surtout est la cible, mais il n’est pas le seul. Ces appels recommencent en janvier 1988 (il y en aura 7) et apparemment se terminent en février 1988.

Une petite dizaine de documents est encore reçu par divers destinataires entre 1991 et 1996. Depuis le mois d’août 1996 la source est tarie sauf…

Sauf qu’en octobre 2002 José Luis Jordan Pena, pour « démontrer » qu’il est capable de les avoir toutes écrites ces lettres d’Ummo, fait parvenir à Claude Raffy de Marseille deux lettres inédites (une de 6 pages, et une de 12 pages). Il ne fait pratiquement aucun doute que ces 18 pages Jordan Pena les a réellement écrites : c’est tout à fait son style, reproduisant les mêmes tics que dans ses autres écrits tels que « Otro mito que hace crash » ou encore « Anubis ». Dans ces lettres expédiées à Raffy il y réinvente des expressions ummites, certaines calquées sur les pré-existantes, mais aussi une dizaine d’expressions toutes neuves. Dans le dictionnaire sur ce site on les retrouvera facilement, je les ai fait paraître en rouge vif.

Sur certaines listes de discussion à propos d’Ummo, il est à noter que certaines lettres signées du personnage OAXIBOO portent la même signature ummite que celles écrites soi-disant par UHOOA des années plus tôt… Il y aurait donc de vraies vraies signatures, de vraies fausses, des fausses vraies et des fausses fausses… Ce qui est constaté pour les signatures se remarque également pour le contenu. Tiens ? Est-ce que cela ne nous ramène pas d’une manière humoristique à la tétravalence ?
« Ne nous croyez pas » ont ils écrit… chacun aurait dû s’en souvenir à chaque réception de lettre
.

***

Arrêt sur le personnage :
FERNANDO SESMA MANZANO

Connaître la biographie de Sesma jette une certaine lumière sur l’affaire Ummo. Il est, pour autant qu’on le sache, le premier destinataire du premier appel téléphonique des ummites et aussi celui qui a reçu les premiers documents Ummo connus. Tout ce que j’ai pu rassembler concernant cet homme, est de seconde ou de troisième main, sauf ce qu’il raconte lui même dans certains livres que j’ai pu me procurer. Mais il n’était pas prolixe au sujet de sa personne, il était bien plus volubile au sujet de ses contacts avec les extraterrestres.

Sesma, né en 1908 décédera en 1982, et pendant une bonne trentaine d’années il occupera le devant de la scène ufologique espagnole. On le retrouve donc vraiment en 1954, et on le dit alors fonctionnaire (ceux d’Ummo disent de la capitainerie, d’autres auteurs parlent de lui comme fonctionnaire des postes). Il est déjà connu pour des articles à tendance kabbalistique, ésotérique, supranormale, dans divers magazines . En Espagne il fera connaître l’affaire Adamski. Durant l’automne 1954 paraissent de lui quelques articles au sujet des soucoupes volantes dans le journal Madrid disparu entre-temps. C’est ainsi qu’il se trouva rapidement entouré de plusieurs amateurs du thème.

Le soir du 17 novembre 1954, Sesma créera avec ses acolytes la société “AMIGOS DE LOS VISITANTES DEL ESPACIO” sous le nom «BURU» et il en assurera l’administration. Les premières réunions du groupe officiellement constitué se tenaient dans les cafés Gijon et Gambrinus, et finalement au Lyon madrilène, dans la fameuse salle connue sous le nom de La Ballena Alegre.

Le 17 novembre 1954 fut aussi le jour de la rencontre de l’infirmier Alberto Sanmartin avec un être supposé extraterrestre, qui lui donna une étrange pierre rectangulaire avec neuf symboles gravés dedans. Cette pierre fut ensuite considérée par certains comme étant d’origine martienne.

A partir du mois de novembre 1957 Fernando Sesma alla se promener aux environs de la «Casa de Campo» près de Madrid, traça des dessins sur le sol, spécialement ceux représentés sur la mystérieuse pierre de Sanmartin, ou disposait des bâtons par terre en formant des figures géométriques, dans l’espoir d’entrer en contact direct avec des êtres de l’espace.

Qui semblaient touchés du désir ardent manifesté par Sesma, car en 1960 déjà Sesma dit recevoir des messages télépathiques d’entités extraterrestres, dont un certain Lao Tzé. (note personnelle: je ris déjà jaune… et mes zygomatiques risquent de se bloquer. Les vôtres aussi?)

Ensuite, selon ses dires, il observe une soucoupe volante en juillet 1961, écrit un article en rapport avec son observation et le commente dans son groupe, parmi d’autres témoignages de manifestations extraterrestres, surtout télépathiques. C’est aussi durant l’année 1961 que Sesma recevait une série de lettres provenant de pays lointains, avec des messages n’ayant aucun sens. (cfr : David Lozano Marquez) Sesma les attribua à des extraterrestres.

En 1962 Sesma dit avoir reçu un appel à son domicile, d’un personnage bizarre disant s’appeler Saliano, de la planète Auco, orbitant aux environs de Alfa du Centaure. A partir de cette époque Sesma et d’autres personnes recevront quantité de messages (écrits, téléphoniques et télépathiques) de cet être supposé. Les messages écrits furent tous lus à haute voix lors des assemblées à la Ballena Alegre. Ils avaient un contenu symbolique (du genre : «EN POLOGNE / HOMME DANS UNE MAISON / NUIT / JARDIN SANS LUMIERE / MAISON AVEC LUMIERE / REGARDE A L’INTERIEUR ET NE VOIT PAS DE JARDIN / S’ETONNE DE NE PAS VOIR DE JARDIN / S’APAISE ET SURVEILLE / S’ETONNE DE VOIR LE JARDIN”… ) Parmi l’assemblée c’est Isabel Nido qui avait le plus de contacts avec Saliano, ce dernier lui téléphonait très souvent.

Entre 1962 à 1965 Sesma devient une «star», il est continuellement interviewé par les journalistes, il parle à la radio, il paraît à la télévision. Tout cela lui confère une certaine notoriété dans les milieux ufologiques et autres. Conséquence directe : les curieux se pressent aux soirées de La Ballena Alegre. Le 1 février 1965 les extraterrestres font télépathiquement savoir à Sesma qu’il peut publier ce qu’il sait d’eux, et il publie alors «Yo, confidente de los hombres del espacio» (éd. Gràficas Espejo) En 1967 suivent deux autres publications : «Sensacional! Hablan los Extraterrestres.» (éd. Gràficas Espejo) et déjà, chez le même éditeur «Ummo: otra planeta habitada.» L’affaire Ummo venait donc de commencer pour de bon, et Sesma sut en tirer profit à sa manière.

En 1969 la station de télévision argentine Canal 13 diffusait des séquences des réunions de Sesma à La Ballena Alegre. La renommée de Sesma a donc franchi l’Atlantique et reçoit un écho dans les pays américains de langue espagnole. Cette année là Sesma publiait son livre «La logica dos visitantes del espacio« éd. Editorial Tesoro.

Un peu artiste aussi, il s’exprima également dans quelques petits tableaux à l’huile: sujets ésotériques, kabbalistiques, galactiques. Jusque peu de semaines avant sa mort en 1982 Sesma continuera à tenir ses réunions hebdomadaires à la Ballena Alegre. Les réunions sont suivies avec plus ou moins d’assiduité par le groupe BURU du début, et par ceux désignés sous le nom «groupe de Madrid» à partir de l’affaire Ummo.

Mais revenons sur nos pas, car l’année 1966 est marquée par :

L’AFFAIRE UMMO

Si j’en crois la chronologie établie en 1995 par David Lorenzo Marquez, un professeur de Médecine à Madrid, aurait reçu un envoi ummite le 3 janvier 1966, soit 11 jours avant que ces êtres ne prennent contact avec Sesma. Cela ne cadre pas avec ce que les écrits ummites en disent: en 1967 ils préciseront que le premier contact de 1966 fut établi avec Sesma, le 14 janvier précisément. Mais voici l’événement précédent, relaté tel que je l’ai trouvé dans la chronologie citée: » Le 3 janvier le professeur recevait un dispositif ummite. Dans une lettre écrite plus tard, ce professeur dit e.a :

“ Le 3 janvier 1966 (j’ai conservé la caisse en bois et le papier d’emballage avec les timbres poste) je recevais un paquet avec des timbres oblitérés à Madrid, dans un papier d’emballage normal. L’adresse dactylographiée indiquée, que j’ai vérifiée, était fausse. A l’intérieur se trouvait un dispositif prismatique aux bords arrondis et cannelés, à première vue en acier mais dont la surface était recouverte d’une matière transparente si dure qu’il fut impossible de la rayer avec un cristal de Carborundum, et qui empêchait d’examiner le genre de métal ou d’alliage utilisé. L’appareil mesurait environ 8 x 8 x 5,3 cm. Sur la partie supérieure il y avait un genre de petit panneau (écran) carré, de verre ou de plastique très dur, de couleur opaline. Une lettre jointe, sans signature, dactylographiée en espagnol, contenait une série d’instructions pour faire fonctionner le petit appareil. A la fin je me suis décidé de suivre les instructions. A chaque fois le petit panneau (écran) s’allumait si brusquement, qu’instinctivement je m’écartais de l’appareil. Alors apparut une image stéréoscopique de grande profondeur. … De plus il m’annonçait
(note : il se réfère à l’Ummite supposé qui se mit en contact avec lui, et qui lui parlait au moyen de ce dispositif) qu’un individu, étranger à tout ceci, passerait à mon domicile pour le reprendre (ce dispositif) dans les 48 heures. Le lendemain (4-1-1966), j’allais emprunter chez un ami une caméra de marque japonaise «Canon» sans lui en dire la raison. Disposant ainsi d’une bande d’environ 7 mètres, pour des prises à la séquence de 18 images par seconde, je pris des images de l’appareil posé près d’une règle graduée comme référence, ainsi que des divers processus physico-histologiques visualisées dans l’appareil.” …/…

Ne sommes-nous pas tous pareils et ne voudrions-nous pas au moins voir ce bout de film? J’ignore si quelqu’un a eu cette chance. Ce professeur de Médecine à Madrid (il dit qu’il l’est), qui restera anonyme, enverra une autre lettre au groupe de Madrid dans le courant du mois de mars, proposant une réunion. A mon sens, le texte ci-dessus et la lettre du mois de mars, devraient trouver leur place parmi celles écrites par exemple par Henri Dagousset et le «Perito Mercantil» dactylographe. Ce professeur sans nom nous demande donc de le croire sur parole : il est Ummite, cela ne fait aucun doute. C’est une sorte de « mise en condition » préalable pour chauffer à blanc le groupe de suiveurs autour de Sesma.

A moins que tout cela ne serait qu’invention de l’un ou l’autre ufologue en mal d’inspiration … Sur la page http://www.spiritweb.org/Spirit/alien-misc.html – à propos du titre en anglais » Contact from Planet Ummo» de Ribera, je trouve cette affirmation, jamais lue nulle part ailleurs et que je prends alors pour une interprétation personnelle soit de la personne mettant la page web à disposition, soit de Ribera : They (the Ummites) hired a typist to type all the letters and told the person they were Danish doctors. When the typist became uncomfortable with the content of the letters, the Ummites produced a tiny sphere, just an inch or so in diameter. This sphere was placed in midair, and as the typist looked into it he saw a scene that had occurred the preceding day when he had been at home with his wife.»

D’accord, le médecin reçut en prêt un appareil prismatique et le dactylographe avait affaire à une petite boule de 2 à 3 cm planant à mi hauteur, et qui fonctionnait comme une télévision ou comme un enregistreur… Quand même, à mes yeux, un Extraterrestre super intelligent, saurait comment éviter l’amalgame avec la «boule de cristal» ni ne l’utiliserait comme moyen de pression.

Mais il y a contradiction, et il n’est pas question de «boule de cristal» dans ce que le «dactylographe» écrivait à Sesma en 1966 : «Ils avaient un appareil qui n’avait que le quart de la grandeur d’un briquet à gaz. C’était pour écouter des conversations dans l’habitation avec une perfection et une intensité qu’aucun magnétophone que j’ai entendu n’avait. Si vous aviez vu l’écran qu’ils sortaient du volume d’un agenda vous auriez été ébahi. Ils disent que même indépendant il est actionné par l’autre petit appareil. C’est quelque chose de fabuleux. J’ai vu dedans mon petit bureau et nous parlant comme dans un film. La couleur était parfaite et tout avec de la profondeur comme sur les photos que je vous montrais.»
Voilà donc le précurseur des gsm… Qui n’en rêvait pas dans les années 60 ? La télévision venait tout juste d’être assez habituelle dans les foyers.

 

En ce qui concerne les contacts de Ummo avec Sesma
cela débute le 14 janvier 1966.


Comment?

Mais exactement de la même manière que ne le fit le supposé Saliano: en appelant Sesma au téléphone, et en lui envoyant des messages écrits ensuite.

Lors de cette première conversation un personnage disant s’appeler Deii 98 lui annoncera la future réception d’une série d’informations d’origine extraterrestre. Le lendemain Deii 98 enverra un «messager» pour remettre à Sesma des photos tridimensionnelles de la planète Ummo. Sesma pourra les voir, mais il ne pourra pas les garder. L’ufologue espagnol José Juan Montejo prétend avoir eu les confidences d’Ortuno (ami de Pena) avouant que l’envoyé c’était lui. Peut-être. Peut- être pas ! On en arrive à ne plus croire personne dans cette affaire intrigante. Cet aveu aurait été fait par téléphone et sauf si Montejo connaissait très bien Ortuno et pouvait à coup sûr identifier sa voix au téléphone, n’importe qui au courant de ses investigations, et ils étaient nombreux, aurait pu l’appeler.

Si déjà je trouve scabreux et humainement frustrant que des extraterrestres d’origine diverses convergent en même temps vers Sesma (à qui je ne reconnais une certaine habilité à se faire valoir… couplée à ce qui pourrait sembler de la naïveté crédule et un grand désir d’extraordinaire, mais sait-on jamais avec les humains?), je constate par la même occasion qu’ils s’imitent entre eux dans l’approche de ce Terrien et que rien ne différencie ce contact de celui que nous pouvons avoir «entre nous» : on se téléphone d’abord. Cela plaide évidemment aussi d’une certaine manière – dans le cas Ummo – pour la véracité de l’affirmation qu’ils sont physiquement très semblables aux populations humaines terrestres. Quant à la voix…. D’après ce qu’en disent ceux qui les ont écouté au téléphone en 1987 (J.Barrenechea e.a.) : le personnage ne parlait qu’avec la voix d’une personne « opérée de la gorge »

A propos du téléphone.

Les contactés par téléphone, Sesma d’abord, ceux du groupe de Madrid ensuite, s’accordent tous pour dire qu’ils entendent la voix nasillarde et monocorde de l’extraterrestre. Cependant, me semble-t-il « nasillard et monocorde » n’est pas précisément la voix d’une « opéré de la gorge ». Par le plus grand des hasards Rafael Farriols parviendra à capter cette voix, et l’audiocassette circule, plusieurs personnes ont pu en avoir copie, elle existe aussi en version .wav sur Internet. (je reviendrai sur les circonstances de cet enregistrement plus loin)

D’autres que moi ont fait de savantes études et analysé la bande sonore et préconisent l’éventuelle utilisation du vocoder. En 1939 cet instrument était aussi volumineux que les très anciennes machines à écrire et certainement aussi lourd. S’il était devenu plus maniable dans les années 60, il était toujours encombrant et assez difficile à utiliser pour truquer la voix lors d’un coup de fil. Je me permets donc de proposer un autre moyen, bien connu des musiciens populaires (et même classiques) et couramment utilisé pour obtenir des effets de sonorité bizarre: le modulateur à anneau. Tout le monde aura compris que le remplacement du micro par celui du modulateur est la chose la plus aisée du monde, et qui plus est : il tient dans une seule main et ne demande aucun raccordement au réseau électrique pour fonctionner. (on le trouve sur le web en recherchant RINGMODULATOR, les pages sont soumises à un copyright, raison pourquoi je ne les reproduis pas, mais par e-mail privé je puis en faire bénéficier les intéressés)

Mais retournons auprès de Sesma: donc l’extraterrestre de Ummo, DEII 98, téléphone d’abord, et envoie le lendemain un messager tout ce qu’il y a de plus terrien avec un «scoop»: des photos tridimensionnelles de la planète Ummo.

Les photos tridimensionnelles

Si Sesma n’a pas pu garder les merveilleuses photos tridimensionnelles de la planète Ummo on peut supposer que la raison en est banalement terrestre: ne portaient-elles pas au verso, ces cartes communément appelée «3D» encore de nos jours, au départ imprimées sur papier photographique le numéro du brevet : PAT. 591219 ? Au début des années 60 y figurait toujours «imprimé au Japon» (Toppan Printing C° Ltd, distribué par KOWA). A partir de 1965 elles sont – toujours avec le même brevet, imprimées par les Editions FISA de Barcelone et pratiquement en même temps par Printing Studio A.G. de Zurich.

A partir de 2000, un simple appel de ma part lancé dans le forum Internet «postcards» m’en a fait affluer plus de quarante. Elles sont de la première à la énième génération car on les fabrique encore de nos jours et n’ont pas la faveur des collectionneurs d’après ce que j’ai appris.

Atterrissage d’Aluche.

Le 6 février il y aura l’atterrissage d’Aluche qui aurait été annoncé dans une lettre du 1 février. Mais cette lettre n’est pas datée et porte un numéro 127/3 2 et la mention SPECIAL.
L’année suivante cette lettre sera distribuée à d’autres destinataires en 1967 sous le numéro ummite 127/2. Sesma l’aurait reçue en février 1966, sans autre précision. D’ailleurs, je cite le début de cette lettre, qui ne laisse pas de doute que l’atterrissage a déjà eu lieu : » En date ( Espagne ) du six février de l’année 1966 sont arrivés sur la Planète TERRE trois autres de nos OAWOOLEA UEWA OEMM (1) (Astronef) de type OMWEA UMMO occupés chacun par huit techniciens et avec une capacité pour quatre voyageurs de plus…»

«Authentification» du courrier d’Ummo.

L’authentification de ce courrier se fait essentiellement par le «sceau» (cachet) de l’empreinte du pouce qui paraît bien mince comparé à celui d’un homme ou d’une femme de notre bonne vieille terre, avec le sigle Ummo, à l’encre mauve. Et justement, cela n’a de nouveau rien de bien extraordinaire, puisque nos sociétés depuis les temps anciens, en font autant. Mais cela est devenu bien plus intéressant pour moi, lorsqu’un vent très favorable m’a fait tenir le dernier livre de Shi Bo, «Entre Ciel et Terre, sur les traces de l’écriture chinoise«, paru dans ECRITURES, Editions Alternatives, année 2000 et que j’y ai lu à la page 108, «Chaque Chinois possède un sceau, avec son nom et son prénom, qui lui sert de signature. Le sceau fit son apparition il y a plus de trois mille ans.» Plus loin on lit que ces sceaux sont toujours imprimés à l’encre rouge foncé. Les auteurs (de calligraphie ou d’autres écrits) peuvent en posséder plusieurs, dans des styles d’écriture différents.

Le sigle

Certains voient dans le sigle d’ummo )+( le signe cyrillique J qui pourrait alors désigner , dans l’optique d’un emprunt (encore un!) au chinois, une personne dont le nom où le prénom commence par J: il peut aussi bien alors désigner Ribera Jordà Booth, que Jordan Pena, et beaucoup d’autres: José, Juan…
Mon avis est différent.
Si le sceau est fabriqué à l’instar des sceaux chinois (et les expression ummites plaident quand même pour cette possibilité), la croix du milieu peut désigner l’homme (comme dans les temps primitifs) et le signe devrait probablement être visualisé avec les courbes (parenthèses) au-dessus et en dessous, ce qui donnerait une nouvelle symbolique comme p.ex. l’homme entre le ciel et la terre…

Un très aimable correspondant, qui tient cependant à son anonymat mais répond au pseudonyme «arcmap» m’envoyait récemment ce courrier :
Chère madame,
J’ai lu avec intérêt la relation que vous faite entre la langue ummite et le chinois.
Pour rester dans le domaine asiatique, j’ai eu une explication du sigle ummite )+( «UmmoWOA» qui signifierait, d’après les ummites «Gouvernement général d’Ummo». On peut là aussi obtenir une origine bien terrestre de l’explication de ce sigle. Je l’ai vu par hasard dans un reportage consacré à une école d’arts martiaux occidentale. Il s’agit de Kamakoura, Ecole Centrale Internationale de Chindaïdo, rue Joseph Cugnot,
66000 Perpignan, Tél : 04 68 54 53 53.
Leur logo est exactement celui des ummites, mais entouré d’un cercle. Je leur ai donc téléphoné pour avoir quelques détails sur ce symbole. J’ai pu discuter avec son président, qui a gentiment répondu à toutes mes questions. Il m’a confirmé qu’il savait quel était ce sigle par rapport à l’affaire Ummo, et que de temps en temps des gens l’appelaient pour le lui signaler. Il l’a choisi car il vient du village de Kamakoura, au Japon. Il s’agissait de l’emblème (avec le cercle) ‘UN CLAN DE SAMOURAÏS.
Voici quelle était pour eux sa symbolique : la croix est la croix de la vie, la barre horizontale représente la vie matérielle, la barre verticale la vie spirituelle,
et enfin les parenthèses sont les énergies montantes et descendantes
.
Bien à vous,

Quels thèmes sont abordés dans les textes de 1966 dont bénéficie Sesma?

  • L’une des toutes premières lettres reçues par SESMA est donc celle dont j’ai parlé plus haut, qui est parvenue tout de suite après le 6 février annonçant après coup et suite aux observations d’Aluche et des articles dans les journaux, l’arrivée de trois UEWA, une en Espagne près de Madrid, une autre en Australie et une troisième en Russie.


Viennent ensuite et à répétition, entrecoupant l’envoi dit « normal d’information «  des lettres de ce que nous ne pouvons nier être des dénigrements de la personnalité de Sesma et des humiliations par :

 

  • des mises en garde de ne pas mélanger E.T. et E.T. : il devait souscrire une obligation morale de laisser s’écouler au moins deux heures entre le temps consacré aux autres extraterrestres, et celui qu’il voulait consacrer à Ummo. S’il n’obéissait pas on le menaçait de le priver de courrier ummite. «Nous avons l’audace de vous demander qu’au courant des journées que vous pouvez gentiment nous dédier pour divulguer les rapports que nous vous envoyons périodiquement, vous vous absteniez de faire allusion à d’autres expériences que vous entretenez avez avec des êtres d’autres présumées Planètes» …
  • ou encore :

«Vous êtes libre de proclamer les clauses de ces sessions, de permuter leur sens idéologique jusqu’à cesser nos contacts . Décision douloureuse pour vous comme pour nous qui avons une affection réelle ( Et ceci n’est pas qu’une simple formule de courtoisie dans le style des protocoles terrestres ) mais ce sera le fruit de votre propre arbitre»
tout comme :
«Cependant, au vu du déroulement des dernières séances et de l’information qui m’avait été fournie avant ma venue en Espagne, j’ai constaté une infraction au compromis que vous aviez gentiment daigné souscrire verbalement selon lequel nos relations seraient suspendues si au long de vos exposés sur notre présence, vous mélangiez face aux assistants des éléments étrangers avec les nôtres

 

  • des restrictions imposées dans ses contacts avec la radio, la télé, les journaux. En résumé, le «Por Que» est mis à l’index ummite, tandis que l’édition «Informationes» continue de bénéficier modérément de leurs faveurs. Accessoirement ils entretiennent Sesma de la controverse au sujet d’Enrique Gran, le tout bien résumé en octobre 1966 par cette phrase : «Mon frère DEII 98, engendré par DEII 97, parlait de vous avec tristesse en pensant à ce que vous auriez pu être avec une éducation rationnelle, avec une formation religieuse intégrale, avec des moyens didactiques orientés vers le champ de la Pensée correspondant à votre psychisme, semblable à ceux que nous avons nous «.


Si certaines lettres félicitent le malheureux Sesma de son amour pour les êtres d’outre-espace, d’autres sont là pour le «remettre à sa place» lui qui, sans l’avoir mérité par des études et une formation appropriée, se voit donner du «professeur Sesma» par ses acolytes. D’ailleurs les ummites lui accorderont de temps en temps ce titre avec beaucoup d’ironie.

Sesma reçoit aussi des informations sur Ummo :

  • leur préhistoire en quelque sorte avec la saga de IE, WIE, et leurs cruautés et malversations, si bien qu’ils ont vécu sur Ummo leur holocauste, puisqu’ils écrivent : «Au moins 4 millions de victimes sont enregistrées dans notre histoire durant le fugace mandat de WIE 1.» Mais on lit aussi : «Les femmes, hommes et enfants qui, dans les BIEEWIA (Tests psychotechniques ), ne pouvaient atteindre un seuil standard d’aptitudes mentales, étaient destinés au même usage que vous, sur la Terre, réservez aux cobayes et cochons d’Inde. Par exemple, dans AEVO UI ONAAWO ( Université de AEVO ), un jour, et seulement en 12 UIW ( environ 36 minutes ), on en arriva à pratiquer la vivisection de 160 jeunes des deux sexes, d’un âge compris entre 17,6 et 22 ans, en leur extirpant sans anesthésie ( encore inconnue ) une partie de la masse encéphalique pour une expérience destinée à localiser les centres neuro-olfactifs du cortex.»


Tout ceci n’est pas sans rappeler le «docteur lobotomie» : prix Nobel en 1949, le psychiatre portugais Egas-Moniz, se passa désormais de chirurgien et «afin de dépeupler les asiles dans son pays et ceux d’Espagne», se mit à pratiquer sur des retardés mentaux et d’autres aliénés, des lobotomies arbitraires. Il en pratiqua jusqu’à 15 par jour, le seul «anesthésiant» utilisé sur les malheureux était l’électrochoc. Né en 1874, il avait alors plus de 70 ans, et on se demande si ce n’est pas lui qu’on aurait dû mettre en camisole de force. Loin de condamner ces agissements, les asiles portant son nom se mirent à fleurir dès 1957. On croit faire un cauchemar, car cela date d’il y a moins de 50 ans. (il y eut récemment, le 11.8.2000, un documentaire sur ARTE à ce sujet) Les principes d’Egas-Moniz ont pu, je le pense, inspirer l’extrait ci-dessus et toute la partie du texte qui le précède.

 

  • de la cosmophilosophie englobant le créateur WOA, l’univers WAAM, UWAAM, l’être humain OEMMI, l’âme BUAWA, les unités utilisés sur Ummo .


Cosmos, Univers jumeau, multi-univers

Dans le Scientific American de novembre 1924 je lis: «Einstein was led to assume that the space of the real universe is, in fact, non Euclidean. There can be an infinite number of varieties of space, however , each with its own special geometry. The discovery of the peculiarities of a particular variety of space may be, to dwellen within that space, an extremely difficult matter.»

Toujours dans le Scientific American n° 5, vol. 231 de novembre 1974, dans l’article «Gravitation Theory» de Clifford M. Will, l’auteur constate que dans les années 60 il y a 6 dimensions connues de l’espace et au moment de son article ils en sont à 10.

Dans «Sciences et Avenir» n° 595 de septembre 1996, sous le gros titre «Avant le big-bang» plusieurs articles sont réunis. Dans le sous-titre «un vide mouvementé» je lis que le soviétique Andréi Linde a émis l’hypothèse que le vide initial puisse être inhomogène. A partir de fluctuations différentes, des univers distincts et possédant leurs propres lois physiques pourraient se développer, parallèlement ou enchâsses les uns dans les autres, sans communication possible entre eux – donc inobservables et par conséquent non physiques. L’article est illustré de «bulles» apposées les unes près des autres, pour visualiser ce qu’il voulait dire.

Mais je me permets d’attirer l’attention sur cette analogie flagrante avec les religions juives et musulmanes quand les ummites affirment, en parlant de WOA (Dieu) :
«Si l’idée d’un Univers hypersphérique rempli de Galaxies existe dans son esprit, un tel Univers se réalise» Là aussi, les choses n’existent que quand elles ont un «nom». Par extension nous sommes tous pareils, même en dehors du cadre religieux. Exemple : si tous les lapins «ne sont que des lapins» celui qu’on élève et qu’on appelle «Jef» n’est plus un lapin comme les autres et qui pourrait encore déguster du «Jef à la flamande» après cela? C’est l’idée que nous nous faisons des choses qui confirme leur existence, et je ne suis pas pour autant ummite…

 

  • Arrive le moment où Sesma aurait demandé des conseils d’ordre médical, et on ne les retrouve pas dans les documents qui circulent de nos jours pour des raisons que les Ummites expriment eux-mêmes, déclarant que notre avancée intellectuelle, culturelle etc… ne nous permet pas encore d’en faire bon usage et que cela pourrait être détourné au profit de causes sans moralité.

Pourtant un centre médico-scientifique Ummo sera créé e.a. en Argentine (à Canuelas) par le guérisseur Carlos Jerez. A Buenos Aires le journaliste Ujvàri Adalberto lui consacrera un article de 42 pages en 1983 (inédit) «UMMO y la «Planta de Investigacion Medico-Cientifica» (archives d’Ignacio Darnaude Rojas-Marcos). D’autres centres du même genre existent ailleurs en Amérique Latine.

 

  • les écrits ummites alternent avec la critique de la culture terrestre, des spéculations sur la création de l’homme dans l’univers, sur l’existence de l’âme, le Krypton, l’âme collective et la communication télépathique. Cette communication télépathique donne alors lieu à des considérations sur les maladies mentales qui ont existé sur Ummo et comment on y a mis fin (note personnelle: méthodes dignes de celles d’Hitler et des Nazis) ../.. «Dans l’année 1126 de notre premier Temps, apparaît la méthode AARWIO BUUA EI, précédent de notre moderne AARGA BUUA EI, pour neutraliser leurs hurlements anarchiques, en les tuant à distance, et avec elle s’épanouit toute la recherche scientifique. ( Ce triomphe est l’équivalent de votre découverte de l’imprimerie ). Notre peuple respire enfin, libre de son esclavage mental.. » Edifiant, n’est-il pas.


Critique de la culture terrestre

Exemple: lettre d’octobre 1966 (paragraphe Ummo numéroté «500», la véritable nature des interrelations humaines, concernant notre langage:
…/… VOUS EMPLOYEZ UN LANGAGE STANDARD. Les mêmes formes verbales pour tous, comme si tous les esprits récepteurs étaient identiques. En recevant nos informations quelqu’un accusait notre Société de UMMO, comme étant une société mécanisée et sans «âme». Mais c’est qu’il existe quelque chose de plus mécanisé et sans âme telles que ces phrases prononcées avec la seule envie de s’écouter soi-même sans tenir compte de la capacité Psychologique de nos interlocuteurs !!!
Vous dédaignez la Psychologie au point de ne pas vous efforcer à créer un langage qui rendrait plus facilement accessible les idées en les adaptant au niveau intellectuel de chacun. Et ainsi, on vous voit continuellement discuter pendant des heures entières pour défendre quelques critères, que, s’ils étaient exprimés plus correctement par chacun des intervenants, vous seriez surpris de devoir reconnaître qu’au fond vous discutez en défendant le même concept mais déguisé par des paroles inadéquates. Pour vous les paroles finissent par s’entourer de significations symboliques qui n’ont rien à voir avec la véritable valeur interprétative assignée par une Vraie Académie de la Langue, et vous finissez excités comme enragés proférant une constellation de paroles qui n’ont plus aucune authentique valeur d’idées.
N’importe quelle tentative de rénovation Sociale s’effondre sans rémission dans la fourrure (sic) de paroles creuses. Si au milieu du fracas d’une de ces épouvantables guerres qui ne vous servent qu’à promouvoir l’invention scientifique, faute d’autres stimulants plus rationnels, vous étiez prêts à écouter avec une véritable objectivité scientifique les raisons de l’adversaire, vous comprendrez qu’au fond, vous n’aviez qu’une incompréhension totale des motivations puisqu’il vous manquait un authentique véhicule d’expression qui rendrait viable la mutuelle assimilation mentale de ces raisons.
Vous parlez tous avec mépris du Communisme marxiste, de l’existentialisme, du Libéralisme économique, du Protestantisme… Les athées et les communistes ont des nausées quand on mentionne l’Eglise Catholique Romaine… Si on vous demandait aux uns et aux autres, quelle est la véritable nature de ces doctrines, ses postulats essentiels, son noyau philosophique : vous seriez attristés d’observer la qualité des réponses, la quantité de préjugés, de concepts déformés, de lieux communs, la quantité de haine accumulée par chaque groupe vis à vis des idées de l’opposant . On ne voit en elles que tout ce qui apparemment est faux, vous les tenez pour erronées ou nocive en ignorant avec une mentalité atrophiée la merveilleuse fraction de vérité qu’elles contiennent toutes

Vraiment, faut-il être d’une autre planète pour écrire ces phrases? Je laisse chacun juge d’en penser ce qu’il veut.

Krypton

Les amateurs de BD ne manqueront pas de se souvenir de Superman (de Jerry Siegel, première histoire en 1933), venant de la planète Krypton (tenez, oui?) et du joyau des montagnes . Les centaines de titres de Superman abordent autant de thèmes pouvant en quelque sorte préfigurer la partie «saga» des textes Ummites.

Télépathie

La télépathie? Le Dr Redjak écrit un très intéressant article dans le «Journal of paraphysics» n° 2 vol. 3 de 1965, organe du Paraphysical Laboratory de Downtons dans le Wiltshire, Angleterre. Il est consacré aux aptitudes télépathiques étonnantes de Wolf Messing, né en Pologne le 10.9.1899, devenu citoyen soviétique en 1937, qui rencontre Einstein en 1917 ainsi que Freud par la même occasion, Gandi en 1927 et Staline en 1937.

Il y parle aussi beaucoup de Léonide Vassiliev, psychologue soviétique, mort en 1966 mais qui publie en 1962 «Expériences de suggestion mentale et de télépathie«. La longueur d’onde télépathique est déjà mesurée et serait de plus de 1600 mètres pour les transmissions à courte distance. Il y a en France des travaux faits par Teritsky et de Broglie, selon laquelle l’onde télépathique aurait une vitesse supérieure à celle de la lumière et oscillerait dans un champ théorisé. A lire également : «Synchroton Radiation» de A.A. Skolov et I.M. Touvov, Pergamon Press, Londres, pages 203 et 204.) Mitchell lui consacre également un article dans «Fate» de septembre 1964.

Il n’y avait pas qu’en Russie qu’on s’intéressait à la télépathie, mais aussi aux USA et dans un but bien précis: celui de pouvoir se passer d’instruments pour communiquer avec les astronautes dans l’espace. Les résultats n’ont pas été probants, car peu de sujets sont doués, ou sont capables de se mettre dans les conditions. Depuis 1985 environ, aux USA on fait des expériences sur une autre forme de télépathie, la «remote viewing» testée par la CIA mettant à contribution quelques uns de leurs sujets les plus doués, pour détecter «à l’instant même» lors d’une alarme par exemple dans un arsenal nucléaire, et «voir» ce qui se passe. On s’évertue, mais pour autant que les nouvelles ont pu filtrer, ce n’est pas la gloire.

Communication télépathique intergalactique :

«The Stars Like Dust» est un roman de science fiction écrit par Isaac Asimov en 1955. Donc une bonne dizaine d’années avant la saga Ummo.
à la fin du chapitre 2: page 22, Jonti «réalise un appel télépathique avec quelqu’un de sa race sur une planète très éloignée.» Malheureusement cela ne se fait pas tout à fait seul: un mécanisme lui crée un «volume d’espace polarisé» et là il n’a plus qu’à se concentrer.» Bien plus élaboré que les «cris télépathiques des ancêtres de Ummo». Mais écrit par un humain. Bien de la terre.

 

  • Ils expliquent enfin pourquoi ils sont sur terre et quels sont les gouvernements qui sont au courant. (pas la Chine, naturellement !)

 

  • tout à coup se manifeste le dactylographe qui reparle des photographies en relief et en couleurs.

 

  • nouvelle saga préhistorique ummite avec la vie d’Ummowoa (ils récidiveront en 1988 paraît-il avec un document qu’aurait reçu Javier Sierra, mais dont en réalité une vingtaine d’autres Espagnols avaient copie et s’étaient engagés par écrit à ne pas divulguer ce document), leur homme-dieu, sorte de Jésus-Christ ummite.


Sur Terre, je crois que la religion chrétienne est la seule à adorer un Dieu martyrisé en la personne de son fils Jésus. Les autres religions terrestres ne partagent pas l’aberrante nécessité de se sentir coupables d’un péché originel menant à la mise à mort de l’être divin. N’est-ce pas bizarre que sur Ummo, sans péché originel, ils ont un «Homme-Dieu» qu’on torture et qu’on met à mort? A mon humble avis, cela peut dénoter l’appartenance de l’auteur à une profonde croyance chrétienne.

Curieusement je lis dans ce texte, qu’en somme ce document est destiné à Antonio Ribera, qui est nommé à trois reprises, mais tout le monde répertorie ce document comme étant reçu par Sesma. Il s’agit du document répertorié sous D. 43 (où le nom de Ribera sera expurgé, pourquoi?) et correspondant dans la compilation Aguirre aux numéros 13 et 65. En effet, je trouve dans le n° 13 : «Comme vous n’êtes pas, Monsieur Ribera Jordà, un spécialiste en philosophie de la TERRE, nous essaierons d’utiliser une terminologie plus familière et compréhensible avec un vocabulaire voisin à cette discipline.» Et plus loin: «Jusqu’ici Mr. Ribera de telles idées concordent avec la pensée des idéologues de la TERRE«. Et on insiste car je trouve encore: «Nous pouvons vous offrir Mr. Ribera Jorda, une synthèse de notre définition de la Loi morale.».

Ce document a été expédié juste après les vacances d’été, soit en septembre 1966. Que penser dès lors de l’affirmation de Ribera dans son livre «Les extraterrestres sont-ils parmi nous?» où à la page 21, dans la première phrase du chapitre «La Lettre de Paris», il nous fait croire qu’il ne reçut la première lettre que début septembre 1968? Non, je ne veux pas croire que les gens de Ummo, quels qu’ils soient, avaient perdu la tête et prenaient Sesma pour Ribera.

 

  • les écrits continuent d’affluer et nous parlent de la vie quotidienne sur Ummo (bain de vapeur aromatique, NUUGI envoyés par canalisations, BUUTZ qui fonctionne sur base GOONIIADO, d’autorésonnance; repas, loisirs, physiologie et sexe; interrelations humaines, langage, procès du réseau de la Terre, éducation sur Ummo)



Vie quotidienne

LE BAISER :
Ceux d’Ummo sont comme les Africains: ils ne s’embrassent pas.
«Il ne doit donc pas vous sembler bizarre alors, à vous que le baiser n’a aucune signification sexuelle entre nous. Cette pratique est connue uniquement sur cette Planète Terre, et peut se considérer comme répulsive entre nous, parce qu’elle n’a pas de finalité érotique, et nous l’estimons antihygiénique et stérile.»
Les Africains ne disent-ils pas que la bouche c’est fait pour manger et pour parler?

PROSTITUTION ORGANISEE:
elle serait donc universelle et intergalactique?
«Par exemple: Le XIIXIA KEAIA ( PROSTITUTION ) apparut dans les premiers stades de notre Humanité. Il existe des témoignages archaïques des antiques AASE OUIA ( CHEFS OU GOUVERNEURS ) dictant des normes pour régler ce trafic de femmes. Les familles nombreuses réglaient le nombre de leurs rejetons de l’un et l’autre sexe. Ceux qui dépassaient ce chiffre étaient dévolus aux XIIXIOUIAA ( femmes et hommes qui réglementaient ce trafic ). Tous les garçons non mariés avaient le droit de cohabiter périodiquement avec ces malheureuses ( un nombre à la fois fonction de la quantité de sollicitudes de ce genre et du nombre de femmes disponibles pour le XIIXIOUIA ). Avec la particularité qu’il existait aussi des GEE ( GARCONS ) contrôlés pour cette triste fin, en concédant aux YIE seules le même privilège.»

LE CONTROLE DES NAISSANCES :
Ils se sont drôlement trompés, car 35 ans après ce n’est toujours pas vrai :
«Comme chez vous, nous ne concevons pas une société où les hommes commandent de manière désordonnée et peuvent interpréter leur liberté en refusant les mesures inhibitrices contre leurs institutions. Vous deviez vous apercevoir ( ET L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE EN EFFET COMMENCE A ADMETTRE SUR LA TERRE CE PRINCIPE ) qu’une Société consciente de son But et de son évolution doit créer quelques moyens de contrôle sur sa propre dynamique expansionniste.»

PUDEUR FEMININE:
«Quand la YIE ( FEMELLE ) doit se soumettre à une intervention de type chirurgical, elle se recouvre au préalable la peau par un UBAA SIAA ( espèce de pigment colloïdal qui colorie la peau de taches polychromes ). Cette substance chimiquement inerte ne perturbe pas l’épiderme dans son traitement thérapeutique.» Cette histoire m’a bien fait rire. Car elle ressemble comme une jumelle à celle que nous nous chuchotions dans le «pensionnat» catholique où j’ai passé ma prime adolescence de 1947 à 1950. Elle provenait d’un petit article dans un journal non chrétien, où un journaliste s’amusait à raconter la pudeur de «Sœur Unetelle», qui affligée d’un furoncle sur les fesses, s’était présentée au médecin, le postérieur encollé d’images pieuses.

SOCIETE MACHO:
Tout comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal de ces années là, les grasses sont de mon fait :
«La vie conjugale s’écoule placide et sereine à partir de maintenant. Dans le foyer la plus grande autorité est aux mains du GEE ( homme ) et celle-ci n’est jamais discutée. La YIE ( femme ) se soumet entièrement à son époux. Sur UMMO, il n’y a pas ce type de couples de la Planète Terre où l’autorité de l’homme est seulement nominale. Au contraire les tendances masochistes de la femme de UMMO sont plus accusées que chez celles de la Terre.»

…/… «
De nos jours aucun des quatre membres du UMMOAELEWE OA – CONSEIL DE UMMO, n’est une femme, mais des cent seize membres du Subconseil, vingt-huit sont des YIEE ( FEMELLES ) . Les hommes, nous, acceptons cette situation avec un degré d’humiliation beaucoup plus élevé que les mâles Terrestres dans les cas analogues, surtout dans les groupes que nous pourrions appeler PARAMILITAIRES où le grade hiérarchique a une autorité générale ( POLICES, CORPS D’INSPECTION, GROUPES DEPLACES DANS DES VOYAGES INTERPLANETAIRES…). L’homme se sent alors véritablement malheureux quand son supérieur immédiat appartient à l’autre sexe mais nous l’acceptons avec intégrité et discipline.»

Bains aromatiques

Sur Ummo l’on prend donc des bains de vapeur aromatisé? Très bien. Mais voilà, je lis toujours dans «The Stars like Dust» d’Asimov :
– chapitre 9, page 73 : «It was pleasant to step through the detergent mist in Artemisia’s Bathroom. It left him perhaps a trifle overscented, but the open air would take care of the fragrance, he hoped. At least he was clean and it had required merely the momentary passage through the fine suspended droplets that shot pas him forcefully in a warm air stream. No special drying chamber was required, since he stepped ou dry as well as clean. The didn’t have this on Widemos or on Earth
.» Donc sur cette planète Rhodia inventée par Asimov, on a déjà «le bain de vapeur aromatisé» des ummites.

les NUUGI envoyés par les canalisations.

Ici non plus, il n’y a rien de bien étrange ni d’extraterrestre, sauf si nous oublions toutes les canalisations pneumatiques sous Paris ou sous Londres à la fin du 19e siècle. «Few Londoners are aware that there are now under the streets of the metropolis forty miles of pipes charged with water at a pressure of 750 poinds per square inch. These are the mains of the London Hydraulic Power Company» du Scientific American de février 1890 (il y a 110 ans) et encore du Scientific American de mars 1892 : «In Paris there is a large central station for the distribution of compressed air and it seems to be in successful operation. From a paper by Professor Unwin it appears that the transmission of power by compressed air is practical to a distance of at least 20 miles»

Mais il y a quelque chose de tout aussi ancien et qui ne va pas sans rappeler les NUUGI ummites dans le numéro du Scientific American de février 1890
(je souligne en grasses ce qui nous intéresse)When it was stated some weeks since in the newspapers that the building of a milk pipe line frome a point in New York Stateto New York City was projected there was a rather general smile, and the mater was treated as a joke. The projectors were, however, it seems, in sober earnest. A company with a capital of $500,000 has been formed for the purpose of constructing such a line. The proposed method of forwarding the milk is in cylindrical tin cans surrounded and propelled by water, and the promoters of the scheme assert that the time of transportation for a distance of 100 miles will not exceed an hour. «

 

  • il y a plusieurs pages soi-disant consacrées aux loisirs sur Ummo. Mais ceux d’Ummo ne font que semblant de nous en parler car tout cela se solde par des pages et des pages de critique sur nos façons terrestres de faire sans apporter «quelque chose».

 

  • A la fin de 1966, Villagrasa est mis en possession d’une lettre le 10 novembre, lui annonçant un appel téléphonique ummite. Cet appel se fait le 28 du même mois. On dirait que la prise de «contact» avec Villagrasa, sonne la fin des envois destinés à Sesma. Les «ummites» semblent lui avoir accordé déjà trop d’attention et le laissent tomber.


***

Au bout de la vérification des pages de 1966, j’ai l’impression d’avoir lu des documents d’origines diverses, provenant de différents «groupes de travail». Leur source semble être différente, les sujets traités le sont aussi, autant que les tournures de phrases et les expressions utilisées.

Dans mon esprit je les classais un premier temps en:

– l’épopée: historique, avec des envolées en tous genres.
– la critique de ce qui existe sur terre: négative, sans rien apporter à la place, ni même une suggestion
– l’éducation : documents didactiques, en mots et phrases simples mais assez justes
– les nuls, hors course, dont certains savoureux, comme ceux du soi-disant dactylographe.

En me basant sur l’ordre d’arrivée des lettres, je remarque que les ummites n’apportent rien que de la pseudo-physio-psychologie surannée et erronée , simplement comparée à p.ex. «L’homme cet Inconnu» d’Alexis Carrel, prix Nobel 1912…

De la page 123 et jusqu’à la page 140 (compilation Aguirre) y comprise c’est une interminable tirade de critiques et d’exhortations qui me font penser à celles de ces «mompères» Dominicains, qu’on infligeait en chaque début de trimestre dans les écoles et internats catholiques des années 50 et 60… sous le prétexte de «retraite»: sous le thème : repentez-vous le jugement dernier est proche…. C’est exactement cela: comme quelqu’un entraîné par sa propre éloquence, qui ne dit finalement rien et qui est le seul à se comprendre…. ce qu’il reproche d’ailleurs à ses lecteurs… ici il s’appelle Sesma. Je suppose que le pauvre diable devait malgré tout encore se sentir important, même si les ummites «jouaient avec ses pieds» ostensiblement.
De la 141 à 147 on revient au genre «épopée» que l’on voudrait scientifique.

UN AUTEUR UMMITE COMPTABLE DE SOCIETE DE CONSTRUCTION ?

Les pages 152 et le premier paragraphe de la 153 sont la parfaite illustration de beaucoup d’autres. «Nous expliquerons ceci, ou cela»… et rien n’est expliqué.
Le second paragraphe de la page 153 fait penser au langage d’un COMPTABLE d’une entreprise routière des années 60 QUI DEVAIT VENTILER dans son GRAND LIVRE, les différentes rentrées et sorties… «( NOUS DONNONS CES DENOMINATIONS EQUIVALENTES AUX PROFESSIONS DE LA PLANETE TERRE POUR QUE VOUS COMPRENIEZ . SUR UMMO DE TELLES SPECIALISATIONS SE TROUVENT VENTILEES SUR DES CENTAINES DE SPECIALISTES DIFFERENTS. )»

Et on insiste car plus loin dans ce paragraphe le soucis du comptable se concrétise plus fort tout en nous mettant devant l’invention d’un mot à mille balles que je souligne en grasses:
» Mais vous ne vous rendez pas compte qu’un simple ingénieur des Chaussées qui désire concevoir et réaliser une vulgaire autoroute, doit d’abord connaître des matières aussi hétérogènes que l’étude mathématique des ** clotoides**, l’analyse de la granulométrie des graviers, la détermination des limites d’Atterberg dans les courbes, la résistance à l’effort coupant des Sols, la stabilisation chimique des revêtements, le fonctionnement des machines comme les compacteurs à pieds de biche et les étendeurs de la couche d’asphalte. Et tout cela est renseigné dans des dizaines de livres techniques et des centaines de monographies dans plusieurs langues.»

Ayant travaillé pendant de longues années avec ce milieu de la construction et du génie civil, je reste pourtant ébahie devant les
** clotoïdes** » (avec les deux astérisques devant et après le mot) Personnellement je n’avais rien trouvé dans les dictionnaires en ma possession, mais deux aimables lecteurs, au courant, m’ont éclairé. Je cite l’explication de Guillaume Vareille :

« La clotoide est la courbe qui transforme les droites en arc de cercle. En d’autre mots, c’est une spirale ; c’est une équation différentielle du second ordre.
Lorsque l’on construit des routes, pour passer des parties droites (rayon de courbure infini)aux virages proprement dit (rayon de courbure fixe) l’on trouve une zone a rayon de courbure variable. A noter que les Américains construisent leurs routes sans clotoïdes et passent directement des lignes droites aux arc de cercle sans cette zone préparatoire»
Guillaume Vareille
http://bigfoot.com/~oim
mailto:vareille@bigfoot.com

Dans la suite on parle d’un Atterberg, là non plus, mon dictionnaire encyclopédique ne m’a été d’aucune utilité. Je suis donc reconnaissante à X. de Raymond de ce qu’il m’a appris :
« La «limite d’Atterberg» est quelque chose lié a la viscosité des sols. Je tape atterberg et j’ai obtenu 4 en-têtes d’ articles, dont , comme c’est curieux aussi: «thixotropie». Vous savez, la thixotropie de la gelée protection anti-g, dans la soucoupe «ummite» … Et voila: Atterberg, thixotropie, même combat ? »  thixotropie
Pour « thixotropie » j’ai trouvé dans le dictionnaire :
Passage d’une substance de l’état de gel à l’état liquide, par suite d’une agitation (c’est le cas de la montmorillonite en suspension colloïdale).
© Hachette Livre, 1998

Je pourrais encore discuter du choix malheureux du nom des engins, qui pour moi s’appelaient en 1965 «bouchardeuses» (ceux qui scarifient en profondeur une couche de revêtement routier destinée à recevoir une surface de renouvellement) et «finisseuses de route» (celles qui étendent, lissent et compactent l’asphalte ou le béton) en lieu et place de
«compacteurs à pieds de biche et étendeurs etc..»

L’atrophie de la voix, qui donne lieu à un lapsus…

En 1966 l’atrophie est exprimée. Ce ne sera pas toujours clairement le cas comme je le montrerai dans les années suivantes.
«Les UUGEE et UUYIE ( ADOLESCENTS MALES, et FEMELLES ) de UMMO perdent vers l’âge de 15 ans (Terrestres) la faculté de s’exprimer en phonie par atrophie et sclérose des organes de phonation dans un pourcentage de 92,36 %, Pour les autres personnes l’atrophie arrive à l’âge adulte, ainsi vers les 75 ans terrestres d’âge l’individu qui peut encore s’exprimer phoniquement est extrêmement rare. »
Cependant, voilà qu’un lapsus me fait sursauter, car je lis dans :
0/112
…/…
Il n’y a que de petites différences entre nous. Nous n’avons pas d’amygdales et notre organe de phonation s’atrophie de manière que la glotte humaine terrestre disparaît vers les 14 ans. Pourtant durant l’enfance, nous pouvons parler normalement, en exprimant nos pensées par voie phonique ( moyen transmetteur : l’air )».
La glotte humaine terrestre, tien, tiens ! Et l’une fois cela se sclérose, tandis que l’autre fois cela dispaît…

IUMMA est identifié à Wolf 424

Ce n’est pas toujours le cas, et mis parfois en doute, mais en 1966, c’est clairement exprimé dans :
00/21
1. Nous désirons informer la planète Terre: de notre origine et provenance et des buts qui nous ont motivés à vous visiter. Nous provenons de UMMO, planète qui tourne autour de l’astre IUMMA, registrée sur votre Terre sous la dénomination de WOLF 424.
11/1
6. Nous provenons, comme nous l’avons dit précédemment, de la planète ou de l’astre solidifié UMMO, dont nous résumons les caractéristiques si après :
Orbite : elliptique autour de l’étoile WOLF 424 (IUMMA) qui nous sert de Soleil Distance du centre WOLF 424 au centre du système solaire le 4 Janvier 1955 : 3,68502 années Lumière

L’équivalence entre les chiffres, expressions verbales, symboles techniques…

0/21 : «Il nous est impossible dans un premier document d’établir de manière synthétisée l’immense gamme d’équivalences entre les chiffres, les symboles verbaux, les symboles techniques et bien plus encore. Dans plusieurs cas, nos expressions natives, n’ont pas la moindre lointaine équivalence d’aucune sorte avec les langues terrestres que nous connaissons depuis la date ( anglais, espagnol, grec classique, grec moderne, allemand, italien, français et arabe ).
Eh eh… ils ne parlent ni du chinois, ni du japonais…
Ou le font-ils de manière détournée? Car voici :
«0/215
5. Nous utilisons pour nous exprimer, un moyen acoustique: l’air (adolescence) et le moyen télépathique: » psi » (adultes moyens ). dans ce dernier cas, les images mentales transmises et reçues donnent forme aux images mnésiques acoustiques apprises durant l’enfance.
Nous essayons par tous les moyens de vous fixer en écriture espagnole l’image acoustique de nos expressions, bien que dans la majorité des cas, nos phonèmes peuvent se refléter dans des expressions graphiques diverses

EDUCATION SPARTIATE OU ESPAGNOLE ?
305.
«Ainsi, tant que le jeune de n’importe quel sexe n’a pas terminé sa formation intégrale dans la UNAUO WI ( UNIVERSITE ) il lui est interdit de voir ou bien d’écouter ses parents ou ses familiers sauf rares exceptions.»

Sans doute tout simplement espagnole.. Car voici :
Espagne, en 694 à Tolède alors capitale de l’Espagne, au concile de l’église catholique, les évêques déterminaient d’enlever aux Juifs les enfants des deux sexes à partir de leur septième année afin qu’ils n’aient plus de contacts avec leurs parents ni subir les effets néfastes de ceux-ci. (Fondation Anne Franck, éd. SDU 1989, ‘s Gravenhage – Pays Bas: «Antisemitisme, een geschiedenis in beeld», page 22)

Mais la tendance était déjà générale dans la bourgeoisie européenne, et «sévissait» partout : dans la bourgeoisie il était courant d’envoyer les adolescents dans les internats, leur retour au foyer était trimestriel ou annuel seulement… sauf accident, punition etc…

Four de cuisine, mieux que le micro ondes :

Enfin l’ensemble passe par une enceinte ( que vous appelleriez FOUR ) dans laquelle, même si la température est la même que celle du milieu ambiant, la viande se réchauffe par la provocation de l’agitation moléculaire des ses tissus due à des variations du champ gravitatoire à très haute fréquence (Soixante millions de mégacycles par seconde : 6.1013 Mc/Sec).
(1) Observez que le réchauffement des aliments n’est pas réalisé par induction électromagnétique de haute fréquence élevée. Nous avons abandonné un tel système depuis très longtemps car les températures atteintes au sein de l’aliment étaient très difficiles à contrôler en étant fonction de la composition chimique des tissus cellulaires.

Pour nous sur terre c’était vrai dans les années 60 où les fours à micro-ondes proposés par le commerce étaient de gros machins pas très sécurisés et où la puissance était (et est toujours) exprimée en mégahertz.

Leurs animaux plus ou moins domestiqués, ressemblant vaguement à des dauphins :

Un autre lait est utilisé par nous pour assaisonner, est l’ IDIIA GIIDII , autre mammifère aquatique dont la forme rappelle vaguement le dauphin et qui vit dans les profondeurs des mers polaires de UMMO. Comme l’emploi de l’ IDIIA OIXIIXI date des premiers temps de notre Humanité, les propriétés diététiques du second lait cité furent examinées récemment. Il vous intéressera de savoir par curiosité, que ces mammifères dont la vie se passe à des profondeurs de 500 ENMOO ou même plus (des fosses marines) ne sont pas retenus en captivité. On les capture donc en leur introduisant de manière chirurgicale dans le cortex cérébral une série de sondes ou électrodes provenant d’un équipement AAXOOUAXOO (EMETTEUR-RECEPTEUR ) Le mammifère ne souffre d’aucune manière de cette intervention ni ensuite par l’action sur son encéphale. Leurs cerveaux sont contrôlés ( même s’ils se trouvent à grande distance ) au moyen de fréquences ultrasoniques qui se propagent dans l’eau et sont ensuite réémis par les récepteurs, par des impulsions codées de contrôle, jusqu’au neuro-encéphale.

Curieusement il y eut toutes ces expériences sur les dauphins par les américains à des fins militaires dans les années 60 et si bien racontées dans «Un Animal doué de Raison« I et II de Robert Merle en 1967 (éd. Gallimard) et qui dans sa préface cite des expériences du genre rapportées dans des revues de vulgarisation durant les deux ou trois années précédentes…

Revu et adapté en février 2003.

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