Lenguaje UMMO por Jean Pollion

Descripción

Lenguaje UMMO por Jean Pollion

 

Jean   Pollion

 

 

 

LES   SIGNIFIANTS

 

ÉLÉMENT

 

 

On a vu précédemment que les signifiants élémentaires, les briques de base de cette langue sont les sons, les phonèmes comme l’ont idéalement précisé les Ummites, que les dactylographes nous ont transcrits avec fidélité.

 

Ces composants élémentaires de langue sont des idées, des concepts dont nous n’avons pas toujours d’équivalent direct et simple. Cela vient de la sémantique «de relativité» qui impose des concepts relationnels ( voir le chapitre suivant ) .

Je me suis donc trouvé souvent en situation de devoir exprimer une idée de base, un concept fondamental par un échantillonnage de mots de notre langue, pour essayer de définir au mieux l’idée. On verra facilement que ces quelques mots ne sont que l’expression des facettes d’une même réalité, ouverte, englobant toutes nos nuances. Celles-ci n’ont en effet plus de raison d’être dans une langue qui n’accorde d’importance qu’aux idées exprimant des relations fondamentales.

 

On verra par ailleurs que j’ai mélangé les adjectifs, les substantifs puisque ces notions n’existent pas dans cette langue : seule l’idée de relation compte .

Dans nos langues un adjectif, un adverbe sont des «correctifs» associés à un mot de base, soit un nom, soit un verbe pour les compléter. Dans tous les cas, ce correctif apporte une idée complémentaire. Pourquoi ce formalisme différencié en adjectifs, adverbes ou autres ?  Le complément correctif existe aussi ici, mais seulement sous forme de l’idée, et réduit à une expression relationnelle fondamentale. Cette relation vient ainsi compléter l’ensemble .

 

Voyons tous les phonèmes identifiés de cette langue.

 

Le  phonème rendu par la lettre  A .

Les premières significations trouvées ont porté sur les notions de nombre et j’avais retenu «nombre, grand nombre». J’ai ensuite évolué vers «magnitude» qui était le concept support de la «taille», aussi bien en nombre qu’en magnitude. J’ai pu ensuite le reprendre au profit des idées portées par notre mot  «importance» qui englobe aussi bien la taille, le nombre, et une acception un peu abstraite, par opposition à «dérisoire» par exemple. Et cette transcription est proche de l’expression supplémentaire que ce son exprime, celle de l’action, de la «validation active», de la «confirmation exécutive», du «passage à l’acte», de la «vérification expérimentale». Toutes actions dont l’importance est majeure. La notion de «validation active» , en fait «d’action vérificatrice ou probante» apparaît presque exclusivement en fin de vocable. Une sorte de «désinence» ou de «marque verbale», car le verbe est action. On verra, dans les dictionnaires, que j’ai employé tantôt l’une ou l’autre formulation pour être aussi «compréhensible» que possible.

En fait, cette langue procède par assemblage d’idées, et pour chaque idée nous aurons le choix parmi plusieurs mots, du fait de la précision et de la richesse en nuances de nos langues, héritages incontournables de leur rattachement à la logique aristotélicienne .

J’ai donc retenu pour A  : » nombre, magnitude, importance, validation active, confirmation exécutive«.

 

 

Le  phonème  rendu par la lettre  B ou la lettre V .

Il faut observer que les espagnols prononcent les 2 lettres de la même manière, ou d’une manière si proche qu’à la dictée on va trouver l’une ou l’autre lettre. Dans un esprit constructif, de type ummite par exemple, on peut se demander pourquoi subsistent ces 2 lettres dans l’alphabet espagnol.

Il n’y a pas lieu à discussion pour ce son. Il exprime la «contribution», c’est à dire l’apport d’un «exécutant» à au moins une destination. Je n’ai pas eu besoin de revoir cette signification dans la progression de la découverte.

Donc  B ou V  valent pour » contribution» , «apport» .

 

 

Le phonème rendu par la lettre D.

La majorité des rapports ont été rédigés en castillan (espagnol régional de Madrid et de ses environs) et ont été très vraisemblablement dictés à un madrilène. En castillan, le D se prononce comme un ‘th’ anglais très court et étouffé. On trouve d’ailleurs une indication compatible (voir le chapitre phonétique). Ce qui fait que j’ai trouvé, à quelques reprises, ce son transcrit par Z, par un dactylographe hispanophone mais non madrilène .

J’ai trouvé d’abord «apparence», avec l’idée de doute sur la réalité qui est implicite du mot, dans nos langues. Cette transcription s’est assez rapidement complétée des sens de «manifestation» au sens de «se manifester par», et de «forme» qui est une formalisation autre qu’apparence et qui porte moins le «doute». Il faut bien comprendre que pour l’Ummite, il n’ y a pas de doute ! La «forme» n’est que l’expression perçue de la «réalité», et il est sûr que cette perception est trompeuse. Le son D exprime, pour la réalité dimensionnelle qui en est le «support», la panoplie de stimuli de nos sens qui correspondent à l’image mentale, pour le récepteur.

Donc  D   vaut pour » manifestation, apparence, forme «.

 

 

Le phonème  E, qui a quelques fois été transcrit par I, a sans doute été prononcé assez «aigu».

L’idée première a été de lui attribuer la valeur de «image mentale» en tant que «schéma ou image consciente» apparaissant à la suite d’un groupe de stimuli sensoriels. J’ai été amené à la compléter de ses équivalents dans notre langage que sont «perception» ou «sensation». L’idée fondamentale reste qu’il s’agit du «résultat accessible à la conscience» de la sollicitation de nos sens .

Donc  E  vaut pour » image mentale, perception, sensation »

 

 

Le phonème rendu par la lettre G  a été relativement long à préciser.

Je lui avais attribué une signification de type «angulaire», à cause de GAA = carré (donné dans un texte ) dans lequel je savais, à la suite du travail antérieurement mené, que AA exprimait la «symétrie». Cela ne correspondait pas bien avec GOODAA pour «l’état liquide de la matière».

La meilleure signification est «structure, organisation». On pourrait presque dire «architecture» au sens du constat d’organisation que l’on peut reconstituer, par exemple l’architecture d’une molécule, c’est à dire l’organisation des atomes qui la constituent. On pourrait aller jusqu’au pléonasme (ummite!) de «organisation structurelle».

Donc  G  vaut pour  » structure, organisation, architecture«.

 

 

Le phonème rendu par la lettre I.

Le son  I  est précis et correspond pourtant à un certain nombre de formulations dans nos langues. L’idée fondamentale est celle de la «non-identité», bien que cette formulation très claire pour nous, soit inconcevable pour un Ummite.

Pourquoi ?  Eh bien, parce que deux réalités dimensionnelles ne peuvent être identiques, (d’après la théorie unitaire des IBOZOO UU). Le fait d’exister les différencie donc déjà. Il n’est donc pas nécessaire d’inventer un procédé dialectique, sémantique pour exprimer cette ‘non identité’ qui est implicite. En plus, cette formulation est typiquement aristotélicienne, puisqu’elle définit un concept par le «non», l’opposition. Et le langage ummite (dans son formalisme fondamental) ne sait pas formuler la négation, puisqu’elle est l’expression d’une logique (du tiers exclu) qu’il rejette.

Et pourtant il faut bien, non pas constater, mais exprimer cette «différence». Les mots que j’ai trouvés voisins sont «autre», parce que par définition, et là je suis dans la pensée ummite, l’autre est par essence différent puisque «non sujet». J’ai recensé aussi «distinct» qui n’est qu’une façon différente de dire «autre», et j’ai pris aussi «séparé» qui évoque une acception implicite de «distinct».

La différence peut être aussi exprimée dans sa collectivité, et cela donne le mot «varié» ou «variété» qui n’est qu’un assemblage de différences ou de chose distinctes. Quelque chose comme l’expression plurielle des différences.

La différence peut être aussi le constat objectif du résultat d’une comparaison dimensionnelle, et j’ai opté pour le mot «écart» qui ne prend pas position sur la dimension de comparaison.

Enfin la différence peut être «absolue», poussée à l’extrême, et le plus différent, c’est «l’opposé».

Le son  I  vaut donc pour  » différent, autre, distinct, varié, séparé, écart et opposé «.

 

 

Le phonème transcrit par la lettre  K , peu courant, a rapidement trouvé sa signification . Il véhicule l’idée de » mélange, de brassage «.

 

 

Le phonème transcrit par la lettre  L  a été un peu plus long à déterminer. Il relève toutefois de la même simplicité que le son K . Ce qui est intéressant dans le son  L, c’est l’idée de franchissement complétée de l’idée de différence. Si vous vous promenez dans un pré, et que vous rencontrez un ruisseau, vous allez le «franchir». Ce ne sera pas l’idée du son L, car de l’autre côté de ce ruisseau, ce sera toujours le même pré.

Prenons un autre exemple.

Vous êtes au bord d’une piscine, en maillot de bain et vous allez plonger dans l’eau. Cette «transition» du milieu «air» au milieu «eau» sera désignée ou décrite par ‘L‘, car il y a passage, franchissement avec différence.

Quand, au niveau d’un IBOZOO UU, une impulsion gravitationnelle correspondant à un univers U1, se convertit en impulsion ou autre manifestation du même IBOZOO UU ou d’un autre dans un univers U2, il y a «transition, passage», par effet «frontière», dont le nom commence par ‘L‘ [ LEEIIYO ].

Le son  L  vaut pour  «transition, passage et dans une certaine mesure franchissement«.

 

 

Le phonème transcrit par la lettre  M  n’a pas été très difficile  à transcrire. Il exprime l’union, la réunion, la juxtaposition avec ‘fixation’, la juxtaposition «fusionnelle». Le caractère d’union exprimé par M est de type structurel, et beaucoup plus fort qu’un simple «lien » qui sera exprimé par ‘DU’.

Le son  M  vaut pour «union, association, réunion, juxtaposition forte» .

 

 

Le phonème transcrit par la lettre  N .

Il fait partie du groupe des sons à transcription simple. Il évoque le «flux, le transfert». Ce flux peut être matériel, avec transport ou déplacement de matière, ou immatériel, mais dimensionnel comme dans UULNII, où le «flux» en question est un «rayonnement» optique. Les informations qui ne peuvent être «transportées» que par un support dimensionnel, sont l’objet d’un «flux» exprimé par N. Il en est de même pour l’influx nerveux.

Mais attention, ce flux ou transfert ne correspond pas du tout à un «transport» comme nos concepts peuvent l’imaginer avec un «véhicule». On trouvera à l’occasion du vocable UEWA, qui désigne les moyens de transport, une discussion à ce sujet. Vraies différences de culture.

Le son N  vaut pour  » flux, transfert«.

 

 

Le phonème transcrit par la lettre O  n’a pas été simple à maîtriser.

La première transcription, obtenue assez rapidement, par «entité», au sens d’être vivant s’est vite montrée insuffisante. Le son O ne désigne pas que le vivant, il désigne toute forme de réalité dimensionnelle, y compris la plus élémentaire, c’est à dire l’IBOZOO UU. C’est d’ailleurs pourquoi on retrouve trois fois le son O dans sa désignation.

Un bref rappel des conceptions ummites éclairera la notion. Pour les auteurs des documents, l’univers est constitué d’entités dimensionnelles de toutes tailles, de la nébuleuse à l’atome en passant par la planète, l’homme et la cellule par exemple. Toutes ces «réalités dimensionnelles» sont construites à partir de cette brique élémentaire qu’est l’IBOZOO UU, qui est immatérielle, mais dimensionnelle. Aussi compliquées soient-elles, elles sont néanmoins exprimables par des équations et des variables ( les fameuses dimensions). Le reste de la vie, pour les humains et pas pour les autres êtres vivants qui n’ont pas d'»âme», fait intervenir des sentiments ou des émotions qui ne sont pas dimensionnels (exprimables par des équations). La difficulté vient de ce que nous utilisons le même verbe ‘exister’ pour exprimer ces «réalités» différentes. Les Ummites ont une variété d’expressions distinctes pour exprimer ces «existences» ( voir la logique tétravalente ).

Il s’ensuit que j’ai mal cerné la transcription de ce son O jusqu’à ce que je sois parvenu à clarifier les 4 principes de la logique tétravalente.

Le son  O  vaut donc » être, créature, existence, réalité dimensionnelle » .

 

Le phonème transcrit par la lettre  R  appartient à la catégorie des transcriptions simples, il exprime la «copie, le clonage, la duplication» .

 

 

Le phonème transcrit par la lettre S.

Le son  S  , auquel j’apparente les sons X et Z, du fait de la prononciation espagnole (c’est l’outil de conversion des dactylographes), a une transcription assez ouverte. Comme il est apparu dans la lecture XII et SII, les sons X et S qui se trouvaient déjà présentés comme équivalents, portent la notion élémentaire de «tour, révolution». Pour tenir compte de la tonalité très scientifique de très nombreux textes, j’ai pris le parti d’étendre à la notion de cycle, cyclicité celle de ses qualifiants de période ou fréquence. En effet un mouvement circulaire ( la rotation en est le symbole ) se traduit, en projection sur une droite, par un mouvement alternatif. J’ai donc pris aussi le mot «alternance». D’ailleurs, même dans notre langue, ne dit-on pas «chacun son tour » pour exprimer l’identité conceptuelle de l’alternance et du cycle ? Je remarque, de plus, que les fonctions «trigonométriques» (sinus, cosinus en particulier) sont appelées «fonctions circulaires».

Je fais une mention particulière pour le son X que j’ai trouvé le plus souvent exprimant une «fréquence», mais peut-être est-ce par convenance ou facilité de transcription. Une analyse plus fine des documents permettra peut-être de séparer un son transcrit par X, des sons transcrits par S ou Z. Ce son apparaît en particulier dans XOO que j’ai transcrit par «ondes gravitationnelles» en référence à l’affirmation qu’elles sont omniprésentes, donc aussi au niveau des IBOZOO UU. Et d’autre part les auteurs insistent sur le caractère discontinu des phénomènes, même subatomiques, en soulignant l’erreur que nous commettons en attribuant la continuité à des phénomènes qui, selon eux, ne le sont pas. Si bien que ces «ondes gravitationnelles» ne sont sans doute pas des «ondes» au sens où nous l’entendons. Et je suis tenté, dans ce contexte, de transcrire par «alternances» qui exprime que le phénomène apparaît et disparaît alternativement.

Les sons S , X, Z  valent  pour un concept commun à nos formulations » rond, cercle, tour, cycle, alternance, alternative, période, fréquence» .

 

 

Le phonème transcrit par la lettre T fait partie des sons à transcription simple : c’est l’idée de «devenir», ou encore l’évocation du constat séquentiel et comparé des états consécutifs d’une réalité dimensionnelle en regard de l’écoulement du temps.

Le son  T vaut pour  «devenir «.

 

 

Le phonème transcrit par la lettre U espagnole (prononciation ‘ou’ en français)  est aussi un son à transcription simple et directe . Il exprime l’idée de «dépendance», c’est à dire de «non autonomie», comme nous le formulons.

Le son U  vaut  pour «dépendance «.

 

 

Le phonème transcrit par la lettre W.

Le son  W  est certainement le son dont les transcriptions sont les plus déroutantes, et traduisent la plus grande différence avec les idées véhiculées par ce que Russell a baptisé nos «mots-objets». Ce son est presque omniprésent dans la langue ummite. D’une certaine façon, c’est normal, puisqu’il véhicule le concept qui est l’expression la plus achevée du développement, c’est à dire «l’information». Non pas au sens médiatique, mais au sens néguentropique.

Pour bien comprendre l’idée véhiculée par ce son, je vous propose une petite expérience de pensée. Imaginons un enfant en très jeune âge qui, pour les besoins de notre exemple, vit en permanence, depuis sa naissance, dans une chambre d’un bleu uniforme, et tout ce qui lui est extérieur est bleu, du même bleu. Cet enfant reconnaît un environnement sans discontinuité, sans rupture, ‘monotone’ puisque le mot semble très adapté. Il ne sait pas que c’est bleu puisqu’il n’a pas d’élément de comparaison, de différenciation. Il ne sait pas ce qu’est une couleur, et nous serions bien en mal de le lui expliquer en restant dans son environnement et sans faire appel à son imagination. Dit autrement : en matière de couleur, base de notre exemple, son niveau informationnel est nul.

Si maintenant nous introduisons dans son champ de vision un objet jaune, l’apparition de cette couleur différente, associée à une réalité différente (l’objet) va nous permettre de lui apprendre à nommer ces 2 couleurs, à s’en construire une représentation mentale. En matière de couleur, son niveau informationnel aura progressé. L’introduction de cette autre couleur, constitue une nouveauté, une variation de son environnement et elle a, par son existence différentielle, je veux dire par la différence que son existence introduit, un contenu informatif.

Cette analyse est parfaitement justifiée, mais nos «mots-objets» ne véhiculent pas implicitement ces concepts. Cet exemple nous a ainsi permis de comprendre pourquoi les Ummites attribuent toutes ces idées, finalement très cohérentes, au seul son W .

Une remarque intéressante : le phonème W, est prononcé, en espagnol, à la manière anglo-saxonne, c’est à dire avec un son «évolutif» et non pas «tranché» ou «franc» comme un E ou K. Il est prononcé «oue» ou «ouw» qui porte, dans la prononciation elle-même une «variation», puisque la fin sonore du phonème n’est pas identique à son début. Je suis tenté d’y voir une «allusion figurative sonore» évoquant le concept véhiculé. Je ferai la même remarque à propos du doublement pour la «réciprocité».

L’idée du W est très souvent évoquée, spécialement à l’occasion des IBOZOO UU. Ceux-ci sont décrits, dans une présentation imagée, comme des poignées (au sens de ce que l’on peut tenir dans sa main) de flèches. L’idée de mouvement permanent de ces flèches (oscillations de faible amplitude, pour chacune) est donnée par une comparaison avec des libellules, insectes qui ont effectivement plusieurs ailes en mouvement permanent.

Ces oscillations de faible amplitude sont des «variations» angulaires permanentes, et en tant que telles véhiculent de «l’information» élémentaire (principalement la différentielle d’information dimensionnelle sur chaque axe ), dont le temps en particulier. Voir le chapitre temps.

Voilà pourquoi ces flèches, que les Ummites appellent «axes» s’appellent OAWOO, car elles sont les témoins et les supports «permanents ou sous-jacents (OA) d’information (W) entre les entités (OO) ( les IBOZOO UU ). Et on voit toute la puissance de cette sémantique, puisque le segment WOO peut aussi se lire «Nouveauté (W) inter entité (OO)», ce qui décrit les «apparitions» de «réalités dimensionnelles» par exemple comme l’électron, ou celle de la séparation de l’ovule dans EIWOO ( ovulation ) [voir ce vocable ].

Le son  W  vaut pour  «variation, nouveauté, information» .

 

 

Le phonème transcrit par la lettre Y.

La lettre Y  correspond, en espagnol, à la transcription d’un I long et légèrement ‘mouillé’ comme le ‘ill’ dans ‘famille’ en français. Il ne doit pas être confondu avec le II dans lequel en principe les 2 I sont franchement prononcés. Il est tout de même arrivé quelques fois que le son Y ait été transcrit par II. Je ne crois pas avoir rencontré l’inverse.

J’ai trouvé comme transcription «paquet, ensemble, groupe». Elle désigne aussi bien le rassemblement que la «forme» que ce rassemblement peut prendre. Un peu comme si nous disions un «sac». Il y a dans Y une notion d’occupation tridimensionnelle, pour le volume et en même temps une idée de groupement et de rondeur. C’est pourquoi le mot «paquet», bien que familier ou trivial, est celui qui représente le mieux l’idée, à mes yeux. Tout volume courbe fait intervenir Y, qu’il s’agisse de sphère ou sphéroïde ou de tuyau : YAA , dans lequel AA indique la symétrie, le caractère «régulier » du volume. Et quand les Ummites nous parlent de réservoirs YAA, nous pouvons nous les représenter sphériques ou cylindriques. Certainement pas anguleux. YAA sert aussi à désigner l’encéphale, la tête. Ne nous arrive-t-il pas d’évoquer que nous perdons «la boule», pour la tête ?

On trouve aussi Y dans la description des groupes humains en société : YU ou YUYI , au titre du regroupement, de l’ «ensemble».

Le son  Y  vaut pour «ensemble, groupe, paquet»

 

 

Le doublement des phonèmes.

 

Voilà pour toutes les lettres qui composent les vocables trouvés au long des documents. Il y a un autre signifiant, c’est le doublement d’un phonème, d’un son, ou d’une lettre si on raisonne en transcription terrestre écrite. Je précise que ce doublement est parfois mal discernable, la séparation des sons n’étant pas nette, si bien que lorsque le transcripteur est francophone, il nous rend compte de ce double son par l’utilisation de l’accent circonflexe. Il écrit Oyagâ pour la Terre. Le dactylographe espagnol qui, lui, ne pratique pas l’accent circonflexe pour prolonger un son, transcrit cette longueur par Oyagaa.

L’indication du doublement voulu du son est idéalement donnée par la transcription ROHO pour un segment rendu dans d’autres documents par ROO. Comme on l’a vu dans le chapitre «Comment j’ai trouvé», ce doublement prononcé du son  évoque la symétrie, et par extension logique la mutualité et la réciprocité, qui sont des formes de symétrie non mathématiques. Il évoque aussi une forme d’égalité. Je précise en ajoutant «sans discrimination», qui est une expression de l’égalité ou de la mutualité dans le choix.

Il est intéressant de constater toute la symbolique, éminemment pragmatique,  représentée par cet artifice «phonétique». Le doublement constitue une juxtaposition, ici sonore, qui se prête parfaitement à la prise en compte d’un «objet» double, comme symétrique. L’absence de son intermédiaire entre les 2 émissions facilite le rapprochement conceptuel porteur de la «réciprocité», de la «mutualité», de «l’égalité» ou simplement de la «symétrie». Et notre système écrit de transcription «latin» ne fait qu’ajouter à la force de l’évocation, mais ce n’est bien sûr qu’un pur hasard.

 

J’ai ainsi recensé 17 phonèmes et un procédé sémantique comme signifiants élémentaires de ce si curieux système linguistique.

A titre d’illustration de sa capacité évocatrice, je propose d’examiner quelques «segments» simples, et assez courants.

 

 

Quelques combinaisons courantes  ( par ordre alphabétique ).

 

Attention, je donne ci dessous la lecture spécifique possible et constatée de plusieurs groupes de concepts, que j’ai baptisés par ailleurs «segments» et que les linguistes appellent «sub-mots», dans la conception de nos sémantiques. Cela ne veut pas dire que la lecture doit toujours être faite selon cette architecture. Compte tenu du caractère relationnel de construction des vocables, ou assemblages descriptifs, une lecture différente est toujours possible.

 

 

AA            Ce  couple de sons, qui se lirait en langage brut » magnitude et

                   réciprocité» ou «magnitude et mutualité», se comprend en réalité «symétrie» ou «égalité» qui n’est après tout qu’un cas particulier de symétrie généralisée.

 

DI              Ce  segment n’a pas de signification spéciale. Il évoque  simplement

                  la variété des occurrences d’un phénomène ou d’une réalité dimensionnelle. On le rencontre souvent dans la partie «métaphysique», ou dans la logique tétravalente. On peut aussi bien le lire par «les manifestations diverses» ou la «variété des formes». Ce que nous formulons le plus souvent par «tout ce qui …» avec beaucoup moins de précision descriptive ou évocatrice, et une expression de logique aristotélicienne, car «tout ce qui..» exprime une exhaustivité. Alors que la formulation ummite «manifestations diverses» est ouverte, même à des   formes éventuellement non encore connues. Ce n’est pas péremptoire et dominateur, comme l'»impérialisme» de notre formulation !

 

DOO         Ce segment évoque le plus souvent la «mémoire», ou la

                  «mémorisation» en tant que faculté ou procédé de conservation d’informations. Le concept de mémorisation évoque une dynamique de substitution. Il faut d’abord qu’existe un fait ou une image à mémoriser. Il faut qu’existe aussi une structure capable d’emmagasiner, de stocker, de préférence sous forme condensée, une «image fidèle» de l’objet à mémoriser. Cette image sera obtenue par mise en forme des éléments de base constitutifs de la mémoire, en les faisant intervenir entre eux. Pour nous, par exemple, polarisation de transistors dans les ordinateurs, ou particules magnétiques sur une bande vidéo, ou processus neuronal dans le cerveau. Pour les Ummites, tout se rapporte en stade ultime à des effets combinés entre IBOZOO UU.

Mais l’important, c’est que la mémorisation et son support, la mémoire, font intervenir l’ «installation, la formalisation (D) de réalités dimensionnelles, prises mutuellement (OO)», ou encore que la mémoire, au sens de résultat de la mémorisation est «une manifestation (D) [à base] d’entités dimensionnelles combinées, mutualisées (OO)». Et il ne peut en être autrement. Cette description fonctionnelle est idéalement générale.

 

DU            Ce segment se lit, à l’état brut, par » manifestation forme (D) et

                  dépendance (U)». C’est ce que nous formulons par «lien, liaison et tout ce qui «attache». C’est pourquoi on retrouve ce segment dans DUII, qui désigne la couronne, la «ceinture»  qui entoure les nefs : DU = lien et II = enveloppe, limite, DUII = lien qui limite, qui enveloppe = ceinture ou couronne. On voit bien que la désignation ummite est purement relationnelle alors que nous manipulons des «mots-objets» et on sent bien qu’elle est beaucoup plus générale et pourrait qualifier tout autre chose, comme des remparts d’une ville, même s’ils n’étaient pas ronds !

 

DUU         Ce segment est très intéressant, car il fait référence à une

                  désignation qui nous est inhabituelle. Nous qualifions la découverte de Newton de «gravitation universelle» et les Ummites sont d’accord avec nous. Elle se manifeste par une attraction mutuelle ou réciproque, universelle c’est à dire qui s’applique à tout corps et que nous ne pouvons y échapper. C’est le sens porté par «dépendance mutuelle ou réciproque (UU)». Cette dépendance est un état, un potentiel. Ce n’est pas l’attraction elle-même qui en est la manifestation, l’apparence, la forme (D). Cette manifestation de dépendance mutuelle, c’est l’attraction universelle, ou plus couramment la «gravitation».

 

EE             Nous avons ici les idées de l’image mentale (E) d’une part et l’idée

                  de mutualité, de réciprocité, par le doublement. Un peu comme une «image mentale d’image mentale». C’est à dire la représentation mentale d’une perception ou d’une sensation. Cette représentation mentale est une abstraction, c’est l’équivalent d’un code qui remplace la «réalité» qu’il désigne. On trouvera aussi ce segment pour exprimer la «codification», c’est à dire la représentation abstraite d’une réalité ou la «modélisation» et le concept d’abstraction lui-même.

 

IA             J’ai retenu ce segment pour l’expression équivalente, dans la logique

                 tétravalente, à notre négation. On lit ici «différent, autre (I) importance (A)». Ou encore «différent d’important», c’est à dire peu ou pas important. Bien comprendre que la logique tétravalente c’est la non reconnaissance du tiers exclu. Or la négation est dans toutes nos langues l’outil d’expression du tiers exclu :  en parlant de couleur on dit c’est «noir» ou «non noir», et il n’ y a pas de possibilité tierce (principe du tiers exclu). La négation ne peut donc exister en langue ummite, et pour exprimer quelque chose d’approchant, les auteurs emploient toute une périphrase. Pour reprendre l’exemple de la couleur, pour un Ummite c’est ou «noir», ou «autrement que noir».

Pour revenir à IA, il faut donc le lire «autrement que important» c’est à dire «accessoire «, aussi bien comme adjectif que comme substantif.

 

IAI           Deux lectures sont possibles pour ce vocable : IAI que je transcris par

                 «Différent, autre (I) [que] grand (A) varié (I)», ou encore » variété (I) active, confirmée (A) de différences (I)». Ou encore IAI que je transcris par «variété (I) de nombreuses, importantes (A) différences (I)» Ce qui nous indique que les parfums, les odeurs, les senteurs (IAI) ne sont pas décrits en fonction des caractéristiques que nous leur prêtons à travers ce que nos sens nous font percevoir, mais en fonction de caractéristiques «objectivement  dimensionnables» [si je peux me permettre ce qui serait pris pour un pléonasme par les Ummites!], et ici une caractéristique de «magnitude» («autre que grand» = «petit») et une caractéristique de diversité. Un équivalent conceptuel pourrait être » Compléments ( au sens d’accessoires, non principaux ) variés ou divers». Les senteurs ou les odeurs sont en effet des objets de perception complémentaires à la vue, au toucher ou a l’ouie.

 

IAS             Ce vocable désigne tout à la fois le nombre «un», et «le deuxième».

                    C’est une des différences de la pensée ummite, au moins telle qu’elle nous est montrée et que je l’ai comprise. Il n’y a qu’une seule formulation. Elle évoque tout à la fois le ‘cardinal’ 1 et ‘l’ordinal’ 2 .Voir le développement dans le dictionnaire. La transcription brute de ce «vocable» donne  «Différent (I) de grand (A) [petit, accessoire] fréquence, (S)», ce qui correspond à ne pas donner de rôle précis à l’unité [se rappeler un langage indépendant du support de toute logique …] , mais un simple constat de magnitude, que l’on peut qualifier d’ «élémentaire» et de fréquence d’utilisation . Ma transcription est  « petit fréquent f , ou  « accessoire (IA) [d’utilisation] cyclique, fréquent[e] ou régulièr[e] (S)f.

 

IE              J’ai retenu ce segment à la fois pour l’idée de différence (I)

                  comparable à ce que je dis à propos de IA, et pour ce qu’il suppose de la vision ummite de l’Univers. Pour les auteurs de ces documents et selon ce qui transparaît dans la langue, nos sens nous renseignent (mal, mais c’est ainsi!) sur notre environnement en faisant surgir dans notre espace cérébral conscient des «images mentales» (E). Nos sens réagissent à des stimuli qui sont d’ordre dimensionnel, «mesurable» en quelque sorte, et ces images mentales ont donc une source «dimensionnelle». Ces images mentales en provoquent d’autres (I) qui leur sont rattachées et ce sont des sentiments ou des émotions : la colère, la peur, l’étonnement, etc… Ces images mentales, dont la source n’est pas directement dimensionnelle, sont appelées «autres (I) images mentales (E)» par opposition aux images mentales «natives, primordiales, dimensionnelles».

C’est ainsi que  IE  se transcrit par «émotion, sentiment».

 

II               Ce son double, qui se lit en direct «différence mutuelle ou

                   réciproque «, est intéressant car il constitue une autre illustration de l’expression de la «symétrie» par la juxtaposition sonore. J’ai trouvé sa signification par recomposition et non par déduction des textes. Ce segment exprime une symétrie à base de différences. En principe pas possible, selon nos expressions puisque la symétrie traduit une forme d’égalité, incompatible avec l’idée de différence. Et la seule solution logique à cette expression, c’est le concept de «frontière». La symétrie, qui est un concept logique, et non une réalité mathématique, est portée par l’évocation «de part et d’autre» de la frontière.

Je précise en prenant l’exemple de la frontière entre la France (F) et la Suisse (S). Nous faisons une première constatation, (F) est différent de (S). C’est une différence. «Symétriquement», «de la même manière», nous constatons que (S) est différent de (F). Nous avons donc bien deux différences qui sont «symétriques»,ou encore ces différences sont «mutuelles». Et ce double constat n’est possible qu’à travers une frontière, une limite, une séparation. La frontière, la limite sont des substantifs attachés plutôt à une géométrie plane. Les concepts ummites sont universels. J’ai donc rajouté le mot «enveloppe», qui traduit la frontière en termes de nos perceptions tridimensionnelles.

 

IUU           On a vu, un peu plus haut, que UU pouvait exprimer l’attraction

                   gravitationnelle, en tant que «dépendance mutuelle ou réciproque «. Il existe une autre forme d’attraction, qui donne la même sensation : celle d’un champ de forces non gravitationnelles. Pour les Ummites qui n’évoquent pas le champ électrique, le seul champ de forces qui ne soit pas directement gravitationnel, c’est un champ magnétique. Voilà pourquoi le «champ magnétique» est dit «autre dépendance réciproque». Il est vraisemblable que cette appellation recouvre en plus une réalité structurelle au niveau des ondes gravitationnelles et des IBOZOO UU.

 

 

OA             Ce segment apparaît très souvent, et ce n’est pas surprenant, car il

                   fait référence à un principe fondamental de la pensée ummite. Toute «réalité dimensionnelle» est constituée à partir de l’interaction de trains d’ondes gravitationnelles avec le «tissu» spatial universel que sont les IBOZOO UU. Ils en constituent la trame, le fondement, ce que les Ummites appellent à de nombreuses reprises  «l’ourdissage «. Toutes les réalités dimensionnelles, les êtres de l’univers ont donc un «soubassement», une trame qui constituent la «validation active, effective (A) de cet être dimensionnel (O)». Ce tissu constitutif est naturellement le témoin «en permanence» de cette réalité, il en est la partie la plus constante, permanente.

Ce sont les raisons pour lesquelles j’ai très souvent transcrit OA par «sous-jacent ou permanent».    

 

UA             On a ici un autre exemple de la combinaison de concepts

                   relationnels pour exprimer une réalité, non pas en tant que telle, mais dans ses implications. La lecture de UA se fait par «dépendance (U) validation active, confirmation exécutive ou effective (A)», c’est à dire que ce segment exprime la réalité effective, active de la dépendance.

Or par quoi se manifeste une dépendance effective ? Par quelque chose de vécu comme une contrainte, un incontournable, une nécessité, une obligation .

J’ai donc transcrit le plus souvent UA par obligation ou nécessité.

On comprend alors pourquoi la «loi morale» qui s’exerce universellement sur l’Ummite est désignée par UAA, car l’est la confirmation exécutive (A) des obligations (UA), autrement dit : ce qui s’impose effectivement et avec force !

 

UII            J’ai choisi ce segment qui est aussi un vocable, pour la différence de

                  formulation et de logique qu’il implique. En effet sa lecture donne «dépendance (U) et limite, frontière (II)». Là c’est le contexte qui m’a aidé à trouver et le résultat est intéressant : qu’est-ce qui est dépendant d’une limite ? au sens de l’enveloppement, n’oublions pas ? Eh bien !, c’est «l’intérieur». Notre formulation a complètement occulté les bases relationnelles de cette définition. Pour nous, intérieur et extérieur impliquent une frontière, une limite et c’est tout. Pas directement la dépendance. De plus, nous retrouvons ici la nécessité de notre logique aristotélicienne : il y a un «mot-objet» pour l’intérieur et un autre pour «non-intérieur», que nous formulons par «extérieur», plus «symétrique» et plus facile.

Les Ummites sont attachés à l’économie logique et verbale et la notion d’intérieur est la seule intéressante. Ils désignent donc l’intérieur par «dépendant d’une limite, d’une enveloppe». Ce que nous appelons l’extérieur c’est tout le reste, qui n’a donc pas lieu d’être défini (voir les travaux de Russell sur le concept de «tout» ). On va naturellement retrouver ce segment pour tout ce qui répond à cette désignation fonctionnelle ou relationnelle : autant l’intérieur, interne que l’internat.

 

US,UX      J’ai retenu ce segment (US) et son autre version orthographique

                  pour  l’originalité de la formulation qu’il représente. On le retrouve le plus souvent dans les description techniques et surtout dans un descriptif de l’espace. Si on considère les idées véhiculées, on trouve «dépendance (U) et cyclicité ou alternance (S)». En fait, comme on peut le vérifier dans les signifiants élémentaires, le son S évoque l’idée de cycle ou d’onde, d’ondulation. Et le segment US exprime le caractère dépendant des ondulations. Dépendant, mais de quoi ? Comme le contexte le suggère, il s’agit de la dépendance d’autres ondulations, de la formulation d’un «asservissement». Un système d’ondulations existe, et on le définit comme premier. Un autre existe que l’on qualifie de deuxième, et on observe que les ondulations, les cycles ou les ondes du premier se retrouvent dans le deuxième. On dit alors que le deuxième système d’ondes est «à cyclicité dépendante» du premier. C’est ce que nous transcrivons par le préfixe «iso» ( du grec isos = égal ) qui exprime une évolution d’amplitude ou de fréquence comparable et concomitante. C’est ainsi que l’on trouve ce préfixe dans les plissements (ondulations) isodynamiques de l’espace, ou encore dans la définition du référentiel local de l’espace, qui se doit d’être «iso-local».

 

UU            On a vu ce groupe à propos de la dépendance, aussi bien dans

                  l’acception des champs (de gravité ou magnétique). Il intervient aussi dans les désignations «sociales» en mettant en relief le caractère «mutuellement dépendant» des êtres conscients sur Ummo. L’idée exprimée est celle d’interdépendance, de dépendance mutuelle que nous allons trouver dans nos langues avec «socialisation»,  «coordination», «asservissement», entre autres.

 

XA             Ce segment apparaît souvent, principalement à l’occasion de

                   l’évocation des ordinateurs ou plutôt des «microprocesseurs spécialisés» qui «truffent» littéralement la vie des Ummites. La prise en compte brute des idées donne «cycle, alternance, onde, fréquence (X) et grand, important (A)», ce que j’ai rapidement transcrit par «haute fréquence», en conformité avec la description technique de leurs ordinateurs. On trouve aussi ce segment dans la description du champ magnétique alternatif haute fréquence (XAIUU ) de sustentation de la «cabine passagers» des nefs interplanétaires.

 

XAN          Je cite ce segment caractéristique des microprocesseurs, en

                   complément du précédent, avec la transcription «flux à haute fréquence». Mais notre langue est imprécise et on peut comprendre aussi bien que c’est le support ondulatoire du flux qui est à haute fréquence ( c’est à mon avis le sens du vocable ummite ) que le flux lui-même, c’est à dire l’échange d’informations. Pour utiliser une comparaison grossière et technique je dirai que dans le premier cas c’est la «porteuse» qui est à haute fréquence, et que, dans le deuxième cas, on ne s’intéresse pas à la porteuse mais au signal lui-même. En étant conscient que les Ummites parlent d’ondes gravitationnelles de fréquences très élevées, et que dans leur physique les 2 concepts semblent confondus.

 

XU            J’ai retenu ce segment, qui désigne la «main» pour sa capacité

                  évocatrice. En effet, sa transcription directe donne «alternance et dépendance». Nous sommes très loin de nos langues, dans lesquelles chaque concept ou chaque idée est véhiculé par un «mot-objet» propre. Les doigts de la main sont autant d’occurrences d’une même réalité, chacune séparée de ses voisines. Cet ensemble se manifeste donc par une suite alternée : doigts, espace, doigt, espace, etc.. Nous comprenons donc bien pourquoi la main peut être désignés par une série d’alternances. Mais les doigts ne sont pas indépendants : essayez de ne bouger qu’un seul doigt, par exemple l’annulaire ! Ces doigts sont en effet rattachés à la paume, ce qui les rend «dépendants» de leur fixation.

On va ainsi trouver ce segment chaque fois qu’une construction logique (conceptuelle ou dimensionnelle) évoque «l’embranchement», la «ramification», comme les doigts de la main. On le trouvera par exemple dans la désignation d’une forme de lézard, dont les pattes et le corps ont des mobilités comparables à celle des doigts de la main. J’imagine que si nous devions donner un nom ummite à nos crabes, ils comporteraient aussi le segment XU.

XUU          Ce dernier segment m’a paru intéressant du fait de sa puissance

                   d’évocation fonctionnelle. Sa transcription brute peut être faite de deux façons : soit  » Embranchements (XU) [comme des mains] et dépendance (U)» ou «Alternances (X) mutuellement dépendantes (UU)». Qui représentent deux expressions de la même réalité, celle de l’arborescence. En effet, chaque branche donne lieu à embranchement. Chaque embranchement (XU) est donc dépendant (U) des autres par son rattachement de base.

 

YAA            Je termine ce tour d’horizon par ce segment. Il est constitué des

                     idées brutes de » Ensemble, paquet, regroupement (Y) et symétrie de magnitude (AA)». Il évoque la sphéricité, la boule. Et par extension du concept de regroupement, le ‘réservoir’, tout en restant symétrique. L’idée portée par le son Y est celle du rassemblement, de la contention, sans forme géométrique imposée. Les Ummites donnent «sphéroïdal» dans un texte.

On trouvera ainsi la désignation d’une planète comme » réalité dimensionnelle (O) sphéroïdale (YAA )», mais impliquant l’idée de «condensation» des astronomes (rassemblement, concentration avec symétrie ), ce qui explique les traductions données par «astre froid» , c’est dire condensé.

On trouvera aussi NUUYAA pour exprimer les réservoirs (YAA) [pour les] flux (N) d’interdépendance (UU) [ l’approvisionnement est une caractéristique de la dépendance, et peut être mutualisé] . Je traduis ici par «les flux de socialisation». Ce sont ici des réservoirs tubulaires.

On trouvera aussi UYAA pour exprimer des «boules [associées à la] dépendance», c’est à dire des œufs.

On trouvera aussi, tout simplement, YAA pour exprimer la «boule» ou la «sphère cérébrale».

 

 

 

 

 

 

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