La métaphysique Oummite :
La métaphysique, comment peut-on la définir ? C’est le discours qui a trait à l’âme, à la conscience, à la vie après la mort, à Dieu ; par définition, la métaphysique transcende la physique, elle la dépasse. L’outillage scientifique est utile en métaphysique. En » théologie naturelle » par exemple, on utilise les armes de la logique pour prouver l’existence de Dieu, on utilise la connaissance de l’univers et des lois qui le dirigent dans le même objectif. Mais ce n’est pas suffisant pour atteindre, véritablement, la transcendance. Or, ce qui nous apparaît comme de la métaphysique dans les discours oummites traitant de l’âme, de la mort, de Dieu, n’en est pas vu de leur côté puisqu’ils ont acquis ces connaissances de manière scientifique, reproductible. De ce point de vue, ils ne font pas de métaphysique, seulement de la physique. Métaphysique est un terme inapproprié les concernant. Ils se déclarent agnostiques : seul ce qui est accessible à l’expérimentation compte.
Panorama schématique :
4 acteurs majeurs :
-Dieu existe, en tant qu’être nécessaire ;
-L’univers est composé d’une multitude d’univers différents. En réalité le pluriunivers est unitaire, mais composé d’une multitude d’aspects différents que l’on traduit, nous êtres humains, par des univers différents. La différence principale qui caractérise les univers entre eux provient de la vitesse de la lumière en leur sein, qui s’échelonne entre 0 et l’infini. Ces univers vont par paire, ils sont conjugués deux à deux.
L’univers se dit WAAM, le pluriunivers se dit WAAMWAAM : univers d’univers.
-L’âme existe (BUAWA) : elle se situe dans un autre univers, celui dont la vitesse de la lumière est nulle ;
-Un autre univers essentiel existe : l’univers des Consciences Collectives (WAAM BUAWE BIAEI ). Sa vitesse limite est infinie, sa masse est également infinie. C’est à la fois la demeure des âmes désincarnées, ce qu’on appelle l’au-delà – lui même à la fois paradis, purgatoire et enfer – et c’est aussi l’inconscient collectif que nous abreuvons en permanence et qui nous nourrit en retour d’informations subliminales capitales pour notre évolution. Et c’est encore bien plus, avec des fonctions que nous allons découvrir.
L’âme :
L’âme, qu’ils nomment BUAWA, est adimensionnelle. Elle vit dans un univers dépourvu de longueur, de largeur, de hauteur. Elle est aussi dépourvue de masse et d’énergie. Et le temps n’existe pas dans son univers. Dans ce sens on ne peut pas dire que l’âme soit éternelle puisque l’éternité fait référence au temps.
Elle existe, indestructible, à jamais, quoi qu’on ne puisse pas dire non plus qu’elle existe au sens ou ce qui existe pour nous est ce qui est observable : la matière, l’énergie. Bien qu’elle ne soit pas composée de matière, elle est capable de stocker, d’engranger de l’information : celle provenant de nos processus intellectuels ainsi que de nos émotions et de nos sensations multiples (vue, ouïe, toucher, odorat, goût, etc…).
Notons que notre langage est inapproprié pour décrire un tel état.
Une question essentielle est de savoir comment les Oummites l’ont découvert scientifiquement. Si l’âme possède ces attributs qui transcendent nos sens et nos instruments de mesure, comment ont-ils réalisé ce tour de force ? Comment explorer quelque chose qui, pour nos sens et nos instruments, n’existe pas ?
Les textes nous l’enseignent.
Tout d’abord rappelons un axiome essentiel : la science évalue l’existence d’un facteur en fonction des effets qu’il produit ; et l’âme produit bien des effets au sein de notre univers matériel soumis au flux du temps puisque nous existons. On peut ici faire une analogie avec la découverte des exoplanètes. Ces planètes extrasolaires sont inaccessibles à nos sens, et inaccessibles à nos télescopes les plus pointus. Seulement nous sommes capables de les détecter à partir des effets qu’elles produisent sur leur environnement, en analysant les oscillations de leur étoile, oscillations autour d’un centre de gravité qui traduisent indirectement la présence de planètes massives…
La découverte de l’âme sur Oummo :
NOI3, le scientifique oummite auteur de cette découverte majeure, avait détecté la présence d’atomes de krypton, profondément logés dans l’hypothalamus d’une jeune femme qui servait de cobaye, et les analysait.
Le krypton est un gaz rare, neutre, très stable, qui normalement n’interagit pas avec le milieu, même un milieu biologique vivant. Néanmoins, il est compréhensible que la présence de quelques atomes de krypton au fond du cerveau ait pu poussé la curiosité d’un scientifique et l’ait décidé à aller voir de plus près le comportement de ces atomes.
Le scientifique regardait sur l’équivalent d’un écran d’ordinateur la structure probabiliste des électrons de la couronne d’un des atomes de krypton sélectionné, observant les sauts quantiques d’énergie. Normalement, tout électron qui se respecte, et qui respecte les lois de la mécanique quantique, suit une fonction probabiliste, c’est à dire qu’il est régit par le hasard et qu’on ne peut pas mesurer à la fois sa position et sa vitesse, c’est le principe d’incertitude d’Heisenberg.
Or NOI3 découvrit avec stupeur que les électrons en question étaient distribués selon une loi simple, une fonction périodique. Mieux, les mouvements des électrons coïncidaient avec les impulsions nerveuses émises par le cortex de la jeune fille, impulsions qui entraînaient ses mouvements volontaires, des bras et des jambes par exemples, et non pas ses réflexes.
Par la suite, des mesures précises montrèrent aux Oummites que les mouvements électroniques précédaient d’un millionième de seconde les réactions neurophysiologiques de la patiente, autrement dit qu’ils dictaient des ordres à son organisme !
Par conséquent, quelque chose envoie des ordres au corps, le corps est comme téléguidé. Ces atomes de krypton jouent donc un rôle d’interface, d’antenne, un rôle capital. Les Oummites appellent ces atomes OEMBUAW : le péresprit (qui n’a rien avoir avec le péresprit spirite), cette chaîne d’atomes de krypton est un canal, une connexion qui relie le cerveau à l’âme. Ils l’appellent aussi le » troisième facteur » de l’homme, les deux premiers facteurs étant le corps physique et l’âme.
Par la suite ils découvrirent que l’âme se trouve non seulement à l’extérieur du corps, mais habite un autre univers, l’univers des âmes, WAAM BUAWA, que les Oummites décrivent comme un univers statique, gelé, de vitesse nulle, sans matière ni énergie, et qui contient en son sein toutes les âmes des êtres conscients et rationnels du pluricosmos, c’est à dire celles des hommes, les âmes des extraterrestres de notre galaxie, les extraterrestres des milliards d’autres galaxies, ainsi que tous les êtres conscients appartenant à la multitude des différents univers. Ils n’ont pas trouvé de connexion aquantique avec le WAAM BUAWA chez les espèces animales jusqu’à présent.
Chose importante : il n’existe aucune connexion entre ces âmes qui sont isolées les unes des autres, et elles ne peuvent échanger aucune information entre elles. A chaque âme correspond un et un seul lien avec un être vivant dans l’univers multiple.
La traduction de BUAWA, l’âme, d’après Jean Pollion, donne ceci : Contribution informative obligatoire à l’équilibre effectif ; on pressent ici une fonction transcendante de l’homme dans l’univers ; nous y reviendrons.
La conscience :
Nous avons donc une âme (les hommes en sont dotés, les oummites l’ont vérifié), qui vit en dehors du temps. Alors comment se représenter ce paradoxe, celui de notre conscience au jour le jour, piégée dans le carcan du temps, en connexion avec une âme pour qui le temps n’a aucune signification ? Pour cela, ils nous offrent quelques métaphores pour imager ce paradoxe :
L’homme-boudin :
Représentez-vous un petit homme immergé dans le temps, c’est à dire tout au long de sa vie. Et bien une manière de le représenter est de dessiner un boudin dont la tranche, lorsqu’on le coupe, a une forme humaine. Ce boudin représente toute la vie de l’homme. Autrement dit son âme, pour qui le temps n’existe pas, agit non pas sur le corps de l’homme au fur et à mesure que le temps passe, mais d’un coup sur toute la longueur du boudin.
Autre illustration pour comprendre que le temps n’existe pas pour l’âme bien qu’elle conforme librement la vie de l’homme dans le flux du temps :
Imaginez vous un tunnel souple en plastique transparent. Il fait nuit, et un homme marche à l’intérieur du tunnel avec une lanterne pour s’éclairer. Le tunnel est bien entendu la métaphore de sa vie sur Terre. Les meubles qui sont devant le bonhomme, dans le noir et que la lanterne n’éclaire pas, c’est le futur. Les meubles qui sont derrière lui forment les évènements du passé, et là on peut dire que l’homme est pourvu d’un rétroviseur : sa mémoire conserve une certaine vue du passé. Est-ce parce que l’homme ne voit plus les meubles qui sont loin derrière lui, ou bien qu’il ne voit pas encore les meubles qui sont devant lui dans le noir, que ces meubles n’existent plus ? Non. Le présent est cette lanterne qui dévoile la réalité, pas à pas, mais la réalité passée et future préexiste et demeure.
Alors, si le futur est déjà écrit, le libre arbitre est-il un leurre ? Non. C’est que l’âme a posé son tunnel sur la terre en une seule fois. Elle a d’abord vu la forme du terrain, les creux les bosses, les collines, les arbres et les rochers à éviter ; elle a vu les tunnels des autres humains se poser ça et là, elle a vu tout cela du haut de son intemporalité et a décidé librement de son chemin de vie. C’est évidemment difficile à concevoir et on ne peut que l’intuiter.
Une dernière métaphore sur l’âme et le temps :
Imaginez que vous regardiez une maison en face de vous, mais vous la regardez à travers un tout petit trou fait dans un carton, ce qui vous empêche de voir l’ensemble de la maison d’un seul coup d’œil. La conscience du corps, celle du cerveau biologique, ne découvre donc la maison qu’en balayant lentement toute la surface de la maison à travers le carton, car son champ de vision est extrêmement réduit. Par contre, la conscience de l’âme voit l’intégralité de la maison car elle n’a pas de carton devant les yeux.
Qu’arrive-t-il aux âmes des pécheurs, aux âmes damnées ? Que nous arrive-t-il après la mort ? Pour le savoir il faut aborder l’univers des Consciences Collectives, l’univers majeur de la Création.
L’univers des Consciences Collectives (WAAM BUAWE BIAEI)
Il recouvre toutes les fonctions du Paradis, et c’est beaucoup plus que le Paradis ; Il recouvre toutes les fonctions de l’inconscient collectif et c’est beaucoup plus que cela.
C’est l’univers le plus important de la Création.
L’univers des Consciences Collectives contient des millions de milliards de cellules qui sont des Consciences Collectives. Qu’est-ce qu’une Conscience Collective ? Dès qu’il existe une planète qui abrite la vie, dans n’importe lequel des univers multiples qui peuplent le pluricosmos, il existe, en relation biunivoque, une Conscience Collective qui lui est reliée.
Les Oummites ont vérifié sur Terre leur modèle. Ils ont mis en évidence notre âme, et (note 1) notre Conscience Collective. Nous sommes bien reliés à une Conscience Collective, qui est différente de la Conscience Collective de la planète Oummo.
Fonctions d’une Conscience Collective :
-Recevoir de la part de l’ensemble des êtres vivants, plantes, animaux, microbes, qui vivent sur la planète en liaison, des informations sur le milieu, sur le biotope.
-Recevoir de la part des êtres possédant une âme la totalité des informations engrangées par leurs âmes : sensations (vue, ouïe, toucher, odorat, etc…) émotions (joie, douleurs, plaisir,etc…), processus intellectuels…
On peut d’ailleurs noter que nous avons là un phénomène de redondance (avec l’âme) dans la mémorisation des informations.
De surcroît la transmission entre les êtres et la Conscience Collective agit dans les deux sens :
-la Conscience Collective transmet aux hommes, aux animaux et plantes les mutations souhaitées, il s’agit de l’évolution biologique, l’orthogenèse. On dépasse ici le simple cadre du Darwinisme…
Ce qu’ils nomment le BAYODU relie le génome d’un être vivant, homme ou animal ou végétal, à la Conscience Collective, par le biais de 86 paires d’ atomes de krypton. Ces grappes de krypton aquantique sont associées à l’ADN de chaque être vivant.
-la Conscience Collective transmet aux hommes, les patrons de formes :
Prenons l’exemple de la couleur. La couleur n’existe pas en tant que telle, ce n’est qu’une perception psychologique, le substrat de la perception est en réalité un train d’ondes électromagnétiques. Idem pour l’apparence matérielle des choses, qui n’est qu’une illusion. Imaginez un briquet dans votre main : vous ne touchez pas sa surface, car en réalité il existe de grandes distances entre les atomes du métal et les nuages électroniques de l’épiderme. Comment cela se fait qu’il ne tombe pas alors ? C’est à cause de la répulsion entre les charges électriques négatives. Ce briquet a une apparence compacte ? En réalité les noyaux atomiques constituant le briquet sont séparés entre eux dans les mêmes proportions que les soleils. Vous allumez le briquet. Comment la lumière de la flamme arrive-t-elle au cortex ? Elle n’arrive jamais, ce sont des impulsions codées, des messages électriques envoyées par le nerf optique qui parviennent au cerveau, et c’est lui qui décode le message et construit un scénario mental.
Revenons à la couleur. Une onde électromagnétique correspond à la couleur jaune par exemple. Il suffit que sa fréquence change et votre œil percevra du rouge ou du bleu. Si sa vibration change encore de fréquence, nous allons la capter comme de la chaleur, ou bien des sons. Le monde extérieur est une illusion fabriquée par notre cerveau. Celui-ci fabrique une représentation mentale du monde en appliquant sur la perception des ondes électromagnétiques, qui sont la seule réalité de notre univers, une sorte de programme fourni par la Conscience Collective, qui va permettre de monter une scène de théâtre et de visualiser et de ressentir le monde, un monde finalement entièrement virtuel.
-la Conscience Collective transmet aux hommes, de façon subliminale, les patrons de comportement :
Comme un gigantesque ordinateur (2), la Conscience Collective qui engrange tout ce qui se passe sur Terre, est programmée pour traiter cette information au mieux, suivant une programmation intégrant les lois morales cosmiques. Et la Conscience Collective nous retransmet le résultat de ces traitements qui nous donnent des orientations pour nos vies, c’est notre fameuse petite conscience, ou intuition, ou notre fameux ange gardien. Ces recommandations de vie s’adressent au subconscient et nous laisse par conséquent notre libre arbitre. Ceci paraît idéal, mais les Oummites nous signalent qu’il existe comme une imperfection dans le système : la Conscience Collective ne réagit pas en temps réel, ce qui fait que les conseils qu’elle nous envoie ne sont pas toujours adaptés à la situation que nous vivons. De la même façon que l’établissement d’un bilan comptable correct nécessite d’attendre la clôture comptable et ne peut se faire au jour le jour, l’établissement et la compilation des règles adaptées de comportement nécessite un traitement dont le résultat correct n’est pas immédiat.
Autres fonctions de la Conscience Collective :
– C’est le lieu de vie des décédés : on peut se représenter la Conscience Collective comme une unité centrale cosmique qui permet de traiter l’information, et qui permet aux âmes de traiter leur propre information, c’est à dire de vivre, d’exister. Une âme esseulée ne peut vivre, il lui faut un processeur de traitement, soit le cerveau biologique, pendant la vie, soit les capacités de la Conscience Collective après la mort. Sachant que ces capacités sont infiniment plus puissante que celles de notre petit cerveau, et que d’autre part la Conscience Collective dispose d’une somme d’informations sans pareil sur terre, il devient compréhensible d’affirmer, comme le font les Oummites, que c’est une pure joie de s’intégrer à la Conscience Collective. Sauf au cas où l’âme a librement choisi des comportements erronés, qui ne sont pas en adéquation avec les lois morales cosmiques. Un telle âme, qui a fauté, ne peut pas être intégré telle quelle directement dans la Conscience Collective car son information engrammée est viciée et perturberait le magnifique esprit collectif. Il se passe donc pour cette âme un processus de reconformation, et c’est ce processus qui, d’un point de vue subjectif pour l’âme en question, peut lui apparaître lent, douloureux, horrible : c’est en fait l’équivalent de l’enfer et du purgatoire. La mort, pour une âme juste, est vécue comme une libération pour un Oummite. C’est quand nous vivons que nous sommes morts, disent-ils. A la mort, nous sommes libérés de notre esclavage, esclavage qui est inscrit dans la traduction du mot oummite désignant l’âme: BUAWA ou contribution informative obligatoire. En fin de vie, lorsque l’âge a dégradé les fonctions phonatoires et télépathiques des Oummites, et donc ne leur permet plus de communiquer décemment et participer activement à l’activité sociale, cela arrive entre 90 et 120 ans, les couples oummites décident d’aller rejoindre l’esprit collectif et se suicident dans la joie…c’est une forme d’euthanasie cérémonielle.
– la Conscience Collective permettrait aux décédés de nous adresser des messages subconscients ;
– la Conscience Collective permet un phénomène courant chez les Oummites, rare et sporadique chez nous : la télépathie.
Note 1 : Les Oummites n’ont pas pu vérifier directement l’existence de notre Conscience Collective faute d’outillage adapté sur Terre. Néanmoins, divers observations les poussent à postuler son existence.
Note (2) : il existe une analogie frappante entre la gestion informatisée de la planète Ummo et le fonctionnement de la Conscience Collective, analogie qui correspond parfaitement à la forme de pensée unitaire qui anime les Oummites :
Les Oummites tentent de reproduire une gestion des habitants sur le modèle de fonctionnement de la Conscience Collective. Un ordinateur central recueille en permanence un maximum de données sur la vie des individus, sur l’écosystème planétaire, sur l’ensemble des réseaux artificiels ou naturels ayant une importance dans la bonne marche de la vie planétaire. Cet ordinateur est programmé selon un modèle idéal de ce que doit être la vie individuelle et collective ; en fonction des données recueillies, intégrées, il planifie la vie des habitants, les fonctions de production, et régule l’écosystème général. Un quorum de sages, secondés par des hommes de science, améliorent le modèle. Une fonction importante de la société est le recueil de l’information et sa traduction en connaissances.
La télépathie :
Les Oummites sont télépathes. Et, d’après eux, nous avons tout l’équipement nécessaire pour l’être également. Si nous ne l’utilisons pas c’est parce que les réflexes synaptiques ne se sont pas développés, faute de nous être préoccupés d’utiliser cette faculté.
En préambule, précisons qu’il n’existe pas de connexion directe, pour un être conscient, entre son âme et la conscience collective. En fait il existe deux canaux de transmission distincts, du cerveau vers l’âme ainsi que du cerveau vers la conscience collective. Et il est nécessaire d’assimiler cela pour expliquer l’enchaînement des flux qui sont mis en jeu lors du processus particulier qui est la télépathie.
Prenons un exemple : un interlocuteur A adresse ses pensées verbalisées à un interlocuteur B. Après une mise en condition rapide, une autosuggestion qui a pour fonction d’atténuer les stimulations de l’extérieur, l’âme de A adresse un message au cerveau A. Le cerveau A relaie ce message à la Conscience Collective.
A l’intérieur de celle-ci s’établit la connexion avec B. La Conscience Collective adresse le message au cerveau B. Le cerveau B relaie le message vers l’âme de B.
Ces flux traversent instantanément des frontières entre plusieurs univers, l’univers des âmes, notre univers, et l’univers des Consciences Collectives.
En 1962 en Australie, les Oummites ont mené des expériences de transmission télépathique entre des Oummites et des Terriens. Cette expérience toute simple, si elle fonctionnait, démontrerait en fait qu’il existe une connexion entre la Conscience Collective d’Oummo et la Conscience Collective de la Terre.
Cela n’a pas marché, certainement à cause de l’échec de la télépathie entre humains, et nous pouvons nous demander si depuis la divulgation de cet échec des progrès n’ont pas été effectué dans ce domaine.
Les Oummites disent qu’ils n’ont jamais pu vérifier d’interconnexion entre Consciences Collectives différentes, et leurs recherches sur Terre ont pour but, entre autres choses, de répondre à cette question.
Comment ont ils découvert l’existence de la Conscience Collective :
Encore une fois, il s’agit d’une découverte scientifique liée à des atomes de krypton logés dans le cerveau possédant un comportement non quantique. Les Oummites s’aperçurent que des atomes particuliers – d’autres atomes que ceux du péresprit qui assure l’interface avec l’âme – recevaient le même message, quel que soit l’individu, et au même moment, quelle que soit la distance entre les individus.
Description physique de l’univers des consciences collectives :
Si on pouvait jeter un œil à l’intérieur de l’univers des Consciences Collectives, on verrait des filaments et des nodules, un peu comme des neurones et des synapses, formés d’une matière ayant la densité d’une étoile à neutrons. Ici, la matière n’est pas constituée d’atomes mais de particules fortement comprimées sans électrons, donc sans charges électriques. Ces filaments oscillent en ondes stationnaires, synonyme d’informations. Cet univers est constitué pour moitié de matière et pour autre moitié d’antimatière. La vitesse de la lumière y est infinie, ou proche de l’infini. Sa densité d’information moyenne est celle d’une feuille d’un livre. Sa masse est infinie. Il existe en son sein des millions de millions de Consciences Collectives.
De surcroît, cet univers possède la faculté de façonner tous les autres univers. Par exemple La formation des singularités dans notre univers (galaxies, étoiles, planètes) provient des perturbations que nous provoquent l’univers adjacent au nôtre, lui même perturbé par son voisin, et ainsi de suite en remontant jusqu’à l’univers de Consciences Collectives qui est la cause première de toute singularité, donc de toute manifestation, dans l’ensemble des univers créés. L’univers des Consciences Collectives agit sur les autres univers par le biais de ce que les Oummites nomment la masse imaginaire.
La masse imaginaire n’est pas imaginaire au sens premier, elle est bien réelle, elle est imaginaire au sens mathématique. C’est un état de la matière qui est autre, symétrique de la notre d’une certaine manière puisque sa vitesse est infinie à énergie nulle, et sa vitesse plancher, la plus basse, est égale à la vitesse de la lumière au sein de chaque univers. Cela, entre parenthèses, évoque les tachyons décrit par Einstein, ces particules permises par les équations qui seraient dotés d’une vitesse infinie ; et à qui on devrait fournir une énergie infinie pour les ralentir jusqu’à la frontière de la vitesse de la lumière.
La fonction d’évolution du vivant :
Les Oummites nous disent que le darwinisme qui orienterait les espèces vers un perfectionnement progressif à base de mutations aléatoires et de la sélection naturelle n’est pas une explication suffisante. Si cette théorie était valide, nous devrions constater des involutions, des modifications du génome qui engendreraient des régressions, des mutations mortelles ou handicapantes. Et dans le cas de la couleur des insectes qui adoptent exactement la couleur de la feuille, par exemple, nous devrions assister à des mutations régies uniquement par le hasard et qui donnerait lieu à des insectes oranges, rouges, jaunes, bleu, etc… Bien sûr, seuls les plus camouflés survivraient par le biais de la sélection naturelle, mais les anormaux devraient naître également, en quantité, et nous devrions observer leur apparition, ce qui n’est pas le cas. Invoquer le hasard c’est comme si tirer au hasard sur les colonnes du Parthénon en Grèce, au lieu d’enlaidir les péristyles, enrichissait les colonnes d’élégantes caryatides, cela est illusoire.
Le BAYODU :
Quelle est leur explication des lois de l’évolution ? D’après eux il existe sur chaque télomère chromosomique une chaîne d’atomes spéciaux, le BAYODU, dont la fonction est de relier le génome d’un être vivant à la Conscience Collective par le biais de 172 atomes de krypton aquantique, 86 paires en fait (le krypton serait associé à l’ADN par un mécanisme inconnu aujourd’hui).
Ce BAYODU contient plusieurs sous systèmes :
– d’abord sont codées, à l’aide de 86 atomes, et ce pour chaque chromosome, toutes les possibilités existantes d’êtres organiques qui peuvent se réaliser dans la nature, tous les plans de construction dans la totalité de notre univers. Ces atomes sont comme des pendules qui fonctionnent à l’unisson. Les Oummites ont vérifié que le synchronisme entre toute les espèces vivantes, et même entre la Terre et la planète Oummo, est absolument parfait.
– les 86 atomes restant, par chromosome, ont une fonction dynamique : ils captent en premier lieu l’information issue du cytoplasme, qui les renseignent sur le milieu, et en second lieu ils altèrent les chromosomes, en tant que de besoin et en suivant les codifications préétablies et permises du génome fournies par leurs compagnons kryptoniques appariés.
C’est ainsi que l’évolution se produit toujours dans un sens positif : l’orthogenèse.
Alors comment le cytoplasme peut-il receler de l’information sur le milieu ? Là, malheureusement, les textes sont incomplets, il manque manifestement des lettres, mais ce qu’on y apprend va sans doute vous rappeler une théorie, et faire revivre la mémoire de quelqu’un décédé très récemment.
La mémoire de l’eau :
Premièrement ce sont les atomes d’oxygène de l’eau cellulaire qui subissent une excitation de leurs couches orbitales électroniques en fonction de ce que l’organisme vivant capte du milieu électromagnétique ambiant : la couleur des algues et des rochers par exemple pour un crabe. L’atome de krypton dynamiseur est en mesure de capter cette information provenant du milieu extérieur via l’atome d’oxygène.
Deuxièmement, les atomes d’hydrogène de l’eau contenu dans le cytoplasme de la cellule captent une gamme de radiations électromagnétiques : notamment sur la fréquence de l’hydrogène. La mémorisation des variations radiatives seraient accusées par intervalles de temps de l’ordre d’un milliers d’années. Les atomes d’hydrogène de l’eau cellulaire, à la fois récepteurs et mémoire, contiendraient donc des informations depuis l’apparition de la vie sur la planète.
Le rapport est incomplet, on ne sait rien du mécanisme mettant en relation l’atome de Krypton contenant la codification des mutations possibles, et l’atome de Krypton dynamiseur, informé du milieu. On peut imaginer qu’il se produit quelque chose comme une interrelation entre les deux atomes qui déclencherait de la part de l’atome dynamiseur un choix de mutation et le lancement de l’ordre de mutation adressée au chromosome porteur du code génétique.
On ne sait rien non plus du rôle joué par la mémorisation des variations de rayonnement dans le spectre de l’hydrogène interstellaire.
Mais cette capacité de mémorisation de l’eau nous évoque forcément les travaux de Jacques Benveniste, directeur de recherche à l’Inserm, et dont la théorie avait fait les gros titres il y a une dizaine d’années, le chercheur s’étant fait laminé par la communauté scientifique bien pensante alors que ses résultats ont été par la suite reproduits par des laboratoires indépendants.
Le rôle du krypton cellulaire paraît donc essentiel au développement des formes vivantes pour leur mise en relation avec la Conscience Collective. Si son rôle était mis en évidence par la communauté scientifique, il est certain que le dossier Oummo prendrait une toute autre dimension, et la connaissance pure connaîtrait une nouvelle phase d’enrichissement, prélude à un bouleversement paradigmatique. Pour réaliser un pas en avant dans cette direction, Jean Pollion a pris la décision courageuse de réaliser une première expérience. Mise au point par lui-même et un physicien canadien, elle consiste à asphyxier en krypton un milieu cellulaire et observer ce qui se passe. Si les cellules meurent ou dégénèrent c’est qu’effectivement le krypton joue un rôle essentiel dans la croissance des cellules vivantes, ce dont personne ne s’était douté aujourd’hui. Cette expérience est en cours.
Dieu :
On sait très peu de choses sur Dieu (WOA) à travers les lettres, parce qu’ils nous disent que WOA est véritablement transcendant.
Extraits :
Notre agnosticisme nous pousse à nous abstenir de définir et de sonder quelque chose d’aussi transcendant que WOA.
Nos penseurs n’essaient pas de spéculer autour de l’essence de ce qui n’est pas accessible, par exemple WOA.
Les Oummites sont agnostiques : doctrine selon laquelle tout ce qui est au delà du donné expérimental est inconnaissable, autrement dit tout ce qui est métaphysique par définition.
Que nous disent-ils encore de WOA ? Il est adimensionnel. Il coexiste avec la réalité ultime. On ne peut pas dire WOA fut, ou WOA sera, mais WOA est. Il est le seul être pensant qui ne déforme pas la réalité ultime en pensant à elle. Nous, habitants de l’univers, nous sommes cocréateurs de l’univers, notre pensée participe à l’élaboration de l’univers. La pensée de Dieu ne modifie pas l’univers en train de se créer, en quelque sorte Dieu le laisse libre.
Il n’y a d’ailleurs pas de rituel dédié à Dieu, ni de culte. La seule traduction d’un amour et d’une vénération de Dieu existe sous la forme de l’amour fraternel, et dans la sévérité du compromis social. Ne connaissant pas Dieu, ils s’abstiennent de lui rendre grâce et transposent cette énergie dans le suivi au plus près des lois morales déclinées en lois sociales.
Ils nous reprochent à ce sujet notre anthropocentrisme. Nous avons trop tendance, disent-ils, à nous figurer Dieu comme un homme, barbu, et surtout nous lui prêtons trop de comportements et de raisonnements humains. Pourquoi Dieu tolère-t-il le mal ? c’est un leit-motiv qui revient dans toutes nos interrogations, qu’elles soient chrétiennes ou musulmane. Or WOA est par essence inaccessible à l’entendement. Il est transcendance pure. Et notre questionnement sur Dieu, (qui est en fait un questionnement sur l’homme, on devrait dire pourquoi l’homme tolère-t-il le mal ?) est sans objet. C’est comme si une race étrangère à l’homme se posait la question : pourquoi l’homme pleut-il ? du verbe pleuvoir. Cela n’a pas de sens, ce serait attribuer à l’homme des qualités et des fonctions qu’il n’a pas, qu’il n’a jamais eu, qu’il n’aura jamais.
Oummowoa : l’homme Dieu d’Oummo
Dans leur histoire, et dans l’histoire d’autres peuples de la galaxie, les Oummites ont connu des hominiens très particuliers, qui traduisaient une avance en terme d’évolution sur le reste des habitants, car ils possédaient dans leur cerveau une liaison kryptonique supplémentaire : une liaison non quantique avec Dieu, en plus des liaisons non quantiques avec l’âme et la Conscience Collective. Cette liaison est de type informatif, c’est à dire qu’affleurent à l’esprit de ce plusqu’homme les lois divines les plus sublimes, ce qui n’empêche pas ce plusqu’homme de rester libre de ses décisions. Ce surhomme, ou cette surfemme, possède un corps physique tout à fait semblable aux autres hommes et femmes normales, mais il se distingue par une incapacité génétique à se reproduire (autrement dit il naît toujours de parents normaux), par une grande intelligence, et surtout par cette connaissance innée des lois morales.
Cette naissance particulière survint une fois sur la planète Oummo. Cet homme-Dieu, qu’ils appelèrent Oummowoa, expérimenta le OIXIOWOA : l’accès au stade ultime de l’évolution du cerveau biologique.
Oummowoa est arrivé à un moment de leur histoire situé grosso modo entre notre renaissance et notre XX ème siècle en terme de développement technologique. Sinon, la naissance de cet être est survenu vers l’an 1500 (traduit en années terrestres) après l’édification du premier gouvernement planétaire sur Oummo. On peut penser par certains indices que cela s’est situé voici 3500 ans terrestres, mais sans réelles certitudes.
L’histoire de tel êtres charismatiques et dont la moralité est exemplaire provoque souvent des remous dans les sociétés dans lesquels ils sont plongés, ne serait-ce que parce que les autorités religieuses et politiques font souvent preuve d’un manque de morale. Et c’est ainsi que l’histoire d’Oummowoa ressemble fort étrangement à celle de Jésus, c’est à dire qu’il fut un gêneur pour sa civilisation et qu’il finit condamné à mort et torturé.
Oummowoa faisait partie des nombreux esclaves chargés de construire une centrale d’énergie solaire sous le règne de la despotique et cruelle WIE1. Lors de cette période, Oummowoa eut d’innombrables sujets de discussions avec son entourage, des causeries, dont 1200 ont été enregistrées sur des rouleaux de DOROO, décrits comme des bandes optico acoustiques, l’équivalent d’une cassette vidéo.
19 de ces causeries, TAAU, sur un ensemble de 1200, nous sont données en exemple, et leur tonalité est très proche de celle des évangiles.
Extrait :
TAAU 340 UAA
Vous n’aurez d’autre objectif suprême tout au long de vos vies sinueuses que d’essayer de respecter et aimer les autres hommes. Si vous ne parvenez pas à cela, vous pouvez considérer que votre fugace passage sur Oummo aura été un échec.
Si, lorsque ton frère souffre, ton affectivité ne s’émeut pas,
Si, quand ton frère est dépourvu de moyens, tu n’essaies pas de l’aider,
Si tu ne t’identifies pas à ses problèmes et si tu n’essaies pas de les comprendre, n’attends pas que WOA considère ton âme conforme à l’image que sa grandeur a d’elle.
Recherché par la police pour ses causeries séditieuses, Oummowoa a fini par se livrer lui-même. Il fut Inclus dans le tristement célèbre » Groupe 5 » composé de personnes sélectionnées pour servir de victimes dans des expérimentations scientifiques, selon l’ordre de WIE1, qui exigea qu’on recherche le procédé de mise à mort le plus douloureux. Son épiderme et sa moelle épinière furent l’objet d’une vivisection.
Et c’est là qu’intervient une des particularités les plus exemplaires de ce type d’homme-dieu :
Alors que le processus de torture était en cours, Oummowoa disparut, son corps se volatilisa. 7 témoins visuels assistèrent à la dématérialisation, et furent ensuite condamnés à mort par la régente hors d’elle.
Cette dématérialisation est longuement expliquée dans les textes. Il s’agit d’un phénomène physique parfaitement compris par les Oummites. L’explication qui nous en est donnée est que la fonction pensante et consciente de cet homme-dieu atteint, à un moment paroxystique, un tel degré de puissance que la Conscience Collective à laquelle il est connecté est mise en danger, et déclenche son rapatriement de force au sein d’elle même. Les hommes sont des capteurs d’information pour la Conscience Collective, au même titre qu’un micro capte les sons et les envoient à un amplificateur qui les traite. Là nous assistons à une sorte d’effet larsen, à cause d’un micro trop sensible, qui met l’amplificateur et les baffles en danger. On peut aussi avancer que l’homme-dieu, dont les processus intellectuels et émotionnels sont captés par la Conscience Collective, met la libre et graduelle évolution de celle-ci en danger puisque à travers l’homme-dieu filtrent les pensées de WOA.
Tout cela pose des questions sur notre propre histoire Chrétienne. Pourquoi l’histoire de Christ précisément ? Parce que les Oummites ont mis en évidence une parenté étroite entre Oummowoa et Oyagaawoa, l’homme-dieu d’Oyagaa, Oyagga signifiant la Terre, cet homme-dieu étant le Christ. D’une part sa doctrine déborde en grandeur et en profondeur par rapport aux idées philosophiques développées par les autres grands prophètes ; ensuite il est le seul prophète qui a eu l’immense culot de se faire passer pour le fils de Dieu. Les autres entendent des voix, entrent en transe mystiques. Jésus non, il affirme » qui me voit, voit mon Père » ; » le Père est en moi, et moi dans le Père » ; Jésus est le Verbe de dieu dit St Jean. Cela n’illustre-t-il pas à merveille une connexion informative avec le Créateur ?
Les doctrines sont également semblable, les Oummites signalent que Jésus n’a jamais prétendu fonder une Eglise, et que la chrétienté a été construite par des hommes…
Pour conclure, il y a un parallèle frappant entre la dématérialisation d’Oummowoa et l’ascension du Christ devant témoins 40 jours après sa crucifixion. Oui mais, objecterez-vous, la crucifixion a tué Jésus, qui a ressuscité entre temps, ce qui est une différence notable ! FAUX, disent les Oummites qui ont beaucoup enquêté sur l’histoire chrétienne, y compris en terres d’Israël, d’Egypte et de Jordanie. Faux pour plusieurs raisons. La première leur est apparue en étudiant l’histoire du Sindon, le saint-Suaire.
L’Eglise aurait découvert en 1898 par le biais d’une étude scientifique que le suaire, le véritable suaire d’après les Oummites, était imprégné d’un sang provenant d’une personne en vie, et non pas d’un cadavre. Ceci impliquant donc qu’il n’y a pas eu résurrection, le miracle suprême et fondateur de l’Eglise. Sur ce fait susceptible de désorganiser la chrétienté, le clergé décida de fabriquer un faux suaire qui sera obtenu en 1928 à partir d’un moule en fer chauffé à 230°.
L’emprunt de documents capitaux :
Les Oummites revendiquent d’avoir emporté des objets historiques et archéologiques ayant trait à la vraie vie de Jésus. Ces objets démontreraient que le parcours historique de Jésus n’a pas été conforme à celui que l’Eglise nous a inculqué. Ces pièces à conviction (des rouleaux et tablettes notamment), si elles étaient révélées publiquement, déstabiliseraient l’Eglise et une partie de la société civile. Les Oummites les rendront à la Terre lorsque celle-ci sera en mesure de supporter le choc culturel de cette révélation.
Remise en cause pour l’Eglise :
Il n’y a donc pas d’envoi direct du Fils ordonné par Dieu le Père puisque la naissance du Christ à cette époque particulière est due au hasard. Et Jésus aurait pu naître femme, ou mille ans plus tôt ou plus tard : la loi biologique de l’évolution dit qu’un OEMIIWOA doit naître un jour, sans dire l’endroit sur la planète ni la date.
Le Christ n’est donc pas venu pour sauver les hommes du péché originel, ce dernier n’existant pas, il est venu pour informer (ce qui peut dans certains cas se comprendre comme » sauver » lorsqu’une civilisation se dirige vers une catastrophe par exemple, ce qui n’était manifestement pas le cas à l’époque du Christ). Pas de péché originel, pas de résurrection, pas de rachat collectif, (il n’y a pas matière à rachat puisqu’il n’y a pas de péché à l’origine), pas de virginité de la mère du Christ, un ancien testament hors sujet, et pour conclure : une tromperie historique à propos du suaire et de la vie de Jésus maintenue par l’Eglise, cette dernière étant au courant, au moins en partie, des faits allant à l’encontre du dogme qu’elle promulgue. Dans ce cadre, la déstabilisation de l’institution ne fait plus aucun doute.
Les futures naissances d’hommes-dieu :
Quand un homme-dieu est né, les Oummites nous apprennent qu’il se produit un effet de rejet, la Conscience Collective n’autorise plus aucune naissance d’OEMIWOA sur la planète avant un temps extrêmement long qui se chiffre dans une fourchette de plusieurs millions d’années.
Lorsque cette durée s’est écoulée, renaissent alors des hommes-dieu. Tout comme le premier, ils n’ont pas de descendance, ils ne peuvent se reproduire, et tout comme le premier ils ne meurent pas de vieillesse, ils se dématérialisent à un moment intense de leur vie. Plusieurs siècles plus tard, les naissances se sont fait tellement nombreuses que la race humaine d’origine est en voie d’extinction. Les Christs s’évaporent, tandis que les homos Sapiens se reproduisent de moins en moins… Un beau jour, la planète se retrouve vide, l’humanité a terminé son cycle d’incarnation, la Conscience Collective a atteint une certaine forme d’apogée et … ce qui se passe ensuite reste un mystère.
Les lois morales, le bien et le mal :
Les lois morales existent, en dehors de nous, elles ont une existence palpable et sont aussi présentes et nécessaires à l’existence du cosmos que les lois physiques qui déterminent l’attraction des corps et la chimie du carbone. A la différence des lois physiques, elles ne sont pas de nature déterministes, l’homme n’est pas obligé de s’y soumettre. L’homme est libre. Les lois lui sont soumis, de différentes manières, et il est libre de les accepter ou non.
De plus les lois ne sont pas les mêmes pour tous, elles sont adaptées au niveau d’évolution de chaque individu, ainsi qu’au niveau d’évolution de la société au moment présent de l’histoire. C’est comme si l’homme captait seulement les lois qui sont accordées à lui, par un effet de gabarit d’antenne.
Comment ces lois réflexives sont-elles introjectées dans le réseau social humain ? Par deux biais :
– par le biais de la Conscience Collective qui, on l’a vu, traite l’information que les hommes vivants lui envoient, la digère, la reformule selon les lois morales cosmiques et réinjecte ces informations au réseau social, de manière subliminale, subconsciente, afin que l’homme en ait connaissance mais qu’il ne soit pas obligé de s’y soumettre afin de conserver son libre arbitre.
– Par le biais des hommes-dieu, OUMMOWOA, OYAGAAWOA… De tels hommes sont nécessaires à la bonne évolution d’un réseau social, afin d’amener véritablement à la conscience de l’homme ces lois universelles, de manière explicite. Les Oummites disent que c’est encore un problème de physique. Si ces hommes-dieu n’existaient pas, les sociétés humaines auraient tendance, malgré les messages de la Conscience Collective, à involuer, à s’autodétruire, l’entropie menacerait. La certitude que tout va bien se passer n’est d’ailleurs pas forcément acquise après que l’homme-dieu a effectué sa mission. Regardons ce qui se passe ici et maintenant…
La signification du bien et du mal :
La réponse Oummite est que le mal existe bel et bien, mais pas sous la forme anthropomorphique qui nous est familière. Le mal absolu est l’anéantissement. Le bien est la conformation totale aux lois morales cosmiques. Le mal est l’entropie, le bien est la néguentropie.
L’entropie est une perte d’information. C’est le désordre qui prend de l’ampleur jusqu’à un vide total de toute substance.
Le contraire de l’entropie, la néguentropie, peut être définie comme un gain d’information. Tout le vivant fait partie d’un processus néguentropique, c’est ce qui distingue l’animé de l’inanimé.
L’univers multiple qui se construit répond à un processus néguentropique. Toute conduite entropique freine son évolution, remet en cause sa trajectoire nominale vers oméga.
Remarquez que l’homme étant libre, la Conscience Collective étant libre de son parcours évolutif, l’Univers multiple étant finalement un grand être doué de liberté, l’anéantissement est toujours possible : l’anéantissement d’une planète, d’une galaxie, d’un univers…
Les Oummites attirent notre attention sur l’interdépendance du vivant qui a des conséquences incalculables du point de vue moral. Un homme qui fait une bêtise sur terre, qui désobéit aux lois d’amour cosmiques, non seulement nuit à son entourage, mais perturbe l’ensemble du réseau social terrestre, ainsi que tous les réseaux sociaux extraterrestres en freinant la bonne marche de l’univers multiple vers son épanouissement. C’est pourquoi les Oummites sont très durs vis à vis d’eux mêmes, et très sévères vis à vis de nous : car nous sommes reliés, nous sommes les nœuds d’un réseau cosmique, et tout ce que fait un individu rejaillit sur tous…
La vie après la mort :
C’est quand nous sommes vivants, que nous sommes morts. Nous participerons aux joies de l’existence et de la connaissance de façon incroyablement plus forte quand nous serons morts, en profitant des capacités de traitement de l’information de la Conscience Collective, en lieu et place de notre cerveau, et en profitant de l’information en provenance des centaine de milliards d’expériences humaines préalablement vécues.
La fonction transcendante de l’homme dans le cosmos :
Au sein de l’univers multiple, l’univers des Consciences Collectives fait figure de patron. C’est le cerveau du pluriunivers, et c’est aussi ses mains qui façonnent la totalité des univers, par le biais de la masse imaginaire qui influence la structure physique des univers en développement.
Le pluriunivers est un grand être issu de la pensée de Dieu, un grand être libre qui se réalise, qui évolue vers un point de fusion de consciences que nous ne pouvons même pas envisager, et qui se réalise grâce à une boucle de rétroaction de type cybernétique. Dit simplement, le grand univers autocapte de l’information sur ce qui se passe en son sein, et corrige et affine les actions qu’il entreprend en fonction des résultats obtenus, et en fonction de son intention, son plan de construction. C’est un feedback essentiel à son évolution, exactement de la même façon que nos yeux regardent ce que nos mains font quand elles donnent naissance à une poterie en argile. Si une déviation est constatée par rapport à l’intention, un processus de correction est entamé. Le physicien et épistémologue Ervin Lazlo, dans sa théorie de la dynamique sub quantique, a mis en évidence que l’univers a besoin d’un feedback pour évoluer dans la bonne direction ; ce qui implique obligatoirement l’existence d’une physique informative et donc d’une vitesse quasiment infinie pour véhiculer certaines informations. Les Oummites disent exactement la même chose.
Le grand univers capte se qui se déroule à l’intérieur de lui par de multiples capteurs, qui sont les yeux, les oreilles, tous les sens, et tous les cerveaux des hommes et des hominiens qui le peuplent. C’est notre rôle de capter pour le service de l’univers. Le rôle que notre âme doit jouer, au mieux de ses capacités, est une contribution informative pour l’univers des Consciences Collectives, cette contribution est obligatoire à la réalisation du Grand Œuvre. Quand nous visualisons du jasmin, nous le touchons, nous le sentons, pour notre plaisir crois-t-on, mais le plaisir est un miroir aux alouettes, c’est pour le service de l’univers global que nous percevons, le plaisir étant incitatif.
Notre rôle n’est pas seulement passif, il ne consiste pas seulement à regarder et à transmettre ce que nous voyons au grand cerveau collectif : nous sommes cocréateurs de l’univers, nous participons, par nos pensées et par nos volontés, à la définition de l’objectif en quelque sorte. L’univers sera ce que nous en ferons.
L’homme pense donc je suis, dit l’univers….Cet aphorisme résume bien la fonction transcendante de l’homme dans l’univers telle que vu par les Oummites.
Les IBOZOO UU :
Abordons un point de physique fondamental, sans oublier que la métaphysique oummite est une physique avancée. L’IBOZOO UU est, d’après eux, le constituant ultime et fondamental non seulement de la matière, mais de l’espace, du temps, et de toute la création, un constituant que l’on retrouve dans chacun des univers du pluricosmos, y compris dans l’univers des consciences collectives et celui des âmes.
L’énorme différence avec nos conceptions tient au fait que l’IBOZOO UU n’est pas du tout assimilable au plus petit grain de matière qui puisse exister comme le quark, ou bien une sous particule du quark. L’IBOZOO UU n’est pas localisable dans l’espace. Quelque soit l’instrument utilisé ou la finesse du microscope ou de l’accélérateur à particules, il n’est pas possible d’accéder à L’IBOZOO UU, d’observer un IBOZOO UU.
Il existe seulement en tant que modèle mathématique fonctionnel : cela signifie une chose essentielle : nous n’accéderons jamais à la réalité ultime et sous jacente, même avec les meilleurs instruments du cosmos ; la réalité est approchable par une progression asymptotique, mais jamais atteignable ; elle est et restera hors de portée du genre humain.
L’IBOZOO UU n’a ni masse, ni localisation spatiale, ni énergie. On peut se le représenter comme un faisceau de flèches, un genre d’oursin qui comporterait des axes qui ne se touchent pas pour exprimer leur indépendance. L’IBOZOO UU n’a pas de signification en tant qu’entité unique : il ne peut s’envisager que par paires.
Ce sont les variations des positions axiales entre deux IBOZOO UU qui sont porteuses de sens. Ce sont elles, ces variations angulaires, qui créent la matière, l’espace, le temps, dans une construction à 10 dimensions. Au passage, soulignons qu’en 1967, date de publication des lettres sur les IBOZOO UU, les 10 dimensions sont une nouveauté totale, la théorie des supercordes n’apparaît qu’en 1980 qui fait apparaître elle aussi 10 ou 11 dimensions.
Ce modèle est différent du nôtre aussi sur un autre point : la construction oummite du modèle de l’univers est discontinue, discrète. Alors que Notre Continuum spatio-temporel défini par Einstein est, comme son nom l’indique, continu ; le temps, les distances, sont conçues comme des grandeurs continues. Seule la matière est quantifiée, ou en voie de quantification (la gravitation de l’est pas encore).
Or les Oummites disent que l’univers est complètement discret physiquement.
Prenons l’exemple du temps. Le temps oummite comporte un intervalle minimum, le temps avance par paliers, comme la trotteuse d’une montre qui avance pas à pas, tic tac. Pareil pour l’espace tridimensionnel : il existe une distance minimum entre deux objets de l’espace physique, une distance qu’on ne peut raccourcir. Entre deux IBOZOO UU, c’est un intervalle angulaire entre deux axes correspondant à la même dimension qui fonde la temporalité ou l’espace ou la masse. La plus petite unité de temps ou de distance correspond à la plus petite variation angulaire entre deux axes appartenant à deux IBOZOO UU connectés.
Ce qui pose par ailleurs des problèmes d’outillage mathématique pour les physiciens qui plancheraient sur un tel concept, le calcul intégral par exemple n’étant plus fonctionnel sur un discontinuum spatio-temporel. Aujourd’hui les outils mathématiques de manipulation d’un n-espace discret restent à compléter.
En résumé :
L’IBOZOO UU est l’entité élémentaire cosmique composée par un faisceau d’axes orthogonaux qui ne peuvent se couper entre eux, lié à d’autres IBOZOO UU par des relations de caractère angulaire et qui forment les dimensions : 3 dimensions spatiales, une pour le temps, et 6 dimensions pour la masse et la charge.
Les métaphores imagées :
La théorie des IBOZOO UU flanque par terre le concept particulaire de la matière. Nous croyons dur comme fer en la réalité, au niveau le plus fin de la matière, d’une particule existante en tant que telle. Et nous l’imaginons se déplacer et traverser l’espace d’un point A à un point B. Les Oummites affirment que cela est erroné : la réalité est un océan d’IBOZOO UU. Deux IBOZOO UU sont connectés entre eux à un moment donné, et leurs variation angulaire génèrent la particule que nous observons dans notre univers. La particule se déplace ? en réalité c’est qu’un troisième IBOZOO UU a subi une variation angulaire, la particule devant se comprendre comme la matérialisation d’un point onde qui se propage au sein des IBOZOO UU.
Imaginez que la particule soit une ampoule électrique allumée. La particule se déplace, est-ce l’ampoule allumée qui s’est déplacée ? Non, c’est qu’il y a une guirlande d’ampoules, que l’ampoule allumée s’est éteinte, et que l’ampoule voisine, adjacente, s’est allumée, en donnant l’illusion vu de loin que la lumière avance, alors qu’il ne s’agit que d’une succession d’ampoules qui s’allument et s’éteignent.
A l’école, les Oummites ont coutume de dire aux tout petits enfants, que les IBOZOO UU sont comme une infinité de libellules dont les ailes ne sont jamais superposables, toutes orientées selon des axes différents.
Les IBOZOO UU adressent toute l’étendue de l’univers multiple : ne nous forgeons pas une représentation mentale d’ensembles d’IBOZOO UU, ou chaque ensemble constituerait un des univers du pluriunivers. Non, un IBOZOO UU peut participer à la matérialisation d’une particule de notre corps, et simultanément participer à la matérialisation d’une particule d’une autre galaxie, d’un autre univers, tandis que certains de ses axes génèrent l’espace et le temps ici et là.
Le voyage intersidéral :
Cette théorie des IBOZOO UU leur donne accès à d’autres univers, à notre univers couplé ainsi qu’à d’autres univers. Leur nef discoïdale, en générant une pression intense associée à un champ magnétique élevé, provoque dans l’enceinte du vaisseau un changement d’axes des IBOZOO UU, une inversion corpusculaire qui se traduit par la dématérialisation de notre univers de la nef, et une rematérialisation de celle-ci ailleurs, dans un autre repère tridimensionnel.
Les travaux terrestres en physique issus de la conception oummite :
Outre les travaux célèbres du physicien et astro-physicien Jean-Pierre? Petit – qui a réussi notamment a introduire le second univers couplé dans l’équation de champ d’Einstein, l’équation fondamentale de la cosmologie, d’après les indications portées sur les lettres oummites – d’autres physiciens de par le monde tentent de transformer ces indices en science de qualité. Une liste spécialisée en physique sur le site ummo-sciences.org permet l’échange d’idées et si certains scientifiques craignent de divulguer leur véritable identité, et de mêler le nom d’Oummo à leurs travaux, d’autres publient leurs résultats. C’est le cas du canadien Benedictus Servant par exemple qui a réussi à reformuler la théorie des IBOZOO UU, qu’il a nommé nœuds d’axes orientés, et à retrouver les résultats de la Relativité restreinte : vitesse de la lumière déduite de l’inversion des axes d’espace et de temps, dilatation du temps, contraction des longueurs.
La langue :
La langue et la logique sont des instruments extrêmement importants, nous disent les Oummites, pour explorer l’univers dans toute sa complexité, et pour traiter des objets sans dimension, comme l’âme notamment, ou la télépathie.
Concernant la langue et la logique, nous apprenons que nous, Terriens, sommes très mal outillés (il ne s’agit pas du français seulement…) . Et que cela peut avoir des conséquences néfastes sur notre évolution, et pas seulement dans les sciences dures comme on pourrait le penser au premier abord, mais sur tous les terrains : philosophiques, religieux, sociologiques, politiques, etc…
Cela a été je dois dire une grande surprise pour moi, de voir que la critique qu’ils portaient sur notre civilisation comportait un chapitre important sur les langages. S’agissant des malversations du système économique, ou bien du développement néfaste d’armes thermonucléaires, cela se conçoit très bien. Mais s’agissant du langage et de la logique, c’était une nouveauté intrigante.
Extraits de la lettre D112 de 1974 sur les méfaits de la logique aristotélicienne :
Déjà mes frères, dans différents messages qui vous ont été adressés, firent allusion, bien que superficiellement, aux causes des crises qui secouent toute la culture de la Terre. Crise dans les conceptions philosophiques parce que les penseurs de la Terre ont découvert que la logique Aristotélicienne et sa dialectique sémantique ne leur suffit pas pour faire face aux problèmes les plus transcendants de la vie et de l’univers puisque, bien que cette même logique avec ses marges d’erreur reste parfaitement valide devant les problèmes de la pensée quotidienne, de la sociologie domestique, de la technologie et de quelques parcelles de la science qui concernent seulement la macrophysique et la macrobiologie, elle déformera terriblement la vérité quand cet instrument logique prétendra s’appliquer aux problèmes théologiques, psychologiques, microbiologiques, cosmologiques et sociologiques en général. Cette distorsion se traduit en schémas scientifiques et sociopolitiques variés qui induisent les partisans de l’une ou l’autre conception (toutes les deux déformées) à entrer en conflit. (…)
Mais si le temps accumulé graduellement (l’information) est traité incorrectement (nous voulons dire en utilisant des voies logiques insuffisantes pour l’appréhender) et que l’utilisation de ces bases sémantiques pauvres altèrent ces données, le réseau de connaissances résultantes (système politique, religieux, moral, scientifique) finit par donner une image fantasmatique du monde sous-jacent, de la réalité. S’il ne s’ajuste pas à lui, ceci provoque premièrement la désillusion, l’angoisse ou l’anxiété, et ensuite la fuite irréfléchie et sans projet sérieux d’objectifs vers d’autres formes de vie et de pensée plus commodes et par conséquent encore plus irrationnelles(…).
Mais ils ne peuvent s’étonner que les premiers résultats de cette crise démolisseuse soit le terrorisme, l’évasion de grands nombres d’adeptes hors des grands systèmes idéologiques vers des mouvements sectaires naïfs et dogmatiques de caractère superstitieux.(…)
Quelle est la langue oummite et quelle est leur logique ? Voyons ce qu’il nous proposent afin de mieux comprendre les écarts et les enjeux :
L’histoire :
Dans les 1300 pages dactylographiées, on trouve un certain nombre de mots oummites, écrits avec notre alphabet, et dont la traduction nous est donnée. On a pu ainsi recenser environ 1350 vocables. Diverses tentatives de compréhension plus fine du langage qui se cachait derrière cela ont été tenté sans succès. Y compris auprès de linguistes espagnols. Antonio Moya Cerpa a réalisé un catalogue de 403 vocables, une sorte de lexique en fait, publié dans l’ouvrage d’Antonio Ribera : les extraterrestres sont il parmi nous ? L’ufologue Darnaude, a transmis ce dictionnaire pour étude à Don Antonio Vidal Lamiquiz professeur de linguistique à Séville en 1978, ainsi que les lettres. De la langue espagnole utilisée dans les lettres, le professeur dira qu’il s’agit d’un pur Castillan émanant de moines trappistes docteurs en philosophie, et qu’il constate une véritable prouesse linguistique. Par contre, concernant la langue oummite, il avouera ne pas avoir assez de matériel à sa disposition pour pouvoir tirer quelque conclusion que ce soit.
Jean Pollion, un scientifique de langue française – comme il reste anonyme on ne sait pas s’il est Belge ou Suisse (ce n’est pas anodin si 2 ans après la publication de son travail il reste encore dans l’anonymat, c’est qu’il n’existe pas meilleur moyen de compromettre une carrière scientifique que de porter un intérêt plus que poli aux ovnis)… il se définit comme un informaticien concepteur de systèmes, ayant fait neuf années d’études après le bac, a fait un travail incroyable : 5000 heures pour décrypter leur mystérieux langage, à partir de la pierre de Rosette que les Oummites nous ont laissée au fil du temps.
Il est parti du principe que cette langue risquait de n’avoir aucune parenté avec les nôtres et que pour l’étudier il fallait abandonner les outils classiques de la linguistique et se concentrer sur le plus petit facteur commun qui pouvait exister, c’est à dire l’équivalence entre signifié et signifiant.
Au bout de plusieurs années de recherche, Pollion qui s’est immergé profondément dans la culture oummite afin de s’imprégner au mieux du contexte, a découvert le truc :
Chaque son, qui se traduit par une lettre, équivaut à un mot-fonction. Chaque mot oummite est une concaténation de mots-fonction relationnels qui portent une signification. Il n’y a pas de grammaire, pas de syntaxe, pas d’articles, pas d’adjectifs, pas d’adverbes, pas de désinences : il y a des règles d’assemblage et un réservoir de 17 soncepts, (néologisme) 17 briques de base, 17 fonctions relationnelles, que l’on agglutine comme les briques d’un légo, pour construire le monde.
Nos langues, d’après le mathématicien et linguiste Bertrand Russel, se basent sur l’utilisation de mots-objets. Un lapin, une maison, un chapeau sont des mots-objets. Or le langage oummite n’utilise que des fonctions relationnelles.
Prenons un exemple.
Chapeau est un mot objet. Couvre-chef serait le mot-fonction correspondant a coutume de dire AJH. On ne nomme plus d’après une étiquette objet, mais d’après la fonction que remplie l’objet dans le contexte de la communication. Une voiture transportant des gens, s’appellerait transporteur. Une voiture tractant une remorque s’appellerait véhicule tracteur par exemple.
Le langage est décrit en terme de relations et de connexité, il s’agit d’une pensée fonctionnelle sans aucune parenté avec l’ensemble des langues terrestres.
Dans l’exemple du Couvre-chef et du chapeau (quelque chose qui entoure ce qui sert à gérer le corps. (IIYA)) le couvre-chef est un mot-fonction incomplet puisque chef est un mot-objet. En fait il faut se livrer à une gymnastique effrayante Pour obtenir un pur mot-fonction dans notre langue qui n’est pas constituée pour cela.
La logique :
La logique imprègne notre conception du monde. Elle est beaucoup plus qu’un simple outil mathématique car la logique s’immisce dans nos langues et dans les raisonnements que nous appliquons ensuite à toutes les facettes des activités humaines.
Cette logique nous vient des grecs qui l’ont pour la première fois formalisée, et tout particulièrement d’Aristote, d’ou le nom de logique aristotélicienne.
Les trois postulats de la logique Aristotélicienne sont :
– le principe d’identité (on ne peut simultanément être et ne pas être) ,
– le principe de contradiction (si un objet du monde est pourvu d’une caractéristique, il ne peut avoir simultanément la caractéristique opposée) ;
– le principe du tiers exclu (un énoncé est vrai ou faux mais il ne peut pas être dans un troisième état, c’est binaire) ;
Les Oummites s’inscrivent en faux – et là vous pouvez observer que j’utilise la négation – contre le principe du tiers exclu et le principe de contradiction.
La logique Oummite n’est pas binaire, elle est tétravalente c’est à dire qu’elle se fonde sur quatre valeurs de base qui excluent toute forme de négation.
Pour l’anecdote, un célèbre auteur américain de science-fiction, A.E.Van Vogt, a été visionnaire sur ce sujet, puisqu’il a écrit dans les années 50-60 le monde des non A, qui racontait les expériences d’un type qui, en dépassant la logique Aristotélicienne, se voyait doté de pouvoirs supranormaux et entreprenait de changer le monde.
Principe de la tétravalence oummite :
Soit A et B deux ensembles de réalité ontologiques opposables : en logique aristotélicienne on dirait qu’il n’ y a que deux possibilités A est vrai, donc B est faux ; ou A est faux et B est vrai, non A = B ; non B = A.
En logique tétravalente cela donne :
-Vrai : (A inter non B) ce qui a été vérifié et a une existence ;
-Faux (non A inter B) ou image mentale non vérifiée ; c’est la traduction de la négation courante : une idée qui n’a pas été validée expérimentalement ;
-Vrai et faux (A inter B) ; c’est typiquement la traduction de la phénoménologie quantique : une indétermination conduisant à deux états superposés dus à la nature quantiques des phénomènes ; on ne sait pas quel état va émerger, et potentiellement les deux états coexistent simultanément. C’est le poisson quantique. (c’est toute la difficulté d’appréhension du monde quantique qui est par essence paradoxal : c’est la dualité onde-particule, le principe de non séparabilité ou d’intrication … ).
– Non vrai et non faux (non A inter non B) vrai en dehors du waam , ou ce qui relève du non dimensionnel comme l’âme et les sentiments ;
Cette logique étendue pourrait non seulement servir de fondement dans le développement de l’intelligence artificielle, dans le développement des mathématiques de pointe et de langages formels qui permettraient d’aborder autrement la philosophie ou la théorie de la connaissance, mais les Oummites nous disent qu’elle est absolument indispensable pour traiter correctement la masse d’informations générée par notre société, et en déduire des solutions plus adaptées à la résolution de nos problèmes. Ce n’est pas tant le fait que notre langue véhicule des mots objets, qui n’en finissent pas de s’entasser, qui soit réellement un handicap, c’est la structure logique inhérente aux langues qui est le véritable vice caché. La logique binaire enferme la pensée… Cela nuit au développement des sciences, de la philosophie, et surtout cela suscite une pensée dogmatique, quelque soit le domaine, la religion, l’économie, la politique. Cette pensée dogmatique, basée sur le tiers exclu et sur la négation, réduit de par son formalisme les possibilités d’expression. Et ce de manière inconsciente et sous-jacente. Nous avons tous cette tendance à transformer toute opinion, toute hypothèse un tant soit peu valable en système établi, donc en vérité. Or ce qui n’est pas vrai est faux, donc ce qui n’est pas le modèle établi du moment se voit attribuer cette valeur faux. C’est là réellement le point faible de notre civilisation, et les Oummites, en faisant référence aux travaux de Bertrand Russel sur la refonte du langage (langage mathématique, théorie des types avec Whitehead) ont soulevé un point extrêmement intéressant, un de plus.
Proposition d’étude :
Il pourrait être judicieux, en supplément des travaux à mener sur la logique tétravalente et ses applications, de réaliser un travail interdisciplinaire (historiens, sociologues, logiciens) sur les méfaits de la logique Aristotélicienne dans notre civilisation, travail centré non pas sur les mathématiques et la technologie, mais sur la sociologie et la politique.
Questions :
Concernant le modèle métaphysique dont la description nous est donnée, des questions viennent à l’esprit car la description n’est pas complète. Outre celles déjà référencées dans mon livre » ummo, un Dieu venu d’ailleurs » paru chez JMG éditions en oct 2004, voici mes dernières en date :
– A partir de quand, dans le cycle du développement embryonnaire, un fœtus est-il connecté à son âme ? (problème sous jacent de l’avortement)…
– Notre époque est celle du début des manipulations génétiques. Lorsque l’on crée un animal inexistant à l’état naturel, par pure voie manipulatoire, cet animal (ou ce végétal) est-il relié normalement à la conscience collective ? Autrement dit, le nouveau génome artificiellement obtenu est-il préexistant dans les plans de constructions de l’atome de krypton codeur ? Si oui, la croissance kryptonique du BAYODU s’effectue-t-elle ensuite normalement ? Si non, la chimère a qui l’on a donné la vie est-elle reliable à BUAWE BIAEI ? Si la chimère n’est pas reliable mais demeure vivante, constitue-t-elle un danger pour l’écosystème planétaire ?
– Quand un OEMIIWOA gagne la Conscience Collective par voie de dématérialisation, sa connexion avec le pôle d’information cosmique WOA perdure-t-elle ? ou plus exactement est-elle recréée à l’intérieur de la Conscience Collective ou bien via son âme ? (à mon avis, non, car il me semble que ce serait réactualiser l’effet qui a engendré un danger pour la Conscience Collective…)
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