Cartas de Ummo 1967-1969
- Descripción
Descripción
Cartas de Ummo 1967-1969
UMMO : une certaine lecture des textes.
© 2003 Godelieve Van Overmeire
deuxième partie : de 1967 à fin 1969
en bleu : les citations des textes d’Ummo
en rose: les citations d’autres sources
ANNEE 1967
Fernando Sesma Manzano ne convenant plus en tant qu’interlocuteur Terrien valable aux yeux de ceux de Ummo, ne sera plus gratifié que d’une dizaine de pages en 1967, et pour la suite il n’aura plus qu’à sucer son pouce. Car Sesma n’en fait qu’à sa tête n’est-ce pas? Toute la pression qu’on a tenté de lui faire subir semble glisser sur la carapace non pas de son indifférence, mais de son intérêt généreux envers tout ce qui est E.T. en général, parmi lesquels ceux d’Ummo ne figurent qu’au même titre que les autres.
Mais ces derniers ne l’entendent pas ainsi, ils tiennent à occuper une place de choix: n’ont-ils pas adressé des documents nettement plus riches en enseignements et nettement plus intéressants que ce que font leurs autres «frères» de l’espace? N’ont-ils pas mis Sesma en garde contre des êtres malintentionnés envers l’humanité terrestre? Mais Sesma fait fi des conseils, des exhortations, de tout: il les aime tous, pourvu qu’ils soient d’outre-espace, des Pléiades, de Cassiopée ou de Xhout Xhi Plout (clin d’œil à mes compatriotes, quelques uns doivent savoir). Sesma sera donc puni et privé de récréation ummite.
Dans le groupe BURU pourtant, d’autres recevront maintenant les informations, ponctuées de multiples appels téléphoniques. Pour ma part je commence par Monsieur Campo. Je n’ai aucune information à propos de cette personne, que ce que je lis dans les textes sous «Vous qui êtes expert en Sciences Sociales et l’homme en contact avec les Universités Américaines plus qu’avec celles de votre Pays, VOUS NE DEVRIEZ PAS FAIRE MURIR UNE CRITIQUE MANQUANT DE COHERENCE. «
Courrier reçu par monsieur Campo.
- données physique sur l’astre de provenance, langage, mathématiques, unités, gouvernement, organisation sociale, religion, prélude à l’arrivée sur Terre avec finalités et buts, liste de personnes contactées, mise au pilori des Terriens qui prétendent avoir rencontré des Extraterrestres.
L’astre de provenance :
Tout à coup, alors que durant l’année 1966 ceux d’Ummo ont confirmé à plus d’une reprise que IUMMA est WOLF 424, ils se mettent à douter d’eux-mêmes tout en donnant la faute aux Terriens et écrivent : «Malheureusement les erreurs commises par vous en ce qui concerne la mesure des distances, sont dans de nombreux cas et selon les divers catalogues d’étoiles confectionnés par vous supérieures à 15%. Nous croyons cependant que notre IUMMA peut quand même être cette étoile que vous avez enregistré sous le nom de WOLF 424 car ses coordonnées ressemblent à celles que nous vous avons indiquées.» N’est-ce pas une forme déguisée d’avouer que les auteurs dépendant de ce que nous avons catalogués et de ce qu’ils peuvent trouver dans «notre» documentation sur Terre? Nous ne devons pas non plus perdre de vue que l’Espagne possède l’Encyclopédie la plus étendue, la plus vaste, la plus grande du monde.
mathématiques : base 12
Ne seraient-ils pas un peu Britanniques ces gens d’Ummo? Ou les descendants des Français ayant vécu sous Charles VII ? Nos mesures, avant d’être normalisées, étaient aussi souvent à base de 12, il en subsiste des tas d’exemple dans notre vie quotidienne : la demie douzaine d’œufs par exemple…
liste des personnes contactées :
Alors que nous avons uniquement connaissance des écrits ummites à partir de l’année 1966 et pratiquement uniquement entre les mains de Sesma, monsieur Campo peut lire dans le courrier qui lui est adressé : «Jusqu’à maintenant et sauf en de rares occasions, nos contacts se sont réduits à des hommes de Science (des purs chercheurs et quelques ingénieurs) à qui nous avons apporté quelques intéressants éléments sur la physique, la biologie et la psychologie, ainsi que quelques procédés techniques d’application industrielle qui, comme par exemple dans un cas concret : A.W.R. d’Atlanta (USA) fut acceptée et brevetée avec surprise car on croyait qu’il s’agissait d’un scientifique excentrique et original.»
Tout cela est fort intéressant, mais ces gens là ne se sont jamais manifestés, et je suis du genre sceptique. Quelqu’un aurait-il pris la peine d’identifier A.W..R. à Atlanta? Et l’objet du brevet? Toutes mes tentatives pour localiser une firme de ce nom ont échouées. Quelqu’un a-t-il été plus chanceux ou plus perspicace? D’avance vous me voyez ravie d’en apprendre plus.
Cependant, il y a une petite contradiction de temps entre ce que le «dactylographe» a écrit précédemment et ce qui est affirmé dans la lettre reçue par Campo, puisque cette lettre dit en «nommant» les personnes contactées : «Perito Mercantil de Madrid . Il accepta moyennant une rémunération, de nous accorder son aide pour taper les documents. (Cette circulaire est tapée à la machine par cette même personne) Un jour nous accepterons qu’il fasse des déclarations sur cette expérience. Déclarations que nous jugeons pertinentes. (premier contact février 1966.)«. Mais déjà le 15 janvier ce personnage envoyé par Deii 98 venait sonner à la porte de Sesma pour lui montrer les photos tridimensionnelles, n’est-ce pas? Ou alors, c’est qu’il y avait déjà au moins «deux» employés terrestres.
mise au pilori de ceux qui auraient rencontré d’autres extraterrestres.
«Ces dernières années, à cause de l’apparition dans l’atmosphère terrestre des U.F.O. ou O.V.N.I. ou vulgairement Soucoupes Volantes, la fantaisie des hommes de la Terre a débordé tant que se multipliaient dans la presse les fausses nouvelles concernant ces phénomènes. Ce qui est beaucoup plus grave, c’est l’apparition dans de nombreux pays d’individus comme Georges Adamski en 1952, Daniel Fi ou la norvégienne Edit Jacobsen en 1954, qui juraient avoir eu des relations avec des êtres originaires d’autres planètes.»
On remarque que l’individu Georges Adamski, dont Sesma s’était fait le fervent défenseur, est cité en premier comme imposteur. Au même titre d’ailleurs que Daniel Fry, et cela ne m’émeut pas le moins du monde et j’aime encore bien le nom qui lui est donné de Daniel Fi ! Quant à Edith Jacobsen on la retrouvera dans la partie chronologie de mon site en 1954, le 20 août en NORVEGE, Oeydalen (Mosjeon)
Serait-ce la même personne qui est actuellement connue comme psychologue norvégienne réputée ?
- identification d’êtres extraterrestres, comme clé: le binaire 0 et 1 ; structure de leur réseau social et réponse à des «accusations» de Mr Campo qui le qualifie de technocrate (commentaires faites à haute voix lors des réunions du BURU et/ou contacts téléphoniques) : Ummo est un état de droit. Les caractéristiques en sont illustrées par l’analogie avec notre propre déclaration des Droits de l’Homme et suit une liste d’œuvres bien terrestres à consulter; structure et loi qui régissent leur gouvernement ; critique de notre évolution (nucléaire e.a.) ; analyse des doutes de Mr Campo sur la provenance extraterrestre de ceux qui envoient les documents Ummo: c’est à partir d’ici qu’ils disent «ne nous croyez pas».
Identification d’autres êtres extraterrestres.
Campo reçoit une lettre hallucinante à lire puisque ceux d’Ummo avouent : «Depuis des années nous sommes intrigués par les apparitions d’autres Astronefs (U.F.O.) que les nôtres dans l’atmosphère Terrestre. Personne ne sait aussi bien que nous que l’origine de tels véhicules ( Sauf les cas d’illusions, d’hallucinations ou de farces ) est de type Galactique. Sur UMMO nous avons officiellement établi des contacts avec d’autres Civilisations mais nous désirerions connaître comme vous l’origine de celles qui arrivent sur Terre. Mais nous ne disposons pas ici des moyens techniques pour les identifier.»
Cependant, Campo devait pouvoir le faire ! Au moyen d’un message en code binaire encore bien. N’ajoutent-ils pas ceci : «Nous allons vous dicter une série de Digits (numéros) qui expriment quelques chiffres codés en système de numérotation binaire. Nous vous prions de les conserver. Si par un hasard peu probable dans votre cas quelqu’un s’adresse à vous avec la prétention de provenir d’une autre Planète, il devra réagir en vous donnant une autre séquence de Digits.» (…)
Campo devra ensuite faire un rapport pour Ummo comprenant les éléments suivants :
«LES CHIFFRES DICTES PAR LE SUJET…
L’IMPRESSION QU’IL VOUS A FAIT
LES ELEMENTS QU’IL A PU VOUS APPORTER…
DATE DU CONTACT.»
N’est-ce pas que la race humaine et terrestre n’est pas aussi retardée qu’on ne le croirait? Car le binaire, nous aussi, nous le possédons et dès lors, je m’étonne vraiment que nos enquêtes ufologiques en soient toujours au point de départ ou presque: ils auraient dû utiliser le binaire! Quoique… ne dit-on pas que certains cropcircles sont en binaire ??? Mais en outre, je constate cette chose bizarre: Ummo donne l’impression d’être un «groupement ufologique» qui a besoin de Campo comme enquêteur sur le terrain….
Pas si aphones que cela :
Ils s’expliquent en outre sur leur perte de voix et comment ils y remédient : «Pour un pourcentage élevé d’habitants de notre Planète, l’organe de phonation s’atrophie durant l’adolescence et ainsi la glotte subit un processus de sclérose qui nous empêche d’utiliser l’expression verbale acoustique. Cependant l’aide de dispositifs spéciaux, amplificateurs de faibles fréquences, nous permet de parler normalement même si le timbre de la voix n’est pas si harmonieux que le vôtre car il lui manque les harmoniques supérieures et sa gamme des graves est plus réduite«. Que penser dès lors des affirmations du dactylographe qui prétend les avoir «entendus parler» sans qu’ils ne remuent les lèvres? Que ceux d’Ummo sont ventriloques? D’autant plus que, d’après les écrits, les groupes déplacés de Ummo sur Terre ont été choisis en fonction de leur aptitude à pouvoir encore produire des sons.
A la place de Campo j’aurais tiqué en voyant les humains taxés de «crédules» s’ils s’intéressaient de très près à Ummo, car dans la correspondance reçue on lit à propos de la réaction des Terriens à la lecture des lettres ummites: «Comme vous le voyez, jusqu’à maintenant les résultats comportent un pourcentage élevé de réactions négatives. (Pas très supérieur à celui que nous avons mesuré dans les autres pays où nous avons établi des contacts analogues – sauf aux Etats-Unis ou 16% environ des personnes contactées se montrèrent crédules)». Ils sont combien, les crédules Américains en tous genre, aujourd’hui ???
Les députés ummites habitent des maisons jaunes
Bien reconnaissables donc. Et voilà enfin une planète où on leur impose un minimum de sociologie et de psychologie. Je m’en réjouis vraiment, d’autant plus que je lis entre les lignes que c’est vécu comme une vocation, presque comme un sacerdoce : «Tous les OUIAOEMII vivent dans les environs avec leurs familiers dans les XAABI (Tours domiciles ) qui se distinguent par leur couleur jaune. Au centre de la vallée se trouve la structure métallique du grand édifice hémisphérique. En réalité vous pouvez comparer nos OUIAOEMMI avec vos députés ou parlementaires de la Terre. En plus les hautes études des UAA, Sociologie, Psychobiologie etc., leur est inculqué profondément et l’esprit de service spécial envers leurs frères de UMMO. Ils arriveront à avoir une grande autorité et ils seront considérés et respectés par tous les OEMII de UMMO»
«Ne nous croyez pas.»
C’est aussi à partir de la correspondance adressée à Mr Campo que revient de temps en temps, comme un leitmotiv: «Ne nous croyez pas». Comme dans la partie suivante: «Nous répétons que notre objectif principal ne consiste pas à être crus, sans autres preuves que ces documents que nous allons vous envoyer.» Plus tard encore :
» CONSEIL IMPARTIAL A MR. CAMPO. En résumé: Notre conseil impartial et objectif après avoir résumé votre situation actuelle est celui-ci. Vous avez été surpris, d’après ce que vous disiez, de notre érudition en Droit international, Droit Politique, Sociologie et Philosophie du Droit tout au long de nos conversations. MR. CAMPO NE NOUS CROYEZ PAS. «
Poser la main sur la poitrine… et ailleurs.
A Bruxelles, dans les rues de certains quartiers, dans les bus, les trams et les métros, ils sont nombreux à se saluer en posant la main sur la poitrine de leur interlocuteur, de leur ami, des membres de leur famille. Non, ils ne sont pas d’Ummo, je ne leur ai pas demandé d’où ils étaient ou du Maroc ou de Turquie, en tout cas d’un pays musulman. Ce geste revêt la même signification que la poignée de mains, ou même la baiser sur la joue et à strictement parler, je le préférerais dans beaucoup de cas au toucher direct. Leur coutume serait donc interstellaire?
Mais la vieille tradition égyptienne et juive l’est tout autant dirait-on, car si je lis dans la Bible, Genèse 47/29, que Jacob, avant de mourir, demande à son fils Joseph : «Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, mets, je t’en prie, la main sous ma cuisse«. En réalité il devait poser la main sur les parties génitales de son père en marque de profond respect envers son géniteur, à qui il allait faire un serment à tenir absolument. Sur Ummo, ils ont dû lire l’une ou l’autre version biblique pas très chrétienne, ni pas très juive… car voici qu’ils se montrent goguenards, bien plus encore que l’athée que je suis, eux qui croient en WOA: (c’est moi qui souligne dans le texte ci-après) «NOTE 1 : Sur UMMO le salut habituel consiste à poser les mains sur la poitrine de l’autre frère. Il s’agit sans doute de reliquats de coutumes passées. Par exemple, bien que ce ne soit jamais obligatoire, quand un frère désire exprimer son volontariat à un Haut Supérieur il pose ses mains sur la cuisse de l’interlocuteur. Ce geste possède réellement des antécédents dégradants qui se perdent dans les temps les plus anciens de notre Planète. A l’époque des grands OGIIA (Chefs Supérieurs de UMMO ) l’ OEMII devait exprimer sa soumission en appliquant ses mains sur les parties génitales de ses supérieurs, c’était une des prérogatives de ceux-ci (des deux sexes) que de pouvoir s’amuser de façon capricieuse sur le plan érotique avec les subordonnés.»
***
Courrier reçu par Mr Villagrasa :
- prélude à la saga de leur arrivée sur terre: exploration des autres planètes solaires etc.; étude des échantillons images etc.. recueillis ; anales historiques de leur arrivée à La Javie ; équipements personnels pour leurs astronautes ; unités physiques de Ummo ; le Waam ; les particules subatomiques de la physique sur Ummo; il ne faut pas les croire….
A noter que cette saga n’a été produite que sur la demande des membres du groupe BURU. J’aurais voulu être une petite souris pour entendre qui, parmi les assistants, a formulé cette demande et avec quelle insistance…
l’émission radio qui fit découvrir la Terre:
«Deux ans auparavant, ( années terrestres ), nous avions capté un faible signal de fréquence 413,44 Mégacycles que nous n’avons pas pu décoder. Il avait été émis en 1934. (Par la suite nous avons identifié le signal radioélectrique comme émis d’un navire norvégien à hauteur de Terre-Neuve dans des expériences développées par des scientifiques de cette nationalité sur l’utilisation de fréquences élevées pour des communications à longue distance par réflexion ionosphérique. Le signal fut émis entre le 5 et 7 février 1934 ). En premier lieu, nous avons pu éclaircir la véritable origine du signal. Il ne s’agissait pas, comme nous le croyions, d’un message Interplanétaire envoyé par la Civilisation Terrestre, mais d’un fragment de conversation Codifié envoyé par un navire de nationalité Norvégienne qui, entre le 4 et le 8 février 1934 émit ce message quand il se dirigeait vers Terre Neuve»
Tout ceci est très facile a affirmer en 1967 n’est-il pas? N’avions nous pas déjà le Projet Ozma? Et voyez l’analogie entre l’erreur d’interprétation sur Ummo et l’autre sur notre bonne vieille Terre, j’ai emprunté ce texte tout fait à l’Ufoweb, dans la mailing list: «Ce projet découlait de travaux publiés en 1959, qui estimaient que les ondes radio étaient sans doute la meilleure manière de communiquer sur de longues distances dans l’espace et donc, la meilleure manière de détecter la présence d’une intelligence extraterrestre. L’idée arrivait à un bon moment : la sensibilité des récepteurs radio venait d’atteindre le seuil au-delà duquel il était possible de capter une émission venue d’une autre étoile. Dès son départ, le Projet Ozma a identifié une émission radio suspecte. En scrutant les enregistrements, quelques semaines plus tard, les chercheurs ont connu un bref moment d’excitation. Ils ne croyaient pas leur chance. Et pour cause. Après vérification, il s’est avéré que le présumé signal extraterrestre émanait en fait d’un projet militaire secret. Mais qu’importe : l’idée était lancée. Et les projets de recherche de recherche allaient se succéder au fil des ans.»
En Espagne cependant, un chercheur (Camacho) s’applique à retrouver le navire norvégien et a fait un joli travail sur les possibilités que le signal ait pu être capté là où les Ummites prétendent qu’est leur planète… Mais leur planète serait une double naine brune d’après ce que l’on sait et dès lors…
Leitmotiv : ne pas les croire :
«Si les idées que nous vous avons apportées jusqu’à maintenant , vous ne les comprenez pas ou vous les méprisez, VOUS FEREZ BIEN DE NE PAS NOUS CROIRE.»
les maisons ummites se replient sous terre :
«nous ignorions si les hommes de la Terre vivaient dans des «ruches» souterraines. N’oubliez pas que nous concentrons les cités et les constructions à l’air libre uniquement quand il s’agit de ce que vous appelez des Usines Industrielles. Pendant que le reste vit dispersé dans les XAAUI (Maison émergente) qui peuvent se «replier» sous terre.»
l’équipement de leurs astronautes :
«…/…»L’individu est doté d’un nouvel épiderme plastique. (…/… ) Au préalable on dispose, près des orifices naturels, une série de dispositifs avec des fonctions adaptées aux nécessités de chaque Organe. (…/…)Une fois tous ces dispositifs placés, de petite taille et tous sur son épiderme, l’individu dénudé est pulvérisé (sic) avec des aérosols protecteurs différents. Ils forment tous une fine pellicule élastique qui constituent un véritable épiderme protecteur. Le sujet jouit ainsi d’une liberté de mouvement et peut s’habiller avec des vêtements spéciaux et se mouvoir librement au sein d’un atmosphère adverse au point de vue biologique. Sans doute ce nouvel épiderme, (Nouvelle Peau) ne le protège pas des effets expansifs de la pression sanguine s’il se trouve par exemple à la surface d’un astéroïde pratiquement dépourvu d’atmosphère.»
Evidemment, c’est bien plus explicite dans «The Stars Like Dust» d’Isaac Asimov, 1955, début du chapitre 3, page 23 mais résumé en une seule phrase: pour voyager dans l’espace: «they adjust accelaration suits: cold, tight, uncomfortable, but cradled in a hydraulic system wich absorbs the sickening pressures of the take-off«.
creusement d’une galerie
«Les matériaux ainsi fondus furent transmutés en un isotope d’azote. De cette façon, n’apparaissaient pas à l’extérieur des tas de terre qui auraient révélé notre présence à d’éventuels observateurs humains terrestres. L’on travailla toute la nuit jusqu’à 7 heures. (…/…) La galerie ouverte dans le sol d’une longueur de 4 mètres, et de 8 mètres de profondeur, étayée avec des IGAAYUU (sortes de cintres extensibles médullaires d’un alliage de magnésium très léger). On le maintient à une température élevée (environ 500° degrés) bien que la fusion au moyen d’un processus énergétique nucléaire des produits ou des composés du sous-sol s’accompagne ensuite d’un refroidissement très rapide. De plus il était nécessaire de résoudre le problème de la condensation de vapeur d’eau sous forme de petits nuages qui en se décrochant de la galerie en une haute colonne pouvaient révéler notre présence. Il fut nécessaire d’obturer la bouche du tunnel ou galerie avec une lame de plastique et de recueillir aussi par aspiration les fumées décrochées à partir de la combustion des substances organiques du sol.»
Tout le monde sait combien d’années de recherche, de laboratoire, de mises au point, préludent à l’élaboration d’une thèse scientifique et combien de temps il faut ensuite encore compter avant d’en mettre en pratique certains des aspects, qui éventuellement aboutiront à la demande d’un brevet et à son agréation.
A partir du milieu des années 60 surtout, des essais pratiques, des thèses, des articles apparurent dans les magazines destinés aux constructeurs et aux entreprises de génie civil, pour la construction «nucléaire» de tunnels. Cela se termina par l’octroi du brevet déposé recevant l’US Patent N° 3,693,731 du 26 septembre 1972. En fait, j’ai eu la possibilité de vérifier s’il ne s’agissait pas d’une liberté d’auteur. Ce brevet existe bel et bien, il fut déposé le 8 janvier 1971 par la «Atomic Energy Commission» et il n’était pas le premier parmi ceux déposés pour le creusement de galeries et de tunnels dans la roche par des procédés de haute température. On lit dans la description : «… «The heat is supplied by a compact nuclear reactor that circulates liquid lithium form the reactor core to the tunnel face, where it melts the rock. In the process of melting the rock the lithium loses some of its heat. It is then circulated back along the exterior of the tunneling machine to help cool the vitrified rock as the tunneling machine forces its way forward.» (…/…) » Debris may be disposed of as melted rock both as a lining for the hole and as a dispersal in cracks produced in thesurrounding rock. Te rock-melting drill is of a shape and is propelled under sufficient pressure to produce and extend cracks in solid raock radially around the bore by means of hysdrostatic pressure developed in the molten rock ahead of the advancing rock drill penetrator. All melt not used in glass-lining the bore is forced inthe the cracks where it freezes and remains… (./.) … Such a (vitreous) lining eliminates, in most cases, the expensive and cumbersome problem of debris elimination and at the same time achieves the advantage of a casing type of bore hole liner.» («Underground Bases and Tunnels«, Richard Sauder, Ph.D.; ISBN 0-9644979-0-5; PO BOX 81543, Albuquerque, NM 87198 USA)
les échantillons recueillis :
«Furent recueillis du sol quelques insectes et arrachées quelques espèces végétales identifiées ensuite selon la Classification botanique de la Terre comme :» Valériana celta» et «Erica Carnéa», celles-ci furent emmenées dans la Nef où tous purent les examiner avec une curiosité réjouie.»
Ils n’ont donc pas recueilli grand chose donc, alors que tout devait leur sembler si étrange et si intéressant. Quiconque voyage pour la première fois dans une pays très différent, est toujours intrigué et intéressé par les spécificités botaniques et animalières, non ?
C’est ici que l’avis d’un botaniste de la région de Digne ou de La Javie pourrait être d’une grande utilité. Je ne connais pas la valériane celta, mais j’en connais deux autres espèces, la «valeriana officinalis» , et la salade de blé (mache, comme on dit en France)… Quant à «l’erica carnea» je l’appelle tout simplement bruyère rouge. Or, les bruyères ne poussent pas dans les sols calcaires. Nombreux sont ceux qui sont allés à La Javie pour y découvrir la galerie – que certains qualifient de « grotte »… – «qui existerait encore partiellement» mais aucun ne m’a jamais apporté une précision au sujet de l’exactitude de ces deux espèces botaniques sur les lieux.
- Villagrasa se voit enfin gratifié de la pièce maîtresse parmi les documents d’Ummo: THEORIE DU CHAMP UNIFIE. LES IBOZOO UU. VERITABLE STRUCTURE DE L’ESPACE PHYSIQUE, LA MASSE, LES PARTICULES SUBATOMIQUES ET LA GRAVITATION. Il n’avait probablement pas lu Leibniz ni sa théorie des monades… ni rien d’autre du même auteur.
Toujours dans «The Stars like Dust» d’Isaac Asimov, 1955 , chap. 3 page 24: «the view room was a bubble on the ship’s skin» Voilà deux autres trucs également utilisés sur ummo: le bubble qui est le view-room de leur habitation, l’UULODOOXAABI, et la «peau» de leur astronef…
Asimov est-il un extraterrestre? Car aux pages 30 et 31: le pli de l’espace est remplacé par le «jump» et l’explication sommaire (mais je ne vais pas recopier le livre entier) «Therefore one leaves the space-time fabric, to enter the little known realm of hyperspace, where time and distance have no meaning. It is like travellin across a narrow isthmus to pass from one ocean to another, rather than remaining at sea and circling a continent to accomplish the same distance. Great amounts of energy are required of course, to enter this space within space as some call it and a great dal of ingenious calculation must be made to ensure re-entry into ordinary space time at the proper point. The result of the expenditure of this energy and intelligence is that immense distances can be traversed in zero time. It is only the Jump with makes interstellar travel possible.»
IBOZOO UU
(D.57) Lors de ma lecture, je fus fortement interpellée, car il me semblait déjà avoir lu quelque chose d’équivalent, et j’ai rapidement pu mettre la main dessus: les théories de Leibniz.
Il est flagrant que les textes ummites réfèrent à plusieurs philosophes, mathématiciens terrestres, mais que jamais, nulle part, le nom de Leibniz ne soit mentionné. C’est un peu l’esquive, tout comme «ils» disent n’avoir jamais été en Chine. Et pourtant! Lancez une recherche sur Internet par exemple et dites moi des nouvelles des «leçons» qui y sont offertes par Deleuze de Vincennes. Leibniz est très prisé pour le moment…
Il y a une autre coïncidence : toutes les théories de Leibniz ont été écrites sous formes de lettres ! De là, il n’y aurait qu’un pas à faire pour voir dans les textes Ummo l’interférence d’un «atelier» de la Rose-Croix. Je m’en explique brièvement plus loin.
LEIBNIZ Gottfried 1646-1716 : qui écrivait soit en latin, soit en français. ../. ..il écrit «De arte combinatoria» (1666) où il tente de définir une logique et une combinatoire des pensées humaines. Il invente le calcul infinitésimal en 1676, s’initie à la jurisprudence, (…) Pour lui tout part de Dieu dont l’existence est parfaitement démontrable. C’est dieu qui conçoit les essences possibles dites «monades» et leurs combinaisons…./.
Dans «The Oxford English Reference Dictionary», 2e édition de 1996, on lit : » ./. German rationalist, philosopher, mathematician and logician. He spent his life in the diplomatic and political service and in 1700 was appointed president of the Academy of Sciences in Berlin. … he believed the world being composed of single units «monads» each of wich is self-contained but acts in harmony with every other, these form an ascending hiérarchy culminating in God. …
Leibniz made the important distinction between necessary (logically) truths and contingent (factual) truths and proposed a universal logical language wich would eliminate ambiguity. He also devised a method of calculs independently of Newton. »
Ses idées et écrits ont été récupérées par les sociétés secrètes maçonniques et rosicruciennes (il a d’ailleurs légué tous ses écrits à la Rose-Croix dont il s’est fait membre sur le tard) et que je me suis rendu compte d’analogies en vérifiant la traduction. A ce propos: selon le catalogue et les listes d’Ignacio Darnaude Rojas-Marcos, la Fraternidad Rosacruz de Barcelone devrait posséder les écrits Ummo.
Par pure coïncidence (?) , en travaillant sur le document n° 17 dans la compilation Aguirre, je retombe à nouveau sur LEIBNIZ. Ce document se compose de deux parties distinctes : de la page 174 à la page 183 comprise, il s’agit du document catalogué à la Darnaude D. 105 ; de la page 184 à la fin, cela se trouve dans le D 33.
A la page 174, second paragraphe. Le mot «teodicistas» qui ne se trouve pas dans le dictionnaire espagnol, ni dans le français d’ailleurs. S’y trouve respectivement «teodicea» et théodicée» mais consultez donc un simple Larousse où vous lirez: «mot créé par Leibniz..» (cfr le livre : «Théodicée» de Leibniz, 1710)
CARACTERISTIQUES DE L’EEWEEGOO / Vêtement /
«En réalité il s’agit d’une fine pellicule qui a été pulvérisée au moyen d’une tuyère d’aspersion sur l’épiderme du thorax, du dos, des bras et des jambes. C’est une substance dont la base principale est constituée par un composé de silicium en dissolution colloïdale dans un produit volatile, ce liquide en étant pulvérisé sur la peau évapore rapidement le diluant en laissant cette dernière recouverte d’une légère couche ou pellicule «opaque poreuse de caractère anti-électrostatique», c’est le seul vêtement que nous utilisons quand nous travaillons en contact intime avec la nature.
Sa couleur varie en fonction de certaines circonstances de travail. En général on utilise un code couleur quand un tel équipement est utilisé sur notre Planète. Cependant nos frères de UMMO déplacés à cette époque adoptèrent une couleur brune dans le souci d’un camouflage efficace.»
Ah bon? Uniquement «sur l’épiderme du thorax, du dos, des bras et des jambes» ? Et le reste? Ils nous avaient fait comprendre qu’ils étaient tellement pudiques..
Mais je constate donc qu’ils sont comme nous: ils portent des couleurs et des uniformes adaptés à la fonction ou au travail. Chez nous les treillis militaires sont kakis ou tachetés, les policiers, comme les marins ou le personnel de la navigation maritime ou aérienne sont en bleu, les ouvriers des PTT qui travaillent dans des trous d’homme sont en jaune ou en orange, les pensionnaires d’établissements scolaires ont des uniformes gris, bleus ou verts.. Ce n’est pas une mode réservée à l’Europe. Dans SHI BO : «La Chine et les extraterrestres» éd. Mercure de France, 1983 je relève dans une des observations d’avant l’an mille, que les chinois portaient déjà des vêtements en rapport avec leur fonction exercée présente ou passée. : » ils étaient habillés comme des lettrés» ; «il était vêtu comme un lettré retraité» (il y a donc une différence) en plus du vêtement de bonze, de mandarin, d’empereur, de militaire…
- puis Villagrasa reçoit une lettre datée du 30 mai 1967qui annonce l’arrivée d’un de leurs astronefs à Madrid (San José de Valderas) Il arrivera et sera photographié le 6 juin.
- il y a celle savoureuse du dactylographe mais qui imite pas mal ses «employeurs» : lui aussi illustre sa prose de dessins et de schémas. (c’est le document A 129, soit D 136, et encore cfr Ribera pages 108 à 118)
Dans le A 129 page 43 § 1 : il y a une incongruité dans ce paragraphe, c’est mon avis. Car examinons objectivement les faits : c’est à la fin du mois de mai, en soirée, à Madrid: à l’heure où TOUT LE MONDE habituellement sort de chez soi car il a fait trop chaud en journée, c’est à cette heure là «que de nombreux autres frères» à l’aspect nordique, attendent dans la rue? C’est pour mieux se faire repérer ou quoi?
Dans le § 2 il est question de gadgets à espions. En ces années-là, j’étais de retour à Bruxelles venant du Congo. Je me souviens que dans les magazines pour jeunes et adolescents (genre «Spirou» ou «Tintin») il y avait toute une page publicitaire pour présenter «les dernières nouveautés des agents secrets» que l’on ne pouvait obtenir que par correspondance et en payant d’avance. C’étaient des émetteurs de la taille d’un briquet, des «espions d’écoute»: petits appareils qu’on collait contre la façade ou contre une vitre pour savoir ce que les voisins se disaient dans la maison, des lunettes pour «voir à travers les habits», des petites «boules qui émettaient de la lumière rien qu’en les chauffant dans la paume de la main», des porte-plume qui «filmaient» des documents, etc. etc.. toute une panoplie de parfait petit agent du KGB ou de la CIA. Mon fils aîné, jeune adolescent à l’époque, me sciait les côtes pour que je lui achète ces trucs alléchants.
Dans le § 3 l’appartement et sa situation sont décrites sommairement. Si cet appartement là existait réellement en 1967, presque en face d’un magasin d’électroménager avec une enseigne lumineuse allumée le soir…. tout bon petit groupement l’aurait déniché, et il aurait été facile d’entamer mine de rien avec les concierges (il n’y en a pas dans chaque immeuble) un commérage au sujet de certains visiteurs suédois ou d’autres grands blonds….
A la page 44 § 3 la phrase finale n’est pas reprise dans Ribera, et d’un côté je comprends qu’il est perplexe ou choqué… «Elles étaient blondes et avaient la peau ?? «suelto» = libre, ou = sans consistance, ou = hardie, ou = relâchée, ou = dépareillée…. je n’ai donc pas traduit ce mot….. Mon imagination galopante m’a montré toutes sortes d’images, les unes plus loufoques que les autres, avec des peaux relâchées à l’extrême, et complètement «dépareillées»…. Mon dieu! Je plains les mâles de Ummo si toutes les femmes sont ainsi!
A la page 48 dans le premier § on apprend que ce dactylographe qui écrit de manière si mitigée, parle et écrit le français… (Parenthèse ici : cela ne semble pas être le cas de José Luis Jordan Pena…)
- et le 30 décembre une lettre venant de Montréal de la part du : Secrétaire d’un club privé de compatriotes spécialisés en questions diverses de Philosophie, Science Physique, Anthropologie Mathématique, Chirurgie
Ce que je peux en dire? Mais que cette lettre sent le roussi… Non, je n’ai pas dit qu’elle sentait le soufre ! Il est possible qu’un canadien ait tenté d’écrire en espagnol, mais il y a contradiction entre les accords grammaticaux corrects et des maladresses qui «puent» la farce à cent lieues. Il n’y a de toute façon pas de nom de l’expéditeur. De plus, si c’était quelqu’un de malhabile en langue espagnole, aurait-il systématiquement utilisé des mots et des termes très spéciaux comme il y en a seulement dans les écrits dits de «UMMO»? «transcendance» «inhiber» «photostatique» au lieu de dire simplement photocopies… Car… s’il est vrai qu’ils ont reçu au Canada des écrits UMMO, ils étaient probablement rédigés en anglais ou peut-être en français et non pas en espagnol.
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courrier reçu par Alicia Araujo :
Cette personne fait partie du Groupe de Madrid dès la première heure, elle est secrétaire à l’ambassades des USA à Madrid.
Elle ne recevra que peu de documents.
- un test psychotechnique, vraiment élémentaire
- des feuillets concernant «les bases biogénétiques des êtres vivants qui peuplent le WAAM (COSMOS) du niveau d’un premier cours à l’université, en candidature.
- 12 novembre 1967 : lettre du dactylographe
Importance du Krypton
«Au début AOYOO 221 était convaincu que ces atomes de KRYPTON étaient inactifs dans les cellules sexuelles de tous les êtres vivants. Il formulait en une hypothèse fausse l’idée que ces atomes de KRYPTON étaient la source à partir de laquelle ils migreraient, dans les futures générations, vers l’encéphale ou cerveau pour former le OEMBUAW ( TROISIEME FACTEUR HUMAIN ). Pour démontrer la viabilité de son hypothèse il prit des cellules séminales masculines (SPERMATOZOIDES ) de 134 espèces de vertébrés pour une analyse détaillée. L’étonnement des spécialistes qui aidaient AOYOO 221 fut extraordinaire quand ils réalisèrent l’analyse de la distribution électronique de ces atomes de KRYPTON.»
Quand les scientifiques auront détecté du Krypton dans mon propre cerveau, et j’espère qu’il y en aura assez pour en partager avec les personnes dépourvues, je me permettrai de valider cette thèse. Entre-temps je m’étonne tout à coup de lire qu’ils ont quand même 134 espèces de vertébrés sur Ummo: d’après ce qu’ils écrivaient leur variété était plutôt restreinte. Ce n’est pas non plus dans leurs écrits que nous découvriront des expressions pour en désigner tant que cela. Sans être retournée aux textes, je ne dois pas me tromper en disant que «insectes du genre mouche» y compris, ils ne parlent que d’une bonne dizaine d’animaux et de 3 ou 4 espèces de vertébrés.
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courrier reçu par Jordan Pena
Il ne se voit attribuer qu’une lettre de Dagousset (introuvable et inconnu ce monsieur) datée du 22.12.1967 et diverses personnes (qui exactement???) à Santa Monica en reçoivent une en décembre au sujet des «lamelles» en matière plastique. .
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courrier reçu par Dionisio Garrido Buenda
Ce membre du groupe appartient à la police, et n’oublions pas que c’est encore sous le régime du général Franco. Serait-ce le premier groupe ufologique européen à compter un policier dans ses rangs? Depuis, et prenez pas mon affirmation avec humour, car je la sais ironique : les groupements de ce genre se plieraient en quatre pour faire adhérer à leur association des militaires, des gendarmes, des pilotes. Cela fait «sérieux» n’est-ce pas ?
- dans la première lettre qu’il reçoit, nous obtenons une liste complète des assidus de Ummo :
«Nous désirons vous saluer, vous et vos frères, parmi lesquels nous nous souvenons de D. Juan M. Aguirre, Mme Alicia Araujo, D. Jorge Barrenechea, D. Alberto Borras, M.M.Calvo Martinicorena et Calvo Rodes, D. Angel del Campo, D. Rafael Farriols, D. Santos Garcia, D. Frederico Guibernau, D. Jaime Imbert, D. José L. Jordan, le Rév. Enrique Lopez, D. Antonio Llobet, D. Joaquim Martinez, D. Francisco Mejorada, D. Franco Muela, D. laureano Pascual Rubiella, D. Mauro PLazo, D. Antonio Ribera, Mme Regina Sendras, D. Fernando Sesma, D. José Manuel Vergara, D. Fernando Villalba, D. Enrique Villagrasa, tous ceux qui se sont intéressés à certain degré à nous, ainsi qu’à d’autres frères terrestres dont l’énumération rendrait cette lettre trop longue ou bien ceux dont il est prudent d’omettre les noms. Un respectueux souvenir pour la famille de celle qui fut votre soeur Maria Teresa Aymerion.»
Il est quand même intéressant de noter que dans la liste du Groupe de Madrid figure aussi l’oncle de Farriols, le général Calvo Rodes (le soulignement dans le texte est de mon fait) : qu’est ce que cela peut vouloir signifier?
- thème: les ordinateurs
Mais pas de chance, ils n’expliqueront pas tout, ils annoncent tout de suite la couleur: «Il n’est pas possible de faire un résumé succinct des caractéristiques physiques de nos (XANMOO BAA) ( peut se traduire par ordinateurs)» …/… «Nos XANMOO du point de vue fonctionnel sont simultanément digitaux et analogiques»
- thème : la photographie, l’enregistrement du son …
Alors sans doute que Garrido voulait un plus large éventail de thèmes, mais il lui sera provisoirement refusé. «Vous nous avez demandé une série d’informations sur des thèmes aussi hétérogènes que la GRAVITATION, la PARAPSYCHOLOGIE, l’ASTRONOMIE, la PHOTOGRAPHIE et la PSYCHOPEDAGOGIE INFANTILE.
Ceci nous met dans une situation vraiment difficile, car il y a dans la monographie spécialisée de ces très larges domaines de la Science tant de matière que comme vous pouvez le présumer, cela exigera des centaines de pages et un grand effort de synthèse. «C’EST UN GROUPE DE DEMENTS OU DE FARCEURS QUI SUR LE MONDE ENTIER SE FONT PASSER POUR DES HABITANTS D’UNE PLANETE INCONNUE, QUI POSSEDENT DES FABRIQUES SPECIALES DE MYSTERIEUSES SUBSTANCES SUPERIEURES AUX PLASTIQUES CONNUS ET DISPOSENT DE MYSTERIEUX APPAREILS CAPABLES DE REALISER DES RECHERCHES MATHEMATIQUES OU PHYSIQUES POUR LE SEUL PLAISIR DE S’AMUSER»
Et qui, dans le groupe des personnes ummophiles, possède une usine spéciale qui fabrique e.a. (selon JPP) du méthacrylate (jadis veut dire avant 1991, et j’ai une photocopie d’une lettre sur entête datant de 1988) ? Mais c’est le richissime FARRIOLS, chimiste de formation, et cette usine s’appelait CRITESA. Il l’aurait revendue depuis, d’après mes informations. Et qu’est-ce que cela sous-entend? Mais de la polymérisation, des latex, des peintures, etc… Qui, mieux que Farriols aurait pu s’intéresser aux plastiques spéciaux? Non, non, je n’affirme rien, je me pose des questions à propos de Farriols, et pas que celles-là.
- proposition de lancer une entreprise.
Tout le monde croyait que la première proposition du genre avait été faite à Jorge Barrenechea aux alentours de 1988 et à propos des fibres optiques… Mais non, ils en parlent bien plus tôt. Les Ummites voulaient-ils enrichir Garrido, tout le groupe, en profiter eux-mêmes? L’affaire ne fut pas montée (ou l’est-elle quand même aux alentours des années 90 mais pas au profit de Garrido? – nous verrons cela à son heure). Mais donc, voici la proposition en toutes lettres : «CONFIDENTIEL : Nous avons voulu vous faire cadeau ainsi qu’à vos frères, d’une Idée Technique qui comme il nous semble avoir observé, n’est pas enregistrée sur Terre (Ou du moins nous ne connaissons pas ce genre d’appareils). Pour vous en assurer demandez l’aide dans une conversation avec un Ingénieur ou un Technicien en électronique de la Fraternité. Et invitez-le à exprimer son avis. …/… Mr Garrido Buenda recevra plus d’instructions à ce sujet: Mettez-vous en contact avec lui. Dans la petite étude que nous remettions nous ébauchions ce qui pourrait consister pour vous en un nouveau système différent de Magnétophones, de Reproducteurs de Disques, de Systèmes optiques et thermoplastiques d’enregistrement sonore. (…/…)
Mais avant cela vous devez bien vous assurer de son originalité, puisque nous avons essayé seulement de vous apporter une technique très vieille pour nous, que vous pourriez sûrement développer avec les moyens techniques à votre disposition.
Quelques courriers plus tard, Garrido se voit «repris en mains» afin qu’il ne profite pas seul de l’aubaine : » Il conviendrait que l’information semi-technique jointe, vous la donniez à connaître à vos frères intéressés en la lisant complètement même au risque que leur manque de formation en Electronique la rende inintelligible et aride. Vous éviteriez ainsi de fausses interprétations d’égoïsme personnel, soupçonnées par ceux qui voudraient s’enrichir exclusivement de l’idée. Il convient sans doute qu’en arrivant au paragraphe où l’on s’interroge sur la possibilité de trouver sur cette Planète des Equipements capables de reproduire les sons sans Organes mobiles, Les Frères donnent leur avis sur cet aspect avant de poursuivre la lecture. (…/…)Le plus spécial : c’est que le Tube de rayons cathodiques qui comme vous le verrez est conçu uniquement dans ce but parce qu’il n’en existe aucun sur le Marché Terrestre qui satisfasse à ces caractéristiques. Vous devrez le mettre soigneusement en projet selon l’idée que nous vous apportons.»
- thème : photos d’ovni.
Garrido possédait des photos de phénomènes lumineux non identifiés. Tout comme les ufologues en général, ceux d’Ummo sont intéressés et ils lui écrivent : «Vous comprendrez que nous sommes très intéressés par ce genre de reproductions. Nous vous prions de nous répondre d’une manière courte au simple questionnaire que nous incluons. Vous ne devrez copier que le numéro de chaque question suivie des adverbes OUI ou NON, ou bien de la donnée spécifique que nous sollicitons. A la fin de ce paragraphe nous vous donnerons un exemple. Nous vous demandons qu’il soit remis à Monsieur Sesma Manzano, Calle Fernando el Catolico 6 MADRID 15 Téléphone 2572452. Si vous le considérez opportun, il n’est pas nécessaire de révéler à ce monsieur la véritable nature de nos questions.»
- thème : panorama parapsychologique terrestre.
Volumineux dossier, qui, comme on peut le lire, concerne ce qui se fait sur terre, avec tous les trucages que l’on sait, et n’a absolument rien à voir avec ce qui se passe sur Ummo. Ne trouvons-nous pas cela extrêmement frustrant? Et que nous apprennent les Ummites sur tous ces phénomènes? Rien que nous ne sachions déjà !
Ce thème sera subdivisé en titres exotiques remplissant pas mal pages sans aucun intérêt pour personne et surtout pas pour la police !
- PHENOMENES DE MATERIALISATION : L’ECTOPLASMIE
- PHENOMENES MAGIQUES DE L’INDE.
- CHARMER DES SERPENTS
- CHARMER DES REPTILES
- PRESTIDIGITATION
Dans la compilation Aguirre, au document que nous avons numéroté 73, page 179 § 2 je lis (dans «charmer les serpents»): «la fibre se trouvait mélangée à un certain pourcentage d’alfa , plante qui n’est d’habitude pas utilisée dans la région pour la fabrication de cordes.» Pourtant l’alfa (spart et sparte) est une graminée des pays méditerranéens, africains et européens et est d’habitude utilisée pour la confection de cordes et d’espadrilles.
Sur la même page j’ai tiqué pour le nom du champignon: si on connaît un peu de latin, réfléchissons à ce que veut dire «macro-hominia phaseoli«… cela ressemble à une farce, mais je n’ai pas poussé jusqu’à savoir si cela existe en champignons! Les Ummites puisent leur documentation, comme nous, dans les textes d’auteurs ufologiques, et John Keel, un peu le spécialiste des «bat-man» est cité : «Un reportage du journaliste américain Mr Keel, qui fut publié dans la revue Argosy, essayant de révéler le secret, attira plus l’attention de mes frères. L’écrivain avait pu être présent à la démonstration mais il spéculait de manière très ingénue sur de possibles explications qui nous parurent peu convaincantes.»
- 19 juin : lettre du dactylographe,
qui ne perd pas le nord ni le sens des finances :
«C’est dommage qu’ils soient partis. J’ai des copies de beaucoup d’informations et s’il se passe quelque temps mon idée est d’en envoyer copie aux Autorités et ensuite de publier un Livre avec tout ce qu’ils ont écrit à divers Mrs parce que j’en ai parlé à mon parrain qui se trouve convaincu et connaît un journaliste qui nous aidera. Je crois que s’ils ne reviennent pas nous ne pouvons garder tant de secret car c’est très grave et a une grande importance.» (…/…) «Tout ceci pour le cas où ils ne reviennent pas car sinon on pourrait leur faire préjudice. De plus il y a plusieurs inventions qui peuvent être brevetées et rapporter de l’argent.»
- thème: les nébuleuses.
Le 25 juillet Garrido recevait un document sur les nébuleuses qui commençait par ses termes: «Il vous sera peut-être agréable que dans ce qui va suivre, nous allons vous donner des renseignements concernant les caractéristiques de quelques entités situées dans notre Galaxie, et qui sont pratiquement inconnues des astronomes de la Terre . (Du moins nous n’avons pas pu localiser dans les Publications périodiques et Bulletins des divers Observatoires, la moindre référence à celles-ci). Nous commençons aujourd’hui par les IAGIAAIAOO. Il s’agit de certaines Nébuleuses que vous n’avez pas répertoriées et dont la forme, dans tous les cas que nous connaissons est Annulaire (en réalité Toroïdale)»
Plus tard ils féliciterons l’humanité d’en avoir découvert une …
- lettre du dactylographe le 7 novembre
Il prend des libertés, le coquin, car il dispose du courrier destiné à quelqu’un d’autre à sa guise. » Par exemple je vous joins une lettre qui n’arrivera pas à être reçue par un monsieur qui voyage à l’étranger et dont ils m’ont dit qu’ils cessaient les envois. Elle ne dit rien de nouveau mais comme je l’ai sous la main je vous l’offre je l’ai déjà copiée car je n’avais pas de décalque de celle-ci.»
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ANNEE 1968
Le volume des écrits et le nombre des destinataires diminue sensiblement au cours de cette année. Si nous avons vu apparaître le Dagousset inconnu en fin d’année 1967, l’année 1968 commence par un autre inconnu qui ne donne pas son nom, mais il semble être Français. Il fait référence à Dagousset et lui attribue la nationalité belge. Drôle d’impression: si l’on sait que «gousset» n’est pas seulement une petite poche, mais aussi une console de bois destinée à supporter une tablette, se pourrait-il qu’il y ait caché derrière Dagousset, un des premiers «ufologues» belges M. R. Lorthioir (le tiroir?) C’est lui faire vraiment beaucoup d’honneur surtout en disant de lui qu’il appartient «à une commission française (de récente formation)» !
Mais voici donc, pour commencer la liste des écrits :
- le 16 janvier 1968 : lettre adressée à Jordan Pena par l’inconnu
(A 81 – «Jusqu’à maintenant j’ai cru de bonne foi que j’étais l’unique destinataire des informations de ce DEI 98 (comme signe cet extra-communicant) en Espagne».
Cet inconnu informe Pena de ce que devra faire Fernando Sesma, et il préconise :
«1°. L’auteur des articles sensationnels et du feuilleton intitulé «Ummo, autre planète habitée», D. Fernando Sesma, devra se montrer de bonne volonté en publiant un article en suggérant la possible fraude des sources qui ont servi pour élaborer ses écrits.
2°. Le reste de l’édition correspondant à l’œuvre citée, doit être retirée de la vente.
Vous devez comprendre que l’acceptation de toutes les exigences précédentes nous donnera un minium de garantie qui nous est indispensable pour toute forme de collaboration.»
- le 9 juin 1968 : documents reçus par M. Villagrasa
Villagrasa serait ingénieur en bâtiment, d’après ce que j’ai trouvé dans le livre d’Antonio Ribera «Le véritable langage d’Ummo» page 119. Mais Ribera date cette lettre du 9 janvier, c’est sans doute une erreur du typographe.
Ce sont ces documents qui constituent en gros toute la correspondance de 1968, le reste ne compte pratiquement pas. A ce sujet, il est quand même étonnant de voir que l’envoi consiste en deux lettres distinctes du dactylographe, et de documents sur les OAWOOLEA UEWA OEMM, lesquels sont annotés par le dactylographe. Il s’y connaissait donc, le bougre? Il était donc aussi ummite que les autres?
(A 134) du dactylographe : «La présente est pour vous envoyer par celle-ci, une copie de celles qui font l’objet de l’information qui traite des oawoolea uwea oemm comme ils appellent les soucoupes volantes.»
(A 135) encore du dactylographe : «Quand j’avais fini de préparer les copies de l’information que j’allais vous envoyer en prenant des photocopies de certains dessins, ils ne sortaient pas bien tandis que d’autres étaient moins flous, justement ceux qui étaient dessinés à l’encre par contre ceux dessinés en couleur sortent très mal.»
(A 136) document Ummo : «Dans la conversation par voie téléphonique maintenue avec vous la nuit dernière, vous me demandez que nous vous éclaircissions les concepts concernant nos OAWOOLEA UEWA OEMM» …/… «Vivant dans un cadre social adversaire à la croyance dans ce genre d’expériences, je vous conseille de maintenir en secret vos conversations téléphoniques avec nous.» …/… «Les dates par chacune des informations citées dont vous pouvez faire la publicité imprimée (Revues spécialisées ou textes monographiques) sont respectivement : JANVIER 1970, AVRIL 1968, SANS LIMITATION DE DATE, OCTOBRE 1967. (Jamais avant ces cotations temporelles»).
Ces documents semi-techniques, comme les auteurs les appellent eux-mêmes contiennent des échos qui n’ont à première vue rien à y voir, des sortes de dissertations «au fil de la conversation». Ainsi mettent-ils fortement en doute les observations d’ovni faites à l’époque en écrivant : «En effet: Nos propres analyses ont démontré que la masse sociale de la Terre, en se basant sur le noyau de cristallisation de quelques rares témoignages, véritables et vérifiés, s’est lancée dans une fébrile spéculation au sujet des récits d’OEMII farceurs et de journalistes de la désinformation, de malades parano-mythomanes, de névrotiques et de la naïve ou intéressée collaboration de frères à formation culturelle insuffisante et au bas niveau d’esprit critique (comme vous l’appelez) qui avec leurs illusions de perception et même victimes de vécus hallucinatoires, rendent encore plus dense et flou le panorama déjà confus par lui-même. «
Cependant, ils ont eux des preuves que la Terre est visitée par d’autres OEMII mais qui pourraient se révéler être tout à fait Terriens: «Nous pensons avec un certain degré de fiabilité que nous avons obtenu des contacts personnels dans l’écorce même de «OYAGAA / TERRE / avec des OEMII provenant d’une autre «OYAA» qui dans une démarche semblable à notre attitude semblent s’être intégrés sans éveiller de soupçons, dans le Réseau Social Terrestre. …/… Ces contacts ont surgi dans un climat de mutuelle méfiance car nous n’avons pas pu qualifier ces êtres de véritables membres d’un autre Réseau Social étranger à celui de la Terre, jusqu’à ce que l’apport de preuves soit plus convaincant.
Tout cela est en relation étroite avec le courrier que recevra Donis en 1969 au sujet de son extraterrestre nommé Atienza, comme on le verra plus loin.
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Courriers reçus en 1968
- lettre non datée, reçue le 20 juin 1968 par Dionisio Garrido
(A 89) L’enveloppe portait un timbre poste oblitéré à Granada. La lettre est signée de IXEEI 4. Il devait être enchanté le policier Garrido en apprenant qu’il était mis sur écoute… et pas seulement téléphonique d’après ce que nous comprenons. Une forme de chantage? » Par ces moyens techniques de contrôle nous avons suivi le cours de vos activités dans l’intervalle d’une centaine de jours et nous connaissons vos alliances avec vos frères de la ville de Barcelone, nous enregistrions certaines conversations et nous connaissons les dialogues entretenus par les habitants de cette ville par rapport à vous et à nous. «
Cette lettre est écrite de manière absolument ambiguë comme le sont quelques autres, mais dans ce cas c’est flagrant et je mettrai ma main au feu en affirmant que l’auteur s’est amusé comme un petit fou. Au paragraphe 2 est utilisé le mot espagnol «dichoso» qui veut à la fois dire: heureux et maudit! Il y a encore «entrenable«: ce mot n’existe pas. Il est fait à partir du verbe «entrenar» = entrainer – j’ai donc traduit par «qui vous entraîne» – car il n’a aucune signification de «relier». Il y a encore le mot incongru «rasgue«, du verbe «rasguear» = plaquer des accords ou tracer des traits de plume, alors qu’on aurait pu trouver un mode conjugué de «rasgunar» qui veut dire «griffer, esquisser, égratigner»…. Il y a donc deux possibilités de comprendre et de traduire en français, soit en disant : «Je me considérerais maudit de vous connaître personnellement…. soyez sûr de mon sincère désir que le pont spirituel entraîné avec notre peuple ne s’accorde jamais». Ou alors «Je me considérerais heureux de vous connaître personnellement … soyez sûr de mon sincère désir que le pont spirituel reliant notre peuple ne s’égratigne jamais.»
- lettre de septembre 1968, reçue par Ribera
«OUMAUAELEWEE – Courrier – M. Antonio Rivera Jorda»
(A 84) «Nous osons remettre ce texte dactylographié sans avoir avec vous un préalable lien d’amitié personnelle, comptant sur le fait que possédant par d’autres canaux informatifs intimes quelques données ambiguës sur notre existence sur la TERRE, vous prêterez au moins attention à notre salutation».
Si ce n’est pas de l’hypocrisie cela ? De part et d’autre même. Ribera fréquente le groupe de Madrid depuis près de deux ans déjà et comme on l’a vu précédemment, ceci n’est PAS la première lettre que reçoit Ribera. Pourtant, comme je l’ai fait ressortir, Ribera prétendra lui aussi que cette lettre est la première qu’il reçoit.
Nous n’apprendrons plus grand chose de très spécial sur Ummo durant cette longue période où les lettres se font rares, au point qu’il n’y en a même plus une par année. En 1969 ceux d’Ummo expriment d’une certaine manière leur regret d’avoir pris contact avec cet être crédule qui s’appelle Sesma, l’année 1970 est consacrée quasi uniquement à l’espionnage, dont ils se disent les victimes tout en créant la paronaïa parmi le groupe de Madrid, dont plusieurs personnes sont «surveillées» par les services secrets… disent-ils. Entrons donc d’emblée dans le vif du sujet.
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ANNEE 1969
- le 19 janvier 1969 le jeune Francisco Donis Ortiz reçoit la lettre répertoriée D.88 – A.94.
Donis prétend depuis quelques mois, être en contact avec un extraterrestre nommé Atienza de la planète URLN. De la chronologie établie par David Lozano Marquez, j’extrais ceci : «1968, 12 novembre. Thème: le cas Sinod Ce jour, un personnage occulte sous le pseudonyme de «Sinod», mais dont le nom véritable est Francisco Donis Ortiz, comme nous pouvons le lire dans le livre d’ Antonio Ribera «UMMO: La Increible Verdad», eut une rencontre avec un ovni qui ensuite amenait de grandes implications dans l’affaire Ummo. Dans les grandes lignes ce cas fut celui-ci : Le jour mentionné Sinod voyageait en voiture de Valencia à Madrid, quand quelqu’un lui communiquait de façon télépathique qu’il devait faire un détour vers la chaussée du Parador National d’ Alarcon où il allait rencontrer un extraterrestre. Après être d’abord tombé en panne, la voiture réussit à parvenir au Parador, grâce à l’aide d’un camionneur qui la remit en marche, et à cet endroit Donis se trouvait en présence d’un grand objet discoïdal flottant près du sol, duquel sortait un être humain. Celui-ci dit s’appeler Atienza et être de descendance humaine mais natif d’une planète appelée Urln, dont les habitants sont des petits êtres macrocéphales bien qu’il y existait aussi une petite colonie de terriens. » » Fin 1968, début 1969: Thème : publication du cas Sinod. La revue La Actualidad Española publia dans ses numéros 884 (12-12-1968), 885 (19-12-1968), 886 (26-12-1968), 888 (9-1-1969) et 893 (13-2-1969), des articles signés par F. Sinod»
Le courrier Ummo lui dit : «Dans votre récit concernant les contacts entretenus par vous avec le visiteur Atienza Vous dites que ces relations de communication idéographique à caractère télépathique continuent avec lui.» …/… Evidemment, ceux d’Ummo font semblant d’être intéressés et lui demandent : «Nous vous prions, parmi les questions que vous lui formulerez, de le consulter simplement pour voir s’il serait disposé à répondre à notre intention (car jusqu’à présent il ne nous a pas été possible d’initier un contact avec cette civilisation) à une question formulée au moyen d’un code binaire.»
- le 28.2.1969 Donis est relancé à ce sujet par la lettre répertoriée A.95
«Nous sommes disposés dans votre cas, Monsieur Donis Ortiz, à vous les offrir à condition que vous vous offriez comme intermédiaire entre F. ATIENZA et nous.» Donis n’étant probablement à une invention de contact près, semble «broder» des détails et comme de juste, les ummites en ont connaissance. …/… «Nous ignorions qui a bien pu envoyer à votre frère cet insigne du «Gouvernement» de UMMO (comme vous l’indiquez) qui brille dans le noir. Il doit sans doute s’agir de quelque explicable et intranscendante confusion, car nous constatons qu’un tel don n’a pas été exécuté par aucun de mes frères.» Il se voit donc confié un message codé en binaire : «1011010111 100101 101000100111 – 110101111110 0100111 . Elle constituera pour nous un critère qui nous confirme la véracité du témoignage de F. Atienza et sera la base pour savoir s’il désire de nouvelles communications de nous. (les trois derniers numéros codés.) Tout ceci met le jeune Donis salement sous pression.
Il faut cependant signaler à propos du jeune homme, un autre événement qui se produisit le 5 mars 1969 : je cite toujours David Lozano M arquez :
Thème: réunion au domicile de Donis.
Une réunion au domicile de Donis, calle de Antonia Mercé, à Madrid, rassemble d’autres personnes ayant reçu de la correspondance ummite, et s’y trouvent également Antonio Ribera et Rafael Farriols. Le motif de la réunion est de donner lecture de la lettre mais aussi pour profiter de l’occasion de transmettre une série de questions que Donis devait communiquer aux Ummites. A certain moment, lors de la lecture de la lettre, la jeune fille (femme de chambre) dit à Donis que quelqu’un le demandait au téléphone. Il interrompt à cet moment la lecture et va répondre à l’appel, il entend une voix nasillarde qui le prie pour que “les frères réunis en son domicile ne posent pas de questions à mes frères”. Cet appel a pu être enregistré partiellement par Farriols, en appliquant une ventouse sur un supplétoire. (le moins que je puisse dire c’est que Farriols était drôlement prévoyant et que comme par hasard il y avait un second appareil qui tombait à pic… ) D’après ce qu’affirme Antonio Ribera en «UMMO: La Increible Verdad», cet enregistrement a été analysé dans divers laboratoires d’acoustique, nationaux et étrangers, et que ses fréquences “ne sont pas humaines”
C’est une copie de cet enregistrement qui circule, entre autres sur le web, sous l’appellation «ummovoice.wav». Je ne puis que vous renvoyer à ce que je disais dans la première partie au sujet du «modulateur à anneau».
Il faut avoir les reins solides et un mental en acier pour soutenir à la fois des messages télépathiques avec Atienza et les pressantes questions des ummites. Alors, à la fin de 1969, Donis s’effondre, ce que David Lozano explique ainsi: » On découvrit alors que tout n’était que vilaine fraude, avec à la base la réunion tenue dans la maison de Donis le 28 décembre 1969 (jour des saints innocents!) avec plusieurs destinataires de lettres ummites. “J’ai essayé de deviner le contenu de quelques enveloppes fermées, contenant des écrits de ceux présents à la réunion, par un truc bête et archiconnu, qui menait à découvrir une dame de nationalité hongroise qui avait plié son papier de manière différente du pliage des autres (…) Cela a provoqué chez Donis une crise d’hystérie et le Père López Guerrero l’a aidé à en sortir par des apaisements et en posant les mains sur les siennes. C’est à cette occasion que nous avons découvert que l’affaire Atienza était une fraude.” (Lettre de Enrique Villagrasa à A. Ribera de 26-1-1970).
- le 27.3.1969, Don Enrique Lopez Guerrero reçoit la lettre A.92
C’est à la fin de 1968 que le Père Guerrero, jésuite et curé de paroisse, avait fait des déclarations fracassantes à la presse, si bien que même le journal flamand «Het Belang van Limburg» avait repris ses dires. Ceux d’Ummo lui écrivent donc. «Nous avons suivi avec intérêt dans la presse d’Espagne durant ces derniers mois, vos déclarations à propos de mes frères déplacés sur la planète TERRE. …/… Nous ne voudrions pas vous gêner en vous exposant les petits dérangements que vos paroles imprimées nous ont causées à partir de ces nouvelles – d’abord imprimées dans l’édition de l’ABC distribuée à Séville, ni les perturbations que la diffusions exorbitante de votre témoignage ont aussi pu provoquer.
Ensuite ils dénigrent leur tout premier correspondant Fernando Sesma Manzano en disant : «Parallèlement nos investigations sur l’identité de l’étrange communicant de F.S.M. nous permettaient d’arriver à six conclusions que je vous expose, en omettant deux de celles-ci de caractère réservé: Qu’en effet F.S.M. réussit à établir un contact avec des OEMII étrangers à OYAGAA, sous le pseudonyme de Saliano.
Qu’abusant de la bonne foi de F.S.M. d’autres frères à lui s’appropriaient pendant un certain temps (certaines périodes) le pseudonyme cité, en lui envoyant frauduleusement des messages créant une confusion facile à deviner. (…/…) «Depuis lors nous avons rejeté totalement l’existence réelle de toute cette série de supposées planètes décrites par les informateurs de Sesma Manzano (AUCO, NIQUIVIL, etc.) Pour cela, le demande adressée par téléphone à votre frère F. Donis nous peine de la voir se formuler après tant d’illusions mises dans cette série de questions que vous vouliez nous soumettre.»
Il est intéressant ici d’intercaler cette information (David Lorenzo Marquez) :» Le problème surgit quand, mis à part les multiples farceurs qui s’attribueront la personnalité de Saliano, les auteurs du “véritable” – celui de l’époque précédent celle de Ummo, confessaient leur délit. (Cabria, Berché, 1988). D’après ce que raconte Cabria, lors de son entrevue citée avec Jordan, ce dernier lui dit que quelques jours après l’enterrement de F. Sesma, (note: décédé en 1982) une astrologue lui téléphonait en avouant que c’était elle, ensemble avec un artiste peintre et un aristocrate, qui avaient inventé Saliano comme une simple farce. Trois années plus tard Javier Sierra , suivant une piste identique et qui s’est joint à nous (Montejo) mit un nom sur ces personnages, soit concrètement le couple formé par le peintre japonais Takeshi Mochizuki et Mme Victoria Iruretagoyena, astrologue et chercheuse de généalogies royales. «
- quelques jours plus tôt , le 22.3.1969, Antonio Ribera Jorda recevait une lettre (A95) promettant une documentation sur le sujet UMMO: qui ils sont, d’où ils viennent, quelle est leur mission, mais cette lettre contient, elle aussi, un dénigrement des expériences de Sesma.
Mon impression personnelle est que le(s) auteur(s) des lettres ummites se sont sentis tout à coup «bernés», parce qu’ils croyaient vaguement à la possibilité d’un Saliano venu de la planète Auco. N’est-ce pas plutôt l’expression d’un ressentiment profondément terrestre? «Mes frères déplacés à Madrid ont fait la seconde découverte à la fin de l’année 1965. Une modeste publication dénommée Dix Minutes insérait périodiquement une section sous le titre «Les extraterrestres parlent» signée par un espagnol: Fernando Sesma. Le contenu de ces écrits nous semblait de peu d’intérêt intellectuel, plein de répétitions et souffrant d’idées aberrantes et de fantaisies ésotériques et magiques…»
Dans cette lettre le «comptable de l’entreprise de construction» refait surface, car il laisse échapper : «Comme un ingénieur spécialisé en constructions de la TERRE en visite dans une école maternelle, ne penserait pas de déformer le cycle d’enseignement infantile en essayant d’expliquer aux UYIIE comment on construit un pont en encorbellement au moyen de voussoirs en béton précontraint.»
En A 85, D 72 Ribera 41 à 48 – § 1: on trouve le mot «géotropas» qui n’existe pas en espagnol, ni «géotropique» comme dans Ribera (page 49). Existe le mot «géotropisme» utilisé en botanique (les racines sont affectées de géotropisme vers le bas) et pour des animaux (réaction locomotrice marquée par la pesanteur)….
Dans les mois qui suivent, Ribera se verra donc entrer en possession d’une documentation basée presque uniquement sur une sorte de cosmophilosophie (A 13, page 107)
- 334. NAISSANCE DE UMMOWOA.
avec plusieurs TAAU, dont je tiens à vous citer le premier et le dernier, les autres – et ils sont nombreux – sont tous à l’avenant. Je respecte toutes les majuscules que j’ai trouvées dans ces textes.
«TAAU (2)
Comme le BUAAWAA (l’ AME) seule crée des IDEES et il régit notre OEMII (corps), IL crée des idées et GENERE le WAAM y compris nos OEMII et son IMMENSITE et PARTICULARITE sur tous les êtres du WAAM consiste à GENERER et c’est pour cela que vous l’appelez WOA (CREATEUR). Et ne dites jamais: WOA FUT: ou WOA SERA: dites toujours WOA EST.»
et le dernier :
«TAAU UAA (343)
Si dans le poste de l’échelle Sociale où tu dois vivre, ton supérieur t’ordonne de te dénuder devant lui, chasses ta première idée comme quoi il veut s’amuser de ta honte. Mais s’il l’évoquait et qu’il en fut ainsi, obéissez-lui sans rougir, car la dignité de ta soumission est plus grande devant l’esprit de WOA que les tendances pathologiques de ton frère.»
- 334. PARALLELISME ENTRE JESUS ET UMMOWOA
- 332. DIFFERENCES ENTRE LA CIVILISATION DE UMMO ET CELLE DE LA TERRE
- LE LANGAGE ET NOTRE LOGIQUE
Panneaux solaires.
Les documents s’égarent souvent de leur thème et c’est ainsi que nous apprenons qu’ils utilisent l’énergie solaire. Oh, la mise en œuvre ressemble assez à celle de la terre, car en effet nous apprenons: «L’utilisation de l’énergie diffusée par IUMMA pour laquelle on construisit des milliers de canalisations pourvues de miroirs réflecteurs couvrant de grandes zones, et enfin l’exploitation de l’intensité du champ magnétique de IUMMA combinée à la rotation de UMMO, obtenue grâce à de grands conducteurs (alliage d’argent et de cuivre) enterrés à faible profondeur, formant des spirales au diamètre énorme et des réseaux de toroïdes (bobines toroïdales) distribués à la surface de zones désertiques.»
- CONCEPT ET IDEE DE WOA
- Ribera recevra trois lignes de félicitations le 28 juin 1969
à l’occasion de l’alunissage d’APOLLO XI. Curieusement, je n’ai pas trouvé des félicitations moins d’un mois plus tard, quand les premiers astronautes terrestres ont eux-mêmes posés les pieds sur la Lune.
Je me dois d’intercaler ici un renseignement trouvé dans la chronologie de David Lozano Marquéz. Pas de commentaires, chaque lecteur peut réfléchir par lui-même :
-), j’ai fait quelques découvertes surprenantes que je vous expose : dans le numéro de juillet/août de cette année de la FLYING SAUCER REVIEW anglaise, apparaît en page 32 , la photo d’un ovni, prise au-dessus de la Nouvelle Zélande, qui est identique à celui de San José de Valderas et, par extension, à ceux de UMMO. A la page 29 de la même revue, on raconte la rencontre par hasard d’un Maorí avec trois êtres, deux hommes et une femme, qui sans doute étaient des membres de l’équipe expéditionnaire d’EUX sur la terre. Dans la note n° 4 de l’article de John Keel, «The Glendale Contact Claim» (BEYOND CONDON, numero spécial de la FSR, . 64), on mentionne des appels téléphoniques, faites avec une voix nasillarde et qui parlent en prononçant lentement et avec difficulté, reçus en 1966 partout aux Etats Unis. Leur réseau aux USA? Les auteurs de ces mystérieux appels, qui je le répète, déferlant sur tous les Etats Unis, se présentent comme extraterrestres.
Revu et complété en février 2003