Cartas Ummo 1970-1993

Descripción

Cartas Ummo 1970-1993

 

 

 

UMMO : une certaine lecture des textes.

© 2003 Godelieve Van Overmeire

 

troisième partie : de 1970 à 1993

en bleu : les citations des textes d’Ummo
en rose: les citations d’autres sources

 

ANNEE 1970

C’est l’année de la fuite devant l’espion, de la paranoïa affichée… la parano des ummites, voulant entraîner les Terriens dans la même psychose. Parfois ça prend.

 

  • le 6.2.1970 Antonio Ribera Jorda Booth, reçoit une lettre en anglais, avec des condoléances suite à la mort de Bertrand Russel.
  • à une date non précisée de 1970 Rafael Farriols reçoit une lettre A 93 – D. 110

de l’ OOM A-EHWEH (sic), qui lui est adressée à Barcelona – SPAIN (sic) L’adresse porte Mr (de Monsieur) Farriols et non Sr (de Senor) Farriols. Cette lettre me fait l’impression d’être écrite en «petit nègre espagnol»…. Les très courtes phrases, le choix des mots, tout contraste beaucoup avec le style habituel.

«Ce n’est qu’un avertissement de notre part pour vous demander de veiller dans le futur à ne pas enregistrer sur bande magnétique nos conférences par téléphone
La lettre de Ummo dit encore : «Nous avons été émus qu’une femme d’Espagne ait eu la gentillesse d’analyser notre système linguistique. Pour cela notre respectueuse admiration.» Ils font allusion à un petit opuscule de 27 pages répertorié dans le catalogue de Darnaude sous le n° 3660 : «Estudio sobre el Sistema Idiomàtico de Ummo – Intento de Vocabulario» realizado por Hiltrud Nordlin Franz (LU.97) en al ano 1970.» Avez-vous remarqué que cette aimable secrétaire de Rafael Farriols porte déjà un nom ummite?

  • la paranoïa se manifeste encore dans la lettre (A101) à Farriols, en ces termes:

«Nous suspectons avec un certain fondement que la correspondance de Mr Ribera Jorda et de deux membres du groupe de Madrid se trouve interceptée. Les autorités espagnoles ignorent cette activité et nous ne croyons pas prudent que vous les impliquiez dans cette affaire.» Pourquoi cette précaution? L‘oncle de Farriols, Calvo Rodès, général dans l’armée de Franco, fait déjà partie du groupe, comme nous l’avons vu précédemment.

«Tout ceci nous force à vous demander de renforcer vos précautions normales, c’est pourquoi nous vous invitons à mettre en pratique ces conseils:
1°. Envoyez une photocopie de cette lette à l’un de vos frères de Madrid le moins significatif.
2°. Lors de vos réunions pour parler de ces aspects, évitez de le faire dans un local public.
3°. Messieurs Ribera, Villagrasa et Garrido doivent maintenir un certain degré de prudence dans leurs conférences téléphoniques quand ils font allusion à nos relations.

 

  • le 1.7.1970 une lettre à l’entête : UMMOAELEWEE – SPAIN (A 100) l’entité ummite constate qu’il n’y a presque plus de courrier et «blablate» un peu sur le sujet.
  • le 29 juillet 1970, Joaquim Martinez et le groupe ERIDANI reçoivent la lettre de mise en garde contre l’espion : c’est la C.I.A. (lettre A97)


«En premier lieu nous insistons que les nouvelles issues surgies concernant les investigations ouvertes par un Organe des U.S.A. de l’Amérique du Nord, ne doivent pas être interprétées par vous comme un risque qui pourrait amener des dérangements ou de sérieux dommages ni à vos frères ni à vous-même.

Mais en même temps continue aussi le travail de sape sur Sesma, son extraterrestre et d’éventuels autres extraterrestres . «La demande adressée à votre frère monsieur Mejorada Jiménez et notre inquiétude devant sa participation et l’analyse d’un autre domaine d’investigation qui concerne une autre constellation de fait associée au groupe qui domine votre frère Sesma Manzano. Nous possédons de l’information suffisante pour qualifier ces études de très dangereuses, puisque vous manquez des défenses adéquates et de moyens»

  • le 10 août 1970, Pena qui a créé le groupement ERIDANI, reçoit un courrier (A.99) consistant en diverses considérations destinées à divers membres du groupe.


«Nous vous prions de conserver cette copie pour votre frère Rafael Farriols Calvo»
«Nous ne voulons pas qu’on fasse des copies, nous vous serions cordialement reconnaissants de la Remettre à son destinataire. «

 

  • le 19 août 1970 c’est le même genre de message pour Dionisio Garrido Buenda (A 91) et l’affaire RED CASTLE .

Cela m’amuse toujours quand ils s’adressent au gars de la police en lui faisant croire qu’il est «fiché» lui-même…

«Nous répartirons notre correspondance entre les deux groupements: CEI et ERIDANI indistinctement et puisque le voyage à Londres a provoqué des inquiétudes parmi vous et de l’étrangeté, nous annulons ce contact qui d’autre part n’était pas indispensable, jusqu’à ce que les circonstances plus favorables que les présentes permettent dans les mois prochains de célébrer cette conférence à BARCELONE ou à MADRID sans risques d’interception. (…) A ce sujet, nous continuons à maintenir une sollicitude impérative. N’envoyez à vos frères de Séville et de Barcelone qu’une reproduction, en cachetant la lettre et en la cousant ensemble avec une ficelle pour éviter une éventuelle violation de son contenu sans que vous ne le sachiez. »

C’est y pas pour traumatiser le petit groupe tout ça? Ces messieurs-dames d’Ummo s’amusaient bien, il n’y a pas à dire… Cela monte d’un cran avec l’affaire RED CASTLE :

«Comme il y avait dans la note que nous avons remise récemment à une Agence de cette Capitale, au service d’un Département des Etats Unis de l’Amérique du Nord, quelques paragraphes faisant allusion à vous, nous avons considéré qu’il était correct de vous en donner le contenu
3°. Sur la fiche portant cette référence d’en-tête :
Ref. 4460611 / SPAIN / RED CASTLE A 4L. mai 69
LLOBET DE ROBLES ANTONIO
Republica Argentina 249 BARCELONA SPAIN
contenue dans vos fichiers, sauf d’autres inexactitudes, vous avez annoté qu’il «a reçu des appels téléphoniques de nos agents…»

C’est aussi la première allusion à toute la saga de leur séjour à Albacete datant d’avant le contact avec Sesma.

  • à une date indéterminée de 1970, mais dans la période d’été, c’est au tour d’ Alberto Borras Gabarro (A.98) de se voir confirmer le danger de l’espionnage.

«le motif essentiel de cette lettre est le suivant : Avec la lettre nous joignons deux carnets qui pour certains de vos frères peuvent être révélateurs et ne manquant pas de certain intérêt. Ils correspondent à un membre (respectable pour d’autres conceptions) d’une entité des Etats Unis, étendue sur toute la Planète Terre et qui développe un travail de rassemblement informatif sur nous pour en informer son Gouvernement, et en d’autres occasions nous vous avertissions de cet extrême

C’est pratiquement au premier coup d’œil sur les deux photocopies de la photographie de cet espion, qu’un petit diable m’a soufflé, ayant reconnu la personne représentée, de lui écrire en juin 1999 :
«Recently I was given by a Belgian friend the copy of the pages 22 and 23 of the FSR vol. 36 n° 3 from the 8th October 1991 with some biographical details of your live. There are 2 pictures of you on this pages. As I am in my spare time a painter on canvas, I immediately saw the similarity between your face features and those from…. the «spy » as illustrated in the Ummo letters cfr Aguirre vol. II tome II page 81″

Mais non, en bon ex agent des Renseignements et vrai diplomate, il n’a ni confirmé, ni infirmé: un énigmatique silence britannique fait passer des anges invisibles…

  • le 12.11.1970, Franco Muela qui a réalisé une peinture pour les ummites, s’en voit remercié. Il n’était pas le seul a avoir offert des cadeaux si nous en croyons la lettre:


«Nous désirons vous exprimer de quelque manière notre grande reconnaissance pour votre geste de nous offrir une œuvre peinte réalisée par vous. Nous pouvons vous informer que seulement trois de vos frères terrestres nous ont offert des objets de leur propriété pour nous en faire cadeau. Un citoyen yougoslave à voulu nous régaler de quelques livres de sa valeureuse collection, Un de vos frères naturalisé en Australie mais originaire de Grande Bretagne nous a offert un exemplaire de céramique japonaise, et maintenant vous aussi depuis quelques mois, avez eu la gentillesse de nous apporter cet inestimable régal. Il y a aussi d’autres de vos frères qui nous ont dédié quelques livres (Canada et Espagne) et un autre nous a dédié un inoubliable poème. (Espagne)
«

***

ANNEE 1971

Dans le courant de cette année, la contactée de l’extraterrestre Saliano (cfr Sesma), Isabel Nido sera arrêtée. (cfr David Lozano Marquez : » 1971 : C’est l’année où Isabel Nido fut arrêtée et emprisonnée durant 40 jours (rappelons que c’est une des personnes les plus étroitement en relation avec l’affaire Saliano) accusée de danger social. Ceci marque la fin de Saliano»

 

  • 2.5.1971 : thème BIEUIGUU (Etude des facteurs non matériels rattachés aux biologiques.) et VIE SEXUELLE ET CONJUGALE sur Ummo

C’est le document D. 99 (A.4) reçu par le groupe ERIDANI de Pena.

(A.4, p. 41) «Voyons, par exemple, dans notre cas, quelques uns des caractères qui nous différencient de l'»HOMO SAPIENS» de la TERRE. (Pour des raisons de sécurité nous tairons la partie qui concerne notre anatomie extérieure)» Nous avons aussi constaté chez vous une meilleure stabilité et fixation de la mélanine cutanée. Dans notre cas la pigmentation peut varier dans les limites plus étendues dans le temps et dans les zones affectées.»…/… «Ce qui est typique pour nous c’est une pigmentation au carotène (jaune) sur un endroit de notre corps que nous ne désignerons pas pour des raisons de sécurité, car elle pourrait faciliter notre identification».

Tache jaune

Leur tache pigmentée est «jaune» ; un des mes correspondants supposait que peut-être ils avaient le zizi jaune canari? Ou le gras de l’estomac? Ils ne le disent pas. En tout cas, si nous lisons bien, nous comprenons qu’elle peut être étendue et peu à très colorée… Connotation déplaisante quand je pense à l’anthropologue, Mauger (de Bavière) qui disait avoir décelé chez les Juifs une tache pigmentée congénitale au niveau du sacrum. (cfr : Roger Peyrefitte : «Les Juifs» , page 149 – édition Flammarion, 1965 )

La majorité des Ummites n’est PAS aphone !

Etonnement, et j’ai relu 5 fois le dernier paragraphe de cette page 41: «Une caractéristique vraiment discriminatoire, alors même qu’elle n’affecte pas la majorité des habitants de Ummo, c’est l’atrophie dès l’âge de 16 ans terrestres, de l’épiglotte, des muscles qui l’entourent et des cordes vocales. Un pourcentage appréciable de mes frères (moi et plusieurs de mes compagnons de voyage sur la TERRE, avons été sélectionnés précisément pour ce trait exceptionnel) ne possèdent pourtant pas un organe de phonation aussi perfectionné que le vôtre.
L’atrophie des cordes vocales (cordes buccales comme ils le disent tout au long des textes) n’est pas générale, que du contraire, mais ils n’ont pas d’organes pour chanter par exemple comme la Castafiora….

 

Mais ils ont du nez… plus que nous? Voire !


» On peut observer dans nos muqueuses olfactives jusqu’à 3800 cellules sensorielles au cm² de quatre sortes différentes: trois sont cillées et une (AASNOOSAIWEE) est sphérique. Ces fibres traversent le bulbe olfactif (de structure différente de celui de l’OEMII terrestre, sans glomérules ni fibres mitrales) .
Par rapport à vous nous pouvons nous considérer comme hyper-osmiques.»

Sens olfactif humain.

Selon l’hypothèse de Linus Pauling en 1946, affinée par R.W. Moncrieff en 1949 «le sens olfactif est un des sens humains les plus développés et le plus fin: l’humain peut différencier plus d’odeurs que l’oreille ne peut différencier de bruits, plus d’odeurs nuancées que l’oeil ne peut voir des nuances de couleurs. Les fosses nasales contiennent environ 10 millions de cellules olfactives réceptrices et 50 millions d’extrémités (cils vibratiles) nerveuses capillaires au-dessus des fosses nasales (bulbe olfactif). Les récepteurs détectent des molécules odorantes dans l’air (théorie stéréochimique) que nous respirons et interprètent ainsi sa composition. (…/…) Notre mémoire pour les odeurs est nettement meilleure que la mémoire visuelle. Après 3 mois la mémoire olfactive est toujours fidèle à 80% tandis que la mémoire visuelle a perdu déjà 50% de sa fidélité. D’après les tests l’humain peut différencier entre 4.000 et 10.000 odeurs différentes»

bouts des doigts très sensibles? et alors?


«Nous avons été surpris par le manque d’activité neurologique de vos senseurs neuraux situés dans les mains
, spécialement dans les UNIOBIGAA (bouts des doigts) et les paumes et les coussinets.»

Pourtant, n’est-ce pas, ici sur Terre, nos aveugles s’en servent pour lire le braille.
Peut-être est-ce le moment ici d’illustrer pourquoi je ne suis pas fort impressionnée par la «vision» faite par le bout des doigts des Ummites?

«Le romancier français Louis Farigoule, que tout le monde connaît sous le nom de Jules Romains, naît en 1885, meurt en 1972. En 1909 il sort de l’Ecole Normale supérieure et est agrégé en philosophie. Jusqu’en 1919 il enseignera à l’université, puis il démissionne pour se consacrer uniquement à l’écriture: il a déjà publié pas mal de choses. Ce que l’on ne retrouvera probablement pas dans sa biographie littéraire, c’est son intérêt pour la para-science et justement pour la vision non-rétinienne, qu’il vérifie, qu’il expérimente sur des sujets, entre autres devant Bergson et Anatole France suivie de la publication en 1920 de son «Traité de la vision épidermique
«. En parallèle avec le dossier Ummo, il a d’autres qualités et d’autres options de vie comme exprimé dans sa doctrine littéraire dite d’ «unanimisme».

Mais il n’est pas le seul à s’intéresser à «la vision» épidermique. Au milieu des années 50, on exhume en Union soviétique un tas de paperasses et d’articles consacrés au sujet, datant du début du siècle. «Des expériences sont faites à Moscou par Novomeisky, de l’institut pédagogique de Nizlang Tagil, sur la vision extra-rétinienne. «Des sujets aveugles ou dont les yeux sont bandés reconnaissent très vite la «texture» des couleurs avec la paume de la main. En 1963 le docteur Yakob Fishelev de l’Institut Pysma en Union Soviétique s’inspire des travaux précédents et s’évertue à éduquer 18 enfants aveugles de naissance ou aveugles avant l’âge de deux ans. Très vite ils parviennent à «lire» des lettres imprimées en posant les doigt dessus. Un des enfants est particulièrement doué: Rosa Kuleshova. Son apprentissage commencé en mai 1963 lui permet en octobre de la même année de «lire»». En 1964 le journaliste Bob Bringham du magazine américain Life va lui rendre visite. Il écrira un article la même année «confirmant que la petite Rosa peut «lire» avec les doigts à 15 cm du livre, et que de plus elle peut également déchiffrer les textes avec le coude.» La méthode extra rétinienne était assez couramment tentée et réussie pour la moitié des enfants aveugles des grands instituts soviétiques dans le milieu des années 60.» («Psychic Discoveries behind the Iron Curtain» de Sheila Ostrander et Lynn Schroeder, Prentice Hall, Inc. Englawood N.J. 1970)

«Jamais nous n’avons tenté un coït avec l’un de vos frères ou sœurs»
D’accord, on veut bien les croire. Mais n’ont-ils pas à certain moment eut l’idée d’une «Banque du Sperme»? Il y a de bizarres rumeurs en Espagne, où l’on raconte que Farriols et Ribera ou Barrenechea avaient rendez-vous dans un endroit désert, afin de leur faire prélever du sperme devant servir à régénérer la race ummite. (voir 1990, document D 1551) Mais je présume qu’on ne doit pas attacher de l’importance aux rumeurs, pas plus à celle lancée dans les années 1980 concernant la mystérieuse guérison d’un «lupus» cancéreux dont aurait souffert la très chère secrétaire de Farriols, LU 97 ! Je sais, ce simple constat de ma part ne m’attire pas la sympathie de ceux-là…

  • 12.6.1971 envoyée de Londres (A 103)

«Que vos frères de la Terre suivent nos conseils tels que ceux-ci:
L’ELABORATION D’UNE EPISTEMOLOGIE PLUS OBJECTIVE, L’ACCEPTATION D’UNE CONDUITE ILLUMINEE PAR UNE MORALE SOCIALE ELEVEE, LE REJET DES FACTEURS QUI INHIBENT LE PROGRES IDEOLOGIQUE ET SCIENTIFIQUE»

En juin de cette année se tiendra le Symposium de Ummo au Motel Osuna de Barajas (Madrid), organisé par Rafael Farriols, et auquel d’après ce qui paraît, assiste un ummite présumé. Le lecteur qui donna lecture pendant trois jours de tous les textes est J.M. Bachs, et sa lecture est agrémentée de projection de matériel audiovisuel extrait des informations Ummo.

  • 6 août 1971, envoyée de Barcelone et avec le nom du destinataire rayé :

Pour mr: ……. BILBAO Espagne

Cette lettre (D108 et D109, A 40) a été reçue également par Ignacio Darnaude le 21 avril 1973, qui enquêtait alors sur l’affaire dite de la «Main Coupée» à Albacete. Nous lisons page 56 dans A40 : «Trois de nos frères parmi les déplacés sur la Terre depuis UMMO à l’époque, s’étaient spécialisés pendant leur résidence en France, dans l’étude de la Phonétique associée aux langues de racine latine et pouvaient parler avec une capacité acceptable, des langues comme le Roumain, l’Espagnol, le Catalan, le Sefardi et l’Italien«.

Le Sefardi ?


Mais n’est-ce pas la langue des Juifs espagnols qui appelaient l’Espagne: Sefarad ?
Je m’étonne qu’on la mette sur la même ligne que les autres langues latines, car pour sûr, c’est un parler bien plus hébreux que latin et de racine hébraïque…

Ensuite ils expliquent, avec force détails, comment ils ont pris contact avec la marquise de Lihory, dont on dit qu’elle fut la maîtresse de Franco, et ce fait ne semble pas inconnu des auteurs. Comment donc? Mais parce que le voisin de la maison à côté de celle de Mme la marquise, «était un ami très proche du Père Guerrero»… Tout ce petit monde se tient étroitement par la main. «La source de données sur cette dernière était un dossier copié d’un original correspondant aux archives du «Deuxième Bureau Français» où l’on schématisait ses services rendus comme agent de la Cinquième Colonne Nationaliste Espagnole, à la cause de l’Armée Nationale Espagnole, pendant la Guerre Espagnole, durant les mois de Juin, Juillet et Septembre de 1936. Le plus intéressant pour nous était une note en marge de la fiche de cette Dame, faisant allusion à certains dérangements d’étiologie Psychopathologique accusés par elle, et sur la même fiche une brève indication dactylographiée, mentionnant parmi ses goûts (affections) son amour envers les animaux. D’autre part, il y avait un visiteur assidu de l’immeuble, il s’appelait Don Emilio Lopez»

D’ailleurs, dans la lettre D75 déjà , on pouvait lire, et cela m’a beaucoup amusé : une dame aimant les animaux prêta asile à mes deux frères… qui purent pendant leur enfermement forcé…..

***

 

ANNEE 1972

Plus d’an an se passe, avant que ceux d’Ummo donnent un signe de vie. Mais voilà, ils reviennent avec une série de documents dont Pena devait être friand mais il ne devait pas être le seul… Farriols aussi?

  • le 16.101972, (D. 101 – A5) Coutumes érotiques et sexuelles sur Ummo. La lettre parvient au groupement ERIDANI.

«Conservez cette copie Monsieur RAFAEL FARRIOLS C.»
«Les adolescents, comme nous vous le disions précédemment, se détachent de leurs parents à l’âge de 13,7 années terrestres et sont déplacés dans l’UNAUO UEEE.»

NOTE 37: Selon notre conception de l’éducation, l’OEMII doit se débarrasser psychiquement de tout lien familier. L’adolescent cessera à ce moment d’être sous la tutelle de ceux qui l’ont engendré pour se convertir en un noeud du Réseau social.»

Qu’y a-t-il de si extraordinaire dans ce paragraphe? Rien, absolument rien du tout. Mon père, militaire de carrière, rêvait de quelque chose d’analogue pour mes frères, en mieux si possible. Sans leur demander leur avis il les aurait tous casés de force à l’Armée. Mon frère aîné n’y échappa pas. Il fut donc confié à la tutelle de l’Armée à 15 ans, et dès ce moment l’autorité parentale devenait inexistante pour lui. C’était en 1953, nous ne vivions pas sur Ummo, mais tout bêtement dans une banlieue de Gand en Belgique.

«Tout ceci pourrait choquer la sensibilité d’un Oemii de Terre qui n’arriverait pas à comprendre comment un quelconque adolescent a le droit d’entrer dans l’enceinte chauffée de la zone où se tient un condamné, comme s’il se traitait d’un cobaye comme utilisé sur Terre, et sans «parler» (c’est à dire, sans communiquer) avec lui. Le condamné peut même avoir le double de l’âge de l’adolescent qui pourra le masturber pour observer sa réaction sans qu’il puisse le lui défendre ou l’en dissuader.»

Non ! Ils n’ont pas pu lire «La petite main» de Geneviève Dormann, ce livre n’est sorti qu’en 1993. Mais ils affichent des fantasmes un peu pédophiles? Pas du tout : c’est pour les besoins de la formation scientifique, disent-ils !!!

Sans cette pratique particulière, pour autant que je sache, l’utilisation de prisonniers est tout à fait terrestre. Exemple, pour l’élaboration de L’encyclopédie de Diderot: les savants et les anatomistes de ce temps là préconisaient chez nous également l’utilisation de «prisonniers» et de «criminels» sur lesquels on ferait des «vivisections» et des opérations «pour avancer dans la connaissance et aider l’humanité souffrante»…

  • Reçu à l’ERIDANI le 30.10.1972

«Nous vous prions de conserver une copie de ceci pour votre frère Rafael Farriols» Calvo» Ce sont les rites de préparation au mariage et la cérémonie «rituelle» .

  • de Londres le 7-12-1972, une lettre pour Juan Dominguez Montes

le thème : LE BUAUAA: l’âme, la psyché, etc…

  • reçue le 11.12.1972, la lettre répertoriée A7 :

«Nous vous prions de faire une copie pour votre frère Rafael Farriols Calvo aux fins de conservation.» Thème: mariage, suite.
«C’est maintenant, une fois à l’extérieur, que les assistants touchent de leurs mains la poitrine de tous deux et qu’est présenté le ministre représentant de l’UMMOAELEWEE portant un équipement terminal miniaturisé du XANMOOAIUVAA.»

Car de bien entendu, tous les faits et gestes des deux époux seront enregistrés: ce sera tellement mieux qu’une vidéo de la cérémonie, ou de simples photos dans un album… .

  • le même jour, 11.12. 1972 , nouvelle lettre pour Farriols (A 104 )

«Il y a plusieurs jours que mes frères récemment déplacés en Espagne ont pu capter une conversation téléphonique dans laquelle on faisait allusion à un projet de réunion conçue pour traiter des thèmes concernant Ummo, semblable dans sa conception à celle qui s’est déroulée à Madrid (Espagne) récemment, et que vous organisiez.»

Les 12, 13 et 14 mai 1973 se tiendra le 2e Symposium de Ummo à l’Hôtel Ritz de Barcelona, et organisé, comme le premier, par Rafael Farriols. Il se tient sous l’appellation “ La fonction de l’Homme dans le Cosmos” et traite principalement du caractère philosophique, religieux et social du cas Ummo.

  • lettre (A 39 ) reçue le 12 décembre 1972 par Ignacio Darnaude Rojas Marcos à Séville.

«Nous nous sentirions heureux si vous fassiez un effort pour développer vos investigations à Albacete, avec plus de vigilance.»

Darnaude distribue à quelques chercheurs une information datée d’avril 1971 qu’il a réalisée en relation avec le cas de la main coupée et Ummo Albacete, dans laquelle il mentionne des noms qui d’une manière ou d’une autre sont liés à l’affaire, comme ceux des portiers des différents domaines de dona Margarita, ceux des compagnons de travail de Margot. L’article s’intitule “Les possibles opérations d’un groupe d’agents non identifiés dans le ville d’Albacete de 1952 à 1954.” En juin 1971 Ignacio Darnaude complète l’information avec deux pages. S’y trouve une lettre que quelques personnes d’Albacete ont reçue cette année là, où un personnage du nom de .W. Rumsey offre une récompense de 1,000 $ américains à qui pourrait donner une piste concernant les deux personnages qui opéraient dans la maison de doña Margarita.

***

 

ANNEE 1973

  • lettre A 110, sans date précise, reçue en 1973

Thème : COMMENT NOUS LES ETRES DE UMMO VOYONS LA SITUATION ACTUELLE DU RESEAU SOCIAL TERRESTRE.

  • le 21 avril 1973 deux envois postés à Stockholm mais rédigés en espagnol arrivent chez Ignacio Darnaude Rojas-Marcos (D. 108 et D 109, A 40 et A.41)
  • le 10.10.1973 c’est de nouveau le groupe Eridani qui se voit attribuer une missive, où ceux d’Ummo annoncent leur départ. (D. 214°

«Le message que nous remettrons devra se conserver jusqu’au vingt janvier de 1974, et si nous ne sommes pas revenus sur Terre vous l’ouvrirez et vous le donnerez à connaître à vos frères intéressés. … / … Tous mes frères abandonnerons la Terre entre le 29 octobre et le 15 novembre. La probabilité de retour est de 65,14 pour-cent.
Ce document a été remis par un frère de nationalité Australie et un frère de nationalité Canada. Nous souhaitons aussi le remettre à un frère de nationalité Espagne et un frère de nationalité Inde. …/… Si quelqu’un des Associés à votre groupe Eridani projette de se déplacer vous devrez écrire à M. Borel, Hôtel Impérial, 22 Rue Royal, Compigne (Oise) Dans l’enveloppe qui ne contiendra aucun message, ou un message faux, vous introduirez une feuille de papier, avec la spécification du nom de votre frère qui voyage dans ce but Capital et qui se déplacera (Londres, Stockholm, Malmoe) et les dates de séjour. Sans dire par écrit le lieu de résidence. …/… De plus nous vous renseignerons un chiffre clé que nous donnerons avant six jours à votre frère Dionisio Garrido ou bien à votre frère Jorge Barrenechea.»

Le document joint était bien entendu un message codé pour que les élus du groupe de Madrid puissent aller se réfugier dans un souterrain aménagé par les Ummites, en vue de l’imminence de la guerre atomique. Remarquez l’expression : «la probabilité de retour est de 65,15 pour-cent«. Certains magazines américains et britanniques insèrent les «probabilités exprimées en pour-cent» depuis de longues années. Nous verrons que ceux d’Ummo ce sont beaucoup inspirés de «Life» et «Weekly» quand ils émettront leur lettre dite DU GOLFE en 1991.

  • le 10 octobre 1973, (D.214 et D113) en même temps que le groupe Eridani, le Dr Aguirre sera averti du danger de guerre atomique imminent en ces termes :

«Je souhaite vous communiquer d’urgence, que notre collaborateur se trouve à Madrid, à qui nous avons commande de vous remettre l’heure venue, le document que nous aurions désiré vous confier pour des motifs de sécurité dans une autre capitale européenne

  • datée du 29 octobre 1973 mais reçue le 5 novembre par Enrique Villagrasa (A109) une lettre du dactylographe.

«La présente est pour vous relater certaines choses importantes qui se sont succédées ces jours au sujet des messieurs habitant UMMO.»

Cette lettre est accompagnée d’un mode d’emploi du code (A108) sous le titre :
«INFORMATION «DS»
Dans le processus de décryptage il faut supprimer les lettres neutres qui séparent les mots, selon la Norme 3 du code. Les chiffres ainsi que l’expression de degrés et de minutes sexagésimales d’arc sont réels dans le contexte, ils ne doivent donc pas être décryptés. Ne pas décrypter les expressions entre parenthèses.»

***

Parenthèse: je lis dans la chronologie des événements en rapport avec Ummo et établie en 1995 par David Lozano Marquez le paragraphe suivant :
Fin 1973, début 1974
Thème: circulaire qui présente Ummo comme une secte.
«Ce fait est exposé par Antonio Ribera, sous cette forme, dans son livre «UMMO informa a la Tierra»: Et aussi, la circulaire distribuée aux fins de 1973 entres les divers ufologues espagnols, (certainement rédigée par un groupe de jeunes dissidents d’ERIDANI), où Ummo est présentée comme étant une secte dotée de moyens financiers supérieurs à ceux de l’Opus Deei (sic) et dirigée par de très grand Maîtres, plus précisément Dionisio Garrido de Madrid, et Antonio Ribera et Rafael Farriols, de Barcelona. Cette circulaire ne fait pas de quartier, car elle dit que les réunions ou cultes de cette “secte ésotérique” sont présidée par madame Ribera, qui officie comme prêtresse en ouvrant les séances après avoir fait une prière ummite. C’est dommage que rien de cela ne soit arrivé, car cela aurait été assez amusant. …/… Le groupe international Ummo approuvait les réunions délirantes à la «Ballena Alegre», nom de la salle au sous-sol du «Café Leon» de Madrid, pour capter des adeptes, qui devaient recevoir de l’argent en quantité de leurs maîtres.”

ANNEE 1974

  • le 8 janvier 1974 (A 113 – D. 112) , le Dr Juan Aguirre Ceberio reçoit une lettre d’adieu avec des remerciements pour presque chacun des membres du Groupe . Les ummites y disent qu’ils fuient le danger nucléaire terrien.
  • Il faut cependant croire, que le danger n’est pas aussi pressant que cela, car le même destinataire recevra une nouvelle missive le 22 janvier 1974 (A.114) parlant de tout autre chose !


«CONFIDENTIEL
Nous vous prions de ne pas faire de photocopies de ce document.
«Une Organisation ésotérique qui se fait appeler «Etres d’une Planète imaginaire Ummo» a réussi à capter à sa cause une série de madrilènes et de catalans, et est dirigée par les personnes suivantes: Antonio Ribera Jorda, Dionisio Garrido et Rafael Farriols. Cette Organisation internationale possédant des moyens importants de diffusion et soutenue par d’énormes recours financiers, utilisait comme «Cheval de Troie» en Espagne, ce pauvre fou, crédule, Fernando Sesma dont le délire ou la manie bien connue par tous consistait à se faire passer pour l’ «Homme contacté par les extraterrestres». Le groupe international Ummo, profitait des délirantes réunions à la Ballena Alegre, nom que l’on donne au Sous-sol du Café Leon de Madrid, pour capter quelques adeptes qui devaient recevoir de l’argent en grande quantité de leurs «maîtres».
PROGRAMME RESUME.
Nous jugeons comme courageux tous les efforts que vous exécutez pour reconvertir l’image du groupe de vos frères face à l’opinion publique profane ces efforts peuvent profiter simultanément à compléter vos respectives formations intellectuelles. Pour cela il faut: Que l’Association dont vous faites partie facilite sa propre activité selon les règles que nous exposerons ci-après. Que vous activez une ouverture normalisée pour attirer de nouveaux associés, qu’il ne faut influencer d’aucune façon pour qu’ils acceptent nos versions mais à qui vous donnerez pourtant accès pour la lecture de nos informations. Quand vous êtes face à de nouveaux associés ou à l’opinion publique, au travers des organes de diffusion informative, et que vous leur offrez des allusions à Ummo, vous le faites avec un grand esprit critique et de fortes réserves et de la méfiance. En définitive: Nous maintiendrons nos relations avec vous au travers de cette Association mais seulement avec des associés qui nous connaissent déjà et que nous considérons comme amis, mais vous devez compenser ceci par UN TRES GRAND INTERET vers d’autres activités cohérentes dans l’esprit véritable qui animait en son temps la création de cette entité sociale légalisée.
Pour suivre: nous vous suggérons ces conseils pratiques: ….. etc. «

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ANNEE 1976

Et en effet, «ils» sont partis. Le sont-ils ? Coïncidence bizarre: c’est en 1975 que l’association ERIDANI de Pena se disloque: elle aura vécu ce que vivent les roses. En tout cas, aucun document connu n’est signalé entre la fin janvier 1974 et la première missive enregistrée en mars 1976. C’était un congé sabbatique.

  • le 11 mars 1976, (A 115) Juan Dominguez reçoit une lettre.

«Le motif pour vous écrire cette lettre, je vous le communique immédiatement: la Centrale de Télévision de votre Pays a programmé la diffusion d’une analyse concernant l’une de nos nefs qui a atterri sur ce sol, comme vous le savez bien, dans l’année 1967. Ont participé à ces études, votre digne épouse avec vos frères Rafael Farriols Calvo, José Jordan Pena et Jorge Barrenechea Aberasturi ainsi que vous-même»

        Il faudra attendre presque neuf mois pour voir arriver la suivante. Et alors que le «silence» ummite règne à Madrid et ailleurs, ceux d’Ummo font croire le contraire et supposent des communications parasites et plagiaires.

  • le 1 décembre 1976 Aguirre en est le destinataire (A116- D.173)

«Ces derniers temps nous n’avons maintenu que trois communications: par voie téléphonique avec vos frères AGUIRRE CEBERIO, GARRIDO BUENDIA et OCHOA SALUD. Aucune autre communication ne provient de mes frères. Nous vous demandons d’exercer une prudente méfiance envers ce moyen de transmission de messages en n’acceptant pas comme valable tout message qui n’est pas confirmé postérieurement par la sanction postale munie de notre sceau. Les appels restants proviennent de vos frères, dont nous taisons le nom, mais que vous connaissez bien. Nous ignorons les raisons intimes de leur façon d’agir.»

En A 116 page 172à la fin du long premier paragraphe je trouve un lapsus ou faute de frappe: «de la estancia entre nosotros» = du séjour parmi nous

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ANNEE 1978

Durant un an et demi, un nouveau silence frustrant plane sur le Groupe de Madrid. Subitement, alors sans doute que le groupe en avait fait son deuil, une lettre arrive enfin. Ce sera la seule pour 1978.

  • le 23 Mai 1978 (A 117) Luis Jiménez Marhuenda lit ceci :

«Permettez moi de me présenter, même si cela provoque une réaction de surprise et même une dose logique d’incrédulité de votre part. Mon nom est en transcription phonétique pour vous, EIDOUAA AA 42 – fils de EIMEII 12, originaire d’un astre froid appelé UMMO. Vous pouvez constater l’authenticité de mon identité au travers de notre sceau dont l’authenticité pourrait peut-être être avalisée par votre frère espagnol Rafael Farriols Calvo habitant à Barcelone»…» nous avons été surpris en constatant combien quelques uns de vos frères de Yougoslavie, d’Australie, de France, d’Espagne, du Canada et d’autres nations, se laissent conduire par des impulsions affectives, en croyant en nous sans l’intervention d’arguments d’ordre scientifique

Eh eh.. il s’appelle EIDOUAA … Edouard? et il est le fils d’EIMEII, d’Aimé? D’Aimé Michel? Non ce n’est pas possible…

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ANNEE 1979

Une nouvelle année s’écoule lentement jour après jour, et pour les nouvelles d’Ummo, c’est «tintin» sur toute la ligne. Mais le miracle se produit quand même. Ils sont de retour! La vie est belle.

  • le 5 juin 1979 (A 118) (destinataire inconnu) on apprend que cette fois le nucléaire c’est déjà vieux jeu, mais qu’un nouveau danger guette: les armes de plasma:

«Mon nom est EIEEUEE 7 fils de EIEEUEE 5 et ensemble avec deux autres de mes frères je me trouve en ce temps-ci dans l’Espagne. Plus concrètement notre séjour est situé dans une base localisée dans une Sierra près de la Capitale espagnole ce qui nous permet notre résidence sporadique dans des villes comme Madrid Torrejon de Ardoz et Ségovie. …/… Nous pourrions l’évaluer à environ soixante pour-cent tandis que leurs collègues des USA et d’URSS n’arrivent qu’à peine dans ce même domaine à atteindre actuellement des valeurs inférieures à sept pour-cent. Je me réfère aux Armes de Plasma et je vais vous résumer la nature de ce concept.»

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ANNEE 1980

A raison d’une seule lettre à taper par année, l’employé dactylographe des ummites, doit se trouver très souvent en chômage technique…. Mais il effectuait probablement se travail «au noir»…

Mais il y aura quand même une activité humaine sur le thème Ummo :
1980, du 28 au 30 mars : Thème: Journées d’Etude de la Planète Ummo.
A Alicante se tiennent les Journées d’Etude de la planète Ummo, organisées par Luis Jimenez Marhuenda, dans un hôtel de cette ville. Les plus importants investigateurs et les plus impliquées dans l’affaire UMMO à cette époque y assistent, comme p.ex. le père Enrique López Guerrero, Rafael Farriols, Jose Luis Jordán Peña, J.J. Benitez et Antonio Ribera parmi d’autres. Les commentaires de la réceptionniste à quelques uns des assistants mentionnent deux personnages très bizarres qui ne parvenaient pas à apposer leur signature avec une pointe bic sur la fiche d’identité. (David Lozano Marquez)

  • le 26 avril 1980 (A 120) Jorge Barrenechea est contacté. On lui fait croire que d’autres contacts sont établis par la mention sur la lettre des villes de ALBACETE – MARSEILLE – OSLO – MONTREAL

«Tolérez que nous nous immisçons dans votre pacifique vie privée en vous perturbant avec un nouveau message. Monsieur de Terre: Bien que nous avons déjà répété ce geste avec d’autres de vos frères de France, de Norvège et du Canada, nous voulons vous exprimer et au reste de vos frères de OYAGAA notre tristesse pour le décès de Jean Paul Sartre, son cerveau était l’un des plus privilégiés que nous ayons détecté parmi les humains vivants pendant l’intervalle où nous visitions votre astre froid; nous ne pouvons pas élaborer une apologie des multiples aspects reliés à son idéologie fluctuante que nous considérons comme étant carrément erronée, nous regrettons que comme beaucoup de vos penseurs contemporains il refusait la thèse de l’existence d’un créateur DIEU ou WOA et que dans son dernier stade vital il était enclin à des positions proches de la pensée ANARCHISTE.»

C’est faire bien de l’honneur à Sartre, qui n’en aurait pas demandé tant de son vivant, puisqu’il savait déjà qu’il avait une bonne cervelle ! Le reste de cette lettre fait l’éloge de personnages hétéroclites, et il ne m’étonnerait guère que c’est à cause de ce document que Renaud Marhic s’est mis à écrire : «Ces extraterrestres qui venaient du froid.» Libre à lui de penser ainsi, n’est-ce pas? Mais je ne partage pas, absolument pas.

Il y a cependant une compensation à cette unique lettre, c’est qu’elle est suivie d’un document supplémentaire et je n’ai pu m’empêcher l’emphase et le soulignement:

  • A 19 : RAPPORT ACCESSOIRE
  1. DECOUVERTES FAITES PAR UMMO D’AUTRES PLANETES HABITEES.
    Le premier contact réel au moyen de nos OAWOOLEA OEMM (VAISSEAUX SPATIAUX) nous l’avons établi avec la Planète IEYIOBAA (la dénomination phonique de ses habitants ressemble environ à ceci FRRRANSSSS) Ce groupe se trouve situé autour de l’Astre OOYAUNMEEEI (Dans les tableaux terrestres il figure sous la dénomination 70 du Serpentaire)
  • 300. NOTRE SYSTEME DE REMUNERATION.

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ANNEE 1981

Pendant un certain temps, le chimiste Jorge Barrenechea deviendra le favori de Ummo. Cela commence par l’unique lettre connue qu’il reçoit en 1981. Il faudra attendre ensuite sept années avant que ne se concrétise un suivi. Ce privilège s’accompagnera petit à petit avec l’injonction de tenir les réunions du groupe à son domicile, et uniquement là.

  • le 15 janvier 1981 Barrenechea reçoit une lettre, où on lui demande de l’indulgence pour les hommes moins intelligents et moins évolués que lui. (A 121)

«Monsieur: En premier lieu une salutation distinguée à votre YIE (Epouse) à qui nous voudrions poser notre main sur sa noble poitrine, si cet extrême fut pour une fois viable…»

En 1982 Sesma meurt, mais il n’aura droit à aucun épitaphe de la part de ceux d’Ummo.

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ANNEE 1988

  • les 10 Janvier 1988 Barrenechea recevra une lettre et un document sur les hommes-dieux, les OEMIIWOA, qui surgissent inéluctablement quand une société humaine parvient à un certain stade d’évolution. (D792)

Chers Mari Jorge Barrenechea et épouse Carmen Maria.
Comme vous vous le rappellerez, dans la conversation téléphonique que vous avez eue avec l’un de mes frères, vous lui avez demandé que nous vous tenions informés sur UMMOWOA (…/…) (Nous nous référons au rapport ci-joint, et non à cette lettre. De toutes façons, nous vous conseillons de remettre une copie aux frères suivants : Une copie dactylographiée sans timbre.
– JUAN AGUIRRE CEBERO
– LUIS JIMENEZ MARHUENDA
– ANTONIO RIBERA JORDA
– RAFAEL FARRIOLS CALVO
En plus des autres frères que vous choisissez.
Ultérieurement, on ne fera parvenir le texte qu’au domicile de Jorge Barrenechea.
Nous vous prions instamment, à moins qu’on ne vous autorise à effectuer des copies, de reproduire le texte à la machine ou par écrit, afin que n’apparaissent pas nos cachets. Ensuite vous pouvez les photographier. Les originaux seront déposés dans les archives privées de Jorge Barrenechea.
«

Bien vite ceux d’UMMO se ravisent, et le 20 janvier Barrenechea reçoit d’autres instructions :

  • 13 janvier 1988 :

«Cette lettre devra être conservée sans être photocopiée par le Señor Jorge Barrenechea. Elle peut être lue à quiconque désigné par lui.» …/… «A l’encontre de l’autorisation par laquelle nous vous avons concédé la divulgation de l’information ci-jointe sur UMMOWOA, comme vous avez pu vous en rendre compte avant sa lecture, des facteurs ont surgi qui en déconseillent la diffusion pendant un certain temps. Limitez donc le nombre de photocopies exclusivement aux personnes suivantes de OYAGAA : Rafaël Farriols Calvo, José Jordán, Julián Barrenechea, Alberto Borrás.»

  • 20 janvier 1988

2ième PARTIE DU RAPPORT SUR UMMOWOA
«ne pas ouvrir avant la date du 17 Janvier 1988, lire et ouvrir en présence d’au moins huit de vos frères.»
Barrenechea reçoit le document le 20 janvier et suivant scrupuleusement les indications, il ne l’ouvrira que le 24 janvier.

  • le document portant le titre «JESUS ET UMMOWOA» est également reçu le 20 janvier 1988

«Nous joignons à cette lettre, une autre fraction du rapport concernant UMMOWOA et OYAAGAAWOA que vous nous aviez demandé à une date antérieure au cours d’un dialogue par le canal du téléphone? (…/…) Nous avons des raisons de craindre que la lecture de ce texte provoque des chocs intenses, de l’indignation et qu’elle heurte les sentiments de quelques uns de vos frères, dont les processus mentaux ont une affinité pour une foi religieuse déterminée.»

En effet ! Nous y lisons une toute nouvelle version de la vie de Jésus, que ceux d’Ummo prétendent avoir trouvée dans les rouleaux de Qumran… qui n’étaient pas encore partiellement reconstitués, n’étaient publiés que très partiellement en prenant soin de n’ébranler aucune foi et qui, je dois le dire, ne corroborent en rien ce que ces textes disent en réalité et qui, eux, les vrais rouleaux de Qumran, sont déjà suffisamment choquants pour le monde «chrétien»…

  • le 30 janvier Javier Sierra se verra attribuer le document répertorié par le Gesto comme «JS88» mais qui, pour des raisons que j’ignore, n’a pas reçu sa place dans le catalogue de Darnaude: il n’y croit pas. De toute manière Sierra ne figure pas parmi les personnes ayant signées la convention de ne pas divulguer cette lettre. S’il l’a obtenue c’est par quelqu’un d’autre.


«Chers hommes de OYAAGAA ( Terre ) : Nous sommes un groupe expéditionnaire
d’explorateurs provenant d’un astre froid dont le nom exprimé phonétiquement peut se
verbaliser ainsi en espagnol : UMMO.
UMMO PREPARE UN PLAN DE SAUVETAGE POUR OYAGAA
PREMIEREMENT : construction en divers points de la Terre de bases souterraines étanches et autonomes en oxygène, eau, énergie et produits d’alimentation. De telles installations furent conçues pour servir de refuge à nos expéditionnaires et à un contingent réduit de terriens et pour assurer leur survie face à une attaque généralisée avec des armes à plasma, nucléaires et biotechniques, y compris pendant toute la période postérieure de risque d’agression physique et biologique de la part du milieu contaminé (environ 500 jours terrestres).»

Donc, ces bases ont été construites à l’instar et à la même époque que les refuges souterrains antiatomiques que vient d’aménager la Suisse quelques années plus tôt? N’est-ce pas une excellente initiative extraterrestre?

  • le 7 novembre 1988 Darnaude reçoit une lettre écrite le 3 du même mois (D 488)

Enormément de personnes ont dû la recevoir à leur tour, puisque l’entête ummite précise: «copies : 237″ et elle contient une nouvelle controverse sur le suaire de Turin.

«Après la copie rapportée par Pie le Second, l’académicien Yves Delage a découvert que les taches de sang du SUAIRE, révélaient la triste vérité. Les marques saignaient toujours après le lavage soigneux effectué sur le corps. Les linges ne furent pas mis en bandeaux (PHAKIAI) comme il était prescrit. Commence une maligne (il est écrit «sclever» qui n’existe pas, je traduis donc par «clever = malin, intelligent) falsification où il se produit que quelqu’ un prend une pièce de lin (tissé à 4 fils en épi) («twil» doit être «twill) » fabriqué en 1120 (Jaffa) et de dimensions plus grandes, coupé en 4,371 par 1,116m. La marque était falsifiée en utilisant une effigie en fonte de fer surchauffée. (Pie X, Benoît XV, Pie XI, Jean XXIII et Jean-Paul I n’étaient pas au courant du procédé. Nous l’ignorons pour Pie XII comme rapporté par A. Ottaviani). L’échange frauduleux du lin a eu lieu dans l’année 1928 (Turin). … En 1985 sa Sainteté le pape Karol Wojtyle (sic) est discrètement rapporté (sic!) par les allusions dans une lettre codée par le Cardinal Edward Cassidy du petit groupe de Cardinaux et prélats qui tentent désespérément d’empêcher que l’affaire soit rendue publique. «

Linceul de Turin

Il a fait couler beaucoup d’encre. Intéressant le chapitre y consacré par Alain Decaux dans «Les grands mystères du passé» éditions de Trévise 1964, – chapitre V pages 122 à 148. Le livre est repris dans la «Collection Historique» dirigée par André Castelot.
«The Shroud of Turin : new findings conform old ones, it is a 14th century fake (Scientific American de novembre 1988, p. 14 et 15) qui confirme si besoin en était que à la fin des années 70 Walter McCrone de Chicago était venu à cette conclusion après vérification au laboratoire et que 10 ans plus tard on lui demandait de refaire les analyses : beaucoup de chrétiens, et parmi eux des dignitaires de l’église catholique, refusaient toujours de croire à un linceul peint à l’ocre rouge et un pigment rouge foncé identique à celui utilisé dans les tempera gélatineux du 13e et 14e siècle.

Pour ma part je laisse aux croyants le droit à la ferveur. Qu’ils m’expliquent uniquement comment un linge ayant enveloppé un visage plus ou moins semi-sphérique, peut restituer une marque en deux dimensions, comme une photo ou un dessin. Miracle, probablement.

        Nous ne pouvons passer le silence sur d’autres événements de novembre 1988 :
(David Lozano Marquéz) «S’additionnant à ces autres scandales plus récents autour du thème Ummo, comme lors de la réunion populaire de novembre 1988 convoquée à l’Hôtel Sanvy de Madrid, où des personnages non cités pour expliquer une “erreur” commise des mois plus tôt quand il fut assuré de manière catégorique que le Linceul était authentique (il faut se souvenir qu’en fin 1988 surgit la polémique autour de la fiabilité du Carbone 14 qui datait le linceul à une époque entre le XIIIème et le XVième siècle). Donc, le même soir, dans un autre hôtel de Madrid, la police arrêtait la crème internationale de la secte Dianétique (Scientologie), et établissait des preuves de liens entre les deux réunions. N’oublions pas pour autant qu’à cette époque c’était Jorge Barrenechea qui était à la tête du «Grupo Madrid» des destinataires de lettres ummites, et qui organisait des tournées de lecture des lettres récentes dans son propre domicile; suivant les instructions épistolaires des extraterrestres. Une de ces missives, de caractère ultra-secret – invitait les participants du «grupo Madrid» à créer une entreprise d’après les orientations des ummites mais qui n’eut pas lieu devant l’inégalité économique des membres de la collectivité. L’ingénieur Juan Dominguez et Barrenechea furent les dépositaires de cette information, qui d’après ce qu’il paraît, contenait des données sur les entreprises étrangères, la plupart allemandes, qu’il fallait contacter pour préparer le lancement de l’entreprise ummite.

De toute façon les faits arrivèrent à l’oreille de Rafael Farriols, industriel catalan qui publiait en 1969 avec Antonio Ribera “Un caso perfecto” dédié à l’ovni ummite de San José de Valderas, comme conducteur principal ou inspirateur des opérations de cette tentative d’entreprise en relation avec l’électronique. L’essai, s’il avait été concluant, devait se prolonger par la naissance de deux entreprises nommées Ibozoo S.A. (par référence à la populaire théorie physique ummite) et Oemmi, S.A. (qui en langage ummite signifie “homme”).
… Si l’on en croit Marhic, les deux sociétés auraient bien vu le jour, mais je n’ai aucune confirmation de cela de la part de mes correspondants espagnols.

Les années 1987 et 1988 sont surtout marquées par de nombreux appels téléphoniques dont est harcelé surtout le pauvre Barrenechea. Au début il y croira dur comme fer, et en ayant pu lire les rapports qu’il en a faits je me rends compte à quel point Ummo lui était devenu une nécessité tout en étant un harcèlement. Ceux qui ont mis au point cette façon de perturber un autre être humain, ne méritent plus le qualificatif d’homme. C’est mon avis. Cependant, Barrenechea se montrait crédule, soumis. Les conversations portaient sur des thèmes métaphysiques, mais également politiques ou financiers ! Bref, c’était surtout une avalanche de questions espagnoles et une cascade de réponses ummites, sans aucun intérêt pour nous.

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ANNEE 1990

  • le 14 février 1990 Darnaude reçoit une lettre choquante: ceux d’Ummo ont délibérément falsifié des données et ils l’avouent! (D1492)
    A nouveau, un monde fou en est averti, puisqu’il est précisé «copies: 106» Cette lettre est postée à Londres et est écrite en italien.
    «Chers hommes et femmes de la Terre (OOYAAGA)
    Nous sommes de UMMO: le 28 mars 1950 nous avons pris contact avec la TERRE aux environs de La Javie dans le sud du pays de France. Les versions que nous vous avons données antérieurement sont délibérément falsifiées

    «Dans les pays où des firmes commerciales sous notre tutelle (et accessoirement des industries et des commerces, apportant les moyens nécessaires, protégeant l’inversion (note de vog: sic!)Ils savent parfaitement que nous n’avons rien demandé en échange . Certains OEMII humains ont de puissants doutes au sujet de notre générosité si suspecte. Nous n’avons exigé simplement que leur silence. La production que nous avons scellée et classée de haute technologie en semi-conducteurs intégrés, circuits hydromécaniques miniaturisés, servomécanismes..
  • le 3 avril 1990, arrivera le document D1551, et le destinataire en est encore Darnaude. Il s’agit cette fois d’une réunion projetée à Essen, réunion qui sera présidée par un Ummite en personne, avec les «grands» de ce monde, et Darnaude y est invité…

«Nous voulons vous informer sur la Réunion que nous établissons dans le ville de l’Allemagne (Essen) pour vous communiquer les plans qui prendront place avec la collaboration des deux grandes puissances USA et URSS. En connaissance de cause je suis certain que vous donnerez à la nouvelle l’importance qu’elle contient.
Si vous êtes invité je veux être assuré que vous vous accomplirez ces exigences inéluctables :
Primo: Vous ne devez pas dire, sauf aux autres invités, que vous avez assisté. Inventez des excuses par vous absenter, et gardez le plus grand secret.
Secundo: Nous vous permettons de prendre séjour dans un hôtel équivalant de trois étoiles avec logement pour deux personnes. Nous supposons que vous serez accompagné de votre YIE (femme) que nous saluons déjà avec effusion.

Au sujet des prélèvements (rumeur d’une sorte de Banque du Sperme) et d’autres choses un peu inhabituelles qu’ils auraient organisés, ils s’en défendent un peu en accusant un membre du Groupe de Madrid :
» Mais nous ne pouvons admettre que l’on nous impute trop d’infamie. Ce n’était pas une attitude noble de nous accuser de vous avoir trompé. Nous pardonnons sincèrement les désirs de nous accuser de n’importe quoi. TOUJOURS DANS LE CAS OU VOUS NE RENDEZ PAS VICTIMES VOS FRERES INNOCENTS: C’EST POURQUOI NOUS VOYONS OBLIGES DE DIRE SON NOM. C’est Jose M. Pons Ràfols. il vit en Catalogne. Nous omettons plus de détails jusqu’au moment où il s’excuse personnellement devant Jorge BARRENECHEA ABERASTURI et Rafael FARRIOLS CALVO: Nous nous excusons d’avoir exploré leurs propriétés, en pénétrant dans les lieux avec nos équipements. »

Ils se défendent aussi d’avoir voulu créer une secte :
«Par contre nous distinguerions comme Secte :
Celui qui a introduit sa doctrine parmi ses adeptes – Celui qui perçoit avec l’excuse de maintenir administrativement sa Religion, quelque obole, ou montant d’argent.
Nous ne croyons dès lors pas avoir agit comme Secte, en supposant que nous serions originaires de ORIAGGA (TERRE) Mais nous devons accuser de sectaires LOPEZ GUERRERO, FERNANDO SESMA, ANTONIO RIBERA et JUAN AGUIRRE CEBERIO. En faisant usage de leur liberté en publiant leurs indicibles livres sans que nous en bénéficions. Avertis nous avons essayé de juguler la propagande, qui consistait à divulguer notre philosophie. Nous leur avons retiré tout accès à nos informations.»

Mais ils n’accusent pas Farriols ! Ni Jean Pierre Petit ! Ni quelques autres comme Pena, Villagrasa ou Garrido.

  • c’est aussi en 1990 qu’il faudrait situer la lettre non répertoriée reçue par José Alex à l’adresse «RADIO ESPANA»

«Une communication de notre Délégation en Espagne nous informe du flux d’inquiétude éprouvé par vos frères concernant des formes-pensées, qu’un OEMII clairvoyant a interprété comme un message (provenant) de nous dans lequel on raconterai qu’il y aura le 7 avril prochain, une manifestation de nos UEWA OEEMM (astronefs) au dessus du centre urbain de Marques de Valderas. …/… Transmettez notre communication au Señor Ribera, en lui recommandant d’éviter le voyage à Madrid le 7 avril prochain, puisque il doit se remettre de ses maladies passagères et de ses problèmes éditoriaux.»

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ANNEE 1991

  • Nous arrivons ainsi à la période trouble précédant la Guerre du Golfe. La lettre répertoriée D.1751 est reçue par Villagrasa et Barrenechea le 14 janvier 1991

Les Espagnols en furent ébranlés, car en effet, ce n’est que le 21 janvier que l’offensive se déclencha. Mais avaient-ils lus les magazines américains et britanniques, avec toutes les probabilités d’intervention à la manière de, ou en faisant ceci ou cela? Peu probable…

  • le 30 septembre 1991, d’après ce qu’il en dit dans ses livres, Jean Pierre Petit bénéficiera à son tour de lettres privées de la part des ummites. Celle ci fut expédiée de Paris.

«Nous nous félicitons, ce jour, de la politique de désarmement engagée par les deux super-puissances que sont les Etats-Unis et l’Union Soviétique, désarmement dans le domaine des armes nucléaires. …/… Comme nous vous avions fourni des renseignements sur la guerre du Golfe, nous tenons aujourd’hui à vous informer que votre monde va au devant d’une nouvelle grande crise qui se déclenchera fin 1992, début 1993. Si l’année 1992 sera relativement plus clémente, l’année 1993 sera par contre sujet de grandes tensions internationales. Le monde ne sortira de cette crise sous dominante révolutionnaire qu’à la fin de ce siècle
Quand je suis l’actualité politique et guerrière, eh bien non, aucune crise dominante révolutionnaire n’est sur le point de se terminer…

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ANNEE 1992

  • lettre à Jean Pierre Petit, début 1992

«la lettre suivante, qui arriva chez moi début 1992, était aussi en français. La première avait été postée de Paris. La seconde arrivait du Canada. Elle était abondamment illustrée de schémas composés avec un logiciel de dessin. Il y était question du phénomène de transfert hyperspatial à travers une fenêtre “ qui en aucun cas ne pouvait être un trou noir car dans ce modèle cosmologique les trous noirs n’ existent pas ”. La phrase était soulignée. «

  • en automne 1992 lui parvient la lettre de Ryad.

«Monsieur PETIT, Jean Pierre:
Nous posons notre main sur votre noble poitrine. …/… Monsieur: Nous avons étudié votre personnalité à travers nos instruments UAAGOOAWEE (évaluateurs individuels du comportement psychique ) et nous avons reçu une forte impression par la haute valeur que votre coefficient d’intelligence abstraite y a atteint. …/… Nous pouvons vous affirmer sans aucune erreur que vous êtes parmi 2.9*10-6 des hommes les mieux doués sur ce domaine à OYAAGAA (la planète terre). Nous vous supplions de ne pas croire que nous essayons de vous flatter ( ce qui serait, d’autre part, inutile étant donné que nous ne vous demandons rien en échange ) mais nous voulons tout au contraire vous encourager à continuer vos études spéculatives sur la logique formelle, qui, vous l’avez deviné, constitue la clé pour la compréhension du Cosmos. «

QI DE JPP : comme 3 par million?

Pardon pour ceux qui ont choisi, parce que surdoués, de faire partie du groupe Mensa ou équivalent. La recherche du QI était fort à la mode, déjà dans les années 50. A l’école normale nous faisions subir des tests à des enfants choisis. Avant l’âge adulte nous n’attribuions pas de chiffre, constatant seulement par exemple que Toto a l’âge mental d’un enfant de 10 ans, de 14 ans, de 7 ans… Si Toto n’a en réalité que 6 ans, il est donc de toute façon très intelligent. Mais les étudiants en psychologie de l’université venaient à leur tour chez nous pour nous faire subir des tests. C’était le nouveau dada et à mon avis le résultat obtenu a une certaine signification, mais ne peut pas, d’aucune manière, établir qu’un tel possède un QI de 146, de 138 et tel autre seulement de 122.

Trop de questions posées sont basées sur le bagage culturel qu’une personne intelligente mais née dans un milieu défavorisé, laissera sans réponse. Les réponses fautives, ou les questions restées sans réponse n’indiquent souvent qu’un manque d’information et non pas un manque d’intelligence. Pour pouvoir comparer, ces tests ne devraient se faire que sur un groupe de personnes homogènes: même milieu, même âge, même instruction, même milieu, même environnement…

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ANNEE 1993

  • une lettre envoyée de Cuba est reçus le 2 avril 1993 par Farriols (D2583) et a pour but de lui faire organiser une réunion à son domicile. Tout ceci évidemment après que le malheureux Pena venait de «confesser» d’abord que l’auteur des écrits ummites c’était lui et lui seul, puis en se rétractant et faisant entendre qu’il avait écrit sur ordre… des Ummites.

«Cher Monsieur Farriols Calvo, Rafael.
Autre demande : signaler à votre frère XXXX de MODÉRER CONSIDÉRABLEMENT son niveau d’anxiété. Nous autres nous savons que nous lui avons proposé un travail de titan mais nous lui recommandons qu’il réduise son niveau de EMMOOIAAGAAO (niveau d’auto exigence psychologique). Nous voulions que vous teniez une réunion entre ses frères suivant : Hiltrud Nordlin, Rafael Farriols, JM Pilon SJ, Jean Pierre Petit, JJ Pastor, Luis Jimenez Maruhenda, Jose Luis Jordan Pena, Jorge Barrenechea, JM Pons Rafols, Antonio Ribera (manuscrit: Du moment que votre frère se retrouve rétabli) (manuscrit : «IMPORTANT: Au moins 8 de ces frères devront être présents. Nous compensons la présence » … comme prioritaires. Vous pouvez aussi inviter vos
lettre reçue fin juillet par Jean Pierre Petit :…
)

  • fin juillet 1993 (cfr p. 232 du livre de JPP)

«Mais dans un document de fin juillet 1993, les Ummites m’avaient écrit:
Monsieur, L’envoi des différents documents a pour objet un transfert dosé et progressif de connaissances scientifiques d’origine extraterrestre et s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase dite «de préparation» du programme général élaboré par l’UMMOAELEWE en vue de l’établissement d’un contact officiel entre nos deux civilisations galactiques (l950-2050). La première phase dite «d’études», qui va bientôt s’achever, a été menée de manière très concluante puisqu’elle a permis de stocker sur mémoire de titane l’essentiel des informations technico-culturelles de votre riche et passionnante civilisation terrienne, sans que, globalement, l’objet d’étude soit perturbé.»

Hélas, je ne serai plus là pour vivre cet événement, car je n’ai pas la constitution de Jeanne Calmant…

  • En automne 1993 (date imprécise et destinataire non mentionné) arrive une lettre avec pour titre «Découverte terrestre d’une nébuleuse toroïdale «

«NOUS VOUS PRIONS DE BIEN VOULOIR VOUS REPORTER A LA PAGE 61 DE LA REVUE «CIEL ET ESPACE» NUMERO DE SEPTEMBRE 1993 OU VOUS TROUVEREZ LA PHOTO D’UNE NEBULEUSE QUE VOS SPECIALISTES BAPTISENT «PROPLYD». IL S’AGIT EN FAIT DE LA PREMIERE PRISE DE VUE PAR LA TELESCOPE SPATIAL HUBBLE D’UNE NEBULEUSE TOROIDALE ET NON PAS D’UN DISQUE PROTOPLANÉTAIRE.»

Il faut croire que Jean Pierre Petit, fin 1993 (page 234) parvint à communiquer avec ceux d’Ummo par l’intermédiaire de son pc. :

«Jouant le jeu, je “ répondis ”, toujours à l’aide de mon ordinateur, que ce plan me semblait irréaliste, étant convaincu que … Je suggérais que la seule façon de procéder était d’injecter des informations dosées dans la sphère scientifique, choisies de manière à ne pas engendrer de catastrophe, mais assez solides pour susciter une évolution dans notre vision du monde, une prise de conscience, “ de l’intérieur ”. La réponse arriva une semaine après, sous la forme d’une autre lettre dont la phrase importante était :

«La formation que vos spécialistes ont détectée récemment dans la nébuleuse d’Orion à l’aide du télescope de Hubble, qu’ils nomment «proplyd» et qu’ils croient être une nébuleuse protoplanétaire est en fait la première nébuleuse toroïdale que vous détectez

La lettre était accompagnée de données techniques concernant l’objet. Je courus à l’observatoire dont je dépendais et je m’informais.»

CONCLUSION.

Compte tenu que nous avons maintenant connaissance des documents qualifiés d’authentiques mais que d’après les Espagnols, il y aurait encore environ la valeur d’un quart d’écrits inédits, que penser des ¾ soumis à notre réflexion?

Au début de cet article j’ai bien précisé que tout ce qui suivrait ne concernait que mes réflexions personnelles, et il est donc exclu que j’influence autrement la conclusion que tout un chacun en tirera ou laissera en suspens.

        Par la comparaison linguistique que je propose, il est clair que je ne vais pas dans le sens du rêve extraterrestre que d’aucuns souhaitent ardemment. Chacun forge son opinion ou son hypothèse selon son ambition en mettant tous les moyens dont il dispose à étayer son opinion. D’autres que moi tentent à prouver que la langue d’Ummo reflète réellement une structure mentale différente de celle qui nous est familière. Bon, très bien. Certains confrontés aux coïncidences de mon étude et à celle précitée, en sont naïvement venus à extrapoler que dès lors la langue chinoise serait d’origine extraterrestre… Mais évidemment ! N’est-ce pas ? Ne sommes nous pas tous extraterrestres ? Issus de la poussière cosmique qui a ensemencé notre planète Terre ?
        
Pour celui qui cherche, il y a toujours une découverte à faire. Pour celui qui défend une hypothèse, les arguments seront en fonction de celle-ci en dédaignant ceux qui ne correspondent pas. Cela est vrai pour mon travail je le suppose, comme c’est la réalité pour tout travail intellectuel.

L’essentiel est certainement que cette affaire Ummo a fait cogiter des esprits. La réflexion, la recherche, l’échange d’informations et leur vérification, voilà des occupations autrement enrichissantes que la torpeur béate de ceux qui ne vivent en dehors de leur travail quotidien que pour ce que leur apporte p.ex. la télévision…

        Revu et complété en février 2003

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