Christel Seval Contact et Impact UMMO

Descripción

Christel Seval Contact et Impact UMMO

Je préface le livre de Christel Seval :

» Contact et Impact «

17 janvier 2006

Préface pour le livre de Christel Seval » Contact et Impact «

C’est la première fois que j’accepte de préfacer un livre qui traite du thème ovni. Si je le fais c’est parce que ce qu’écrit Christel Seval sort de l’ordinaire. En lisant d’autres ouvrages traitant de ce sujet je leur ai toujours trouvé un caractère descriptif, comme s’ils restaient à la surface des choses, comme si les auteurs eux-mêmes étaient aussi frappés, après les médias, de superficialité. En fait le sujet ovni nous renvoie sans cesse à nous-mêmes, à notre devenir. Qui ne fait pas ce lien est un complet inconscient. Notre humanité vit les heures les plus graves de son histoire. Depuis 1945 l’homme a engendré des armes capables de le détruire. Un demi-siècle s’est écoulé. L’apparition d’armes biotechnologiques et de mind control a complété cette panoplie déjà impressionnante. L’avertissement du Président Einsenhower lors de son discours d’adieu n’a pas été entendu. Le lobby militaro-économique est comme un fauve lâché, sans contrôle. L’histoire, sur tous les continents, devient folle, avec différentes espèces de folies qui se déploient. La Nature elle-même semble participer au dérèglement planétaire général. On ne discerne plus quels mécanismes régulateurs pourraient amener les hommes vers un nouvel équilibre. Sur cette toile de fond la ronde des ovnis continue. L’aspect le plus fantastique est qu’en 30 ans, rien n’a bougé, strictement rien, du moins en France. Aux Etats-Unis c’est une autre paire de manches. Dans l’hexagone, après trois décennies d’existence le bilan du service créé par le Cnes est strictement nul. « Derrière, il n’y a rien ». Il n’y a pas de MHD militaire secrète. Les archives du Sepra ne contiennent rien d’autre que des rapports de gendarmes. Michel Bounias est mort pour rien. Ses travaux de 1981, sur les traces biologique laissées sur les luzernes, suite à un atterrissage d’ovni à Trans en Provence n’ont fait l’objet d’aucune suite. Aucun gendarme n’a capturé de spectre d’ovni grâce aux bonnettes imaginée par Claude Poher, dont leurs appareils photographiques avaient été équipés dès 1979 et dont le maniement a dû être oublié depuis longtemps. Mais comme le disait Hubert Curien peu de temps avant sa mort « la grande vague d’intérêt pour les ovnis est passée ».

Dans toutes les structures françaises il y a deux pour cent de gens « qui pensent que, quand même, on devrait faire un petit quelque chose vis-à-vis de ce dossier ovni ». C’est de ces deux pour cent qu’a émergé en 1999 le rapport Cometa, cité par Seval dans son ouvrage. Quatre-vingts pour cent s’en fichent éperdument et les dix-huit pour cent qui restent sont farouchement déterminés à ce que rien ne bouge. La question qui émerge est alors : « pourquoi cet immobilisme ? ». La lecture du livre de Seval apporte un élément de réponse. Notre humanité nie l’existence de ce phénomène, contre vents et marées et c’est normal car ce faisant elle se défend en mettant en œuvre un mécanisme de défense psycho-socio-immunologique contre ce qu’elle perçoit, à juste titre, comme une terrible menace.

Pourtant ces extraterrestres qui nous visitent n’ont nul désir, ni besoin de nous conquérir. La menace est d’un autre ordre. Elle revêt une dimension que je n’avais pas jusqu’ici perçue avant de lire l’ ouvrage de Seval, comme les précédents. Elle tient en un mot : ethnocide, mot initialement introduit par l’ethnologue R. Jaulin, décédé. Le génocide est l’annihilation d’une espèce, d’une tribu. L’ethnocide est l’annihilation d’une culture. L’auteur passe en revue des exemples historiques et montre comment des civilisations comme celle des Aztèques se sont effondrées en un temps relativement court après le choc culturel qu’a constitué pour eux l’irruption les conquistadores espagnols. J’ai écrit jadis que toute forme de pensée était un système organisé de croyances. Donc, si on remet brutalement les croyances fondatrices de notre pensée en question, celle-ci s’effondre, comme s’effondreraient des mathématiques sans axiomes et des logiques sans prédicats.

Ce que nous pouvons conjecturer c’est que l’écart qui nous sépare de nos visiteurs extraterrestres pourrait dépasser notre imagination, nos spéculations les plus folles. Nos connaissances scientifiques du moment deviendraient dérisoires. On peut même imaginer que lors d’un contact nous soyons confrontés à des êtres qui puissent être aussi différents de nous que nous pouvons l’être des singes. L’incidence d’un choc culturel a été évoquée par maints auteurs mais, note Seval, personne n’avait envisagé qu’un tel contact puisse être aussi dommageable, entraîner un ethnocide. Ainsi nous aurions l’explication du non-contact. Il ne s’agirait pas seulement de prévenir tout mauvais usage que nous pourrions faire de technologies plus avancées qui démultiplieraient nos capacités de destruction. Ce qui effondrerait notre civilisation terrienne, c’est le doute. Inutile d’aller très loin. En Russie c’est bye bye Lénine. Le Marxisme a vécu. Les Russes émergent de presque un siècle d’athéisme militant. Il n’y a plus de buts, de grands desseins. Personne ne croit plus aux lendemains qui chantent. L’alcool fait des ravages. L’espérance de vie des hommes est de 58 ans. La natalité est en chute libre. On retrouve chez un peuple qui a placé en orbite autour de la Terre le premier être humain des symptômes comparables à ceux qui frappent les membres de tribus indiennes. Alors, imaginez ce qui se passerait si les terriens étaient soudain confrontés à l’absurdité de leur système de vie, à l’inanité de leurs croyances, si des réponses foudroyantes leur étaient soudain apportées, concernant la naissance, la vie, la mort, l’évolution. Seval suggère que notre humanité pourrait s’effondrer au point d’être incapable de se relever, de pouvoir négocier le monde avec de nouvelles croyances qui soient à sa portée ou avec des fantasmes, des rituels salvateurs lui permettant de dialoguer avec le monde.

Seule une civilisation jouissant déjà d’un certain équilibre pourrait faire face à un tel choc culturel. Or nous sommes loin du compte. En lisant son livre nous découvrons combien notre société terrestre est fragile, vulnérable, parce qu’encore infantile. Donc le contact est simplement impossible. Notre civilisation planétaire est comme un château de cartes. Le simple fait de se voir présenter des preuves définitivement irréfutables de l’existence, de la présence d’extraterrestres suffirait à pétrifier d’angoisse notre système social, à provoquer en quelques mois, quelques années un chaos, suivi d’un effondrement irrémédiable.

Pourtant nous courons à grandes enjambées vers l’Apocalypse. Tous les signes avant-coureurs d’un profond déséquilibre sont sous nos yeux. La foire d’empoigne économique, la raréfaction des ressources naturelles, les effets de la pollution, les violents antagonismes qui se profilent nous mènent au chaos. Dans son ouvrage précédent, Le Plan pour Sauver la Terre, Seval expliquait que si des extraterrestres se décidaient à intervenir cela ne pourrait être qu’au tout dernier moment, quand nous mettrions en danger l’ensemble de notre biosphère, quand « le processus suicidaire aurait déjà été amorcé ». Personne ne bougerait le petit doigt si nous nous infligions des souffrances équivalant à dix fois les drames de la précédente guerre mondiale, tout contact avec une humanité immature se traduisant automatiquement par un ethnocide. La nôtre ne pourrait qu’être au mieux « reformatée ». On garderait le « disque dur-support génétique » mais on réinstallerait d’autres logiciels, c’est-à-dire une autre logique de vie, une culture totalement différente. Dans Contact et Impact l’auteur revient donc sur ces thèmes en émaillant son discours d’extraits de textes ummites. Si vous vous aventurez dans les ouvrages de Seval attendez-vous en règle générale à être secoué. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres livres publiés sur le thème ovni, essentiellement anecdotiques. Lui, va vraiment au fond des choses, envisage un impact dont nous n’avions pas jusqu’ici imaginé l’ampleur.

Aucun extraterrestre ne possède la recette magique qui puisse transformer notre société en Eden puisque tout contact, à quelque moment que ce soit se traduirait par un ethnocide. Le seul être qui puisse sauver l’homme, c’est lui-même.

Jean-Pierre Petit 

Vous pouvez commander l’ouvrage » Contact et Impact » avant sa parution ( prévue le 15 février 2006 ) en envoyant un chèque ou un virement postal de 25 euros ( 21 euros pour le livre plus 4 euros pour les frais de port ) aux éditions JMG, 8 rue de la Mare 80290 AGNIERES ( orthographe exacte )

Pour les libraires : ( ISBN 2-915164-24-X ). Tél éditeur : 03 22 90 11 03 Fax : 03 22 90 17 28.


Mis précédemment en ligne le 1° janvier 2005

Exposé de Christel Seval
Un plan pour sauver la Terre ?

Christel Seval

Christel Seval est informaticien et travaille à la DGA, à la Délégation Générale de l’Armement. Il s’est rendu, comme beaucoup d’autres, à cette vaste foire, un peu vide, que fut cette rencontre intitulée «première rencontre européenne d’ufologie». J’ai écouté les différentes interventions. Puis j’ai lu avec attention le second livre de Seval, intitulé Le Plan pour Sauver la Terre, publié aux éditions JMG. Je conseille à mes lecteurs de se procurer cet ouvrage et de le lire. On y entend un discours qu’aucun ufologue n’a jamais tenu. Je dirais que c’est le discours d’un homme qui est conscient des problèmes contemporains et qui a pas mal réfléchi. Ce qui est étrange c’est de trouver de telles paroles dans la bouche d’un homme qui travaille dans un cadre militaire. Cela reste pour moi un mystère. Toujours est-il que ce qu’il écrit, il faut le lire et ce qu’il dit, il faut l’entendre. J’ai installé sur mon site la copie de son intervention.

Intervention de Christel Seval, 2005 ( 22 mégas, 56 minutes )

Je ne sais qui a inventé ce mot d’ethnocide. Peu importe, il est très parlant. Les concepts passent mieux lorsque quelqu’un a réussi à leur accrocher une étiquette langagière. Un génocide consiste à massacrer une population. Vous ne trouverez pas ce mot ethnocide dans un dictionaire. Le suffixe «cide» est associé au meurtre. genos doit être pris au sens de descendance. Dans un génocide on fait disparaître l’espèce. ethnos signifie nation, tribu. Dans le génocide on fait disparaître l’espèce. L’ethnocide évoque le collapsus, la lyse, la décomposition d’une culture. Dans son livre et dans son exposé Seval présente de manière très crédible l’ethnocide inévitable qui suivrait un contact frontal entre un ou des civilisations extraterrestres et notre fragile civilisation terrienne. Tout cela avait déjà été évoqué bien des années auparavant et très probablement pour la première fois dans les textes Ummo les plus anciens, datant du milieu des années soixante. J’avais repris cette idée dans plusieurs de mes livres, en y associant un mécanisme de défense psycho-socio-immunologique de la société terrienne, par rejet ou enkystement ( à travers le phénomène de folklorisation ) d’une prise de conscience de la réalité d’une présence extratrerrestre, sporadique ou résidente.

Là où Seval apporte quelque chose de nouveau c’est quand il explique que ce phénomène ne serait pas immédiat, mais mettrait peut être une année ou plusieurs années à se développer, en entraînant à terme l’effondrement complement de la «civilisation terrienne», dans son ensemble. Je pense que sa vision est assez juste.

Seval s'»interroge ensuite sur les différentes facettes du phénomène ovni, par exemple sous son aspects ostentatoire. Il revient par exemple sur le phénomène des crop circles en évoquant, ce à quoi je n’avais pas pensé, que celui-ci puisse être un mélange entre des essais réalisés par les militaires ( les Anglais sont étroitement liés aux Américains sur ce terrain-là ) et des démonstrations effectuées par des ovnis. Il donne son interprétation d’un tel suivi :

Nous existons
Nous savons
Nous désapprouvons

Même crible d’analyse pour les mutilations de bétail, que j’avais dans mon site attribué à des expérimentations d’armes cancérigènes.

Je ne vais pas détailler l’ensemble de l’ouvrage, qui est très riche, bien documenté et que je vous incite fortement à lire. Je dirais que ce tour d’horizon est sans précédent. Lui-même s’étonne que les ufologues n’aient jamais abordé ces questions sous cet angle. Moi, pas.

Il s’interroge sur tous les aspects du phénomène ovni qu’il connaît, qui interpellent son intuition et sa rationnalité. A quoi peuvent correspondre ces nombreux enlèvements, poses d’implants qui se situent principalement aux Etats Unis, mais n’épargnent pas non plus des individus situés dans d’autres pays. Sont-ce de simples systèmes de répérage, d’écoute, voire de contrôle ? Y a-t-il réellement des expériences correspondant à des tentatives d’hybridation ?

La vision de Seval, vis à vis de l’avenir de la Terre est aussi pessimiste que la mienne. Il est parfaitement conscient que les puissantes oligarchies terrestres, Etats-Unis en tête, mènent notre humanité à la catastrophe à très brèves échéance. Il s’interroge sur l’éventualité de l’existence d’un plan de sauvetage et publie l’intégralité de la lettre Ummite reçue par les contactés, datés de janvier 1988, la D1378 dans la classification d’Ignacio Darnaude. Aux dires d’Hiltrud Franz, alias » Lou » cette lettre était la plus secrète, au sein du réseau des contactés, qui avaient signé un engagement de n’en rien révéler.

J‘en avais publié une sorte de «digest» dans un de mes livres, en essayant de la condenser un peu, dans l’espoir de la rendre plus «digeste». Ce texte est à méditer. Plus le temps passe et plus nous sommes tentés de nous dire : «aurions-nous un autre choix?».

Seval ajoute une idée supplémentaire, que je trouve très pertinente et qui ne m’est pas venue à l’esprit. S’il y a intervention extraterrestre , celle-ci ne pourra intervenir que lorsque l’humanité aura mis en marche une procédure de suicide. Citons son livre, page 366 :

L’urgence est grande et les contingences sont multiples. Tout d’abord il leur est impossible d’intervenir au grand jour, puisqu’il y aurait alors une prise de conscience collective de l’humanité, qui équivaudrait à une catastrophe ethnocidaire. L’humanité n’est pas prête au contact, et les prévisions son pessimistes : le développements des mouvements religieux obscurantistes d’une part et celle des volontés guerrières des stratèges américains d’autre par laissent peu de place à l’apparition d’une stabilité sociale, condition nécessaire à l’apparition d’un niveau de conscience et de rationalité suffisants. Les Marionnettistes s’imposent également une contrainte forte, celle de respecter la liberté de l’homme, individuelle et collective au travers de la libre autodétermination des peuples. Ceci pour deux raisons principales. Pour une question morale et d’éthique, car le respect de la liberté sous toutes ses formes est un composant fondamental de la progression de l’univers. Et pour une question de stratégie : laisser l’humanité commettre son suicide et intervenir une seconde après en la sauvant fera endosser l’entière responsabilité aux hommes et apportera l’entière légitimité du sauvetage Marionnettiste. Ce qui minimisera par la suite les implications négatives du contact forcé. Alors qu’une intervention Marionnettiste prématurée, ayant lieu par précaution avant que l’humanité ne se soit autodétruite soulèvera à jamais dans le coeur de l’homme le doute et l’amertume. Chez lui se posera indéfiniment la question de la légitimité de l’intervention, et beaucoup d’hommes se révolteront contre l’envahisseur soi disant animé de bonnes intentions.

Pour la stratégie Marionnettiste, la péréquation d’ensemble est celle-ci : s’ils n’interviennent pas, l’humanité s’autodétruit. S’ils interviennent, l’humanité subit un terrible choc ethnocidaire équivalent à une autodestruction. La marge de manoeuvre est extrêmement étroite, d’autant que la situation de la Terre ne laisse guère d’espoir d’amélioration dans les années à venir, celui d’apporter la stabilité sociale nécessaire à l’innocuité d’une prise de contact. Par conséquent des manoeuvres subtiles sont nécessaires.

Fin de citation.

Ces réflexions n’épuisent pas le sujet. Elles sortent un peu des bavardages des ufologues-bandar logs et apportent un éclairage suppémentaire sur ce kaléidoscope que représentent à la fois l’histoire humaine dans ses aspects occultes et le phénomène ovni dans toute son opacité déroutante.

Dans le dernier rapport GESTO j’ai repris une idée que j’avais déjà ébauchée dans L’année du Contact ( Albin Michel, 2003 ), un ouvrage qui était précédé d’un avertissement des plus explicites » tout ressemblance avec des personnages imaginaires serait purement fortuite «. De simples considérations d’ordre astrophysique rendent peu probable la coexistence, à 15 années lumière de distance, de deux ethnies humanoïdes qui soient aussi proches l’une de l’autre, à la fois sur le plan biologique et sur le plan culturel et scientifique. Il n’est pas impossible que l’ensemble du dossier Ummo n’ait été qu’un vaste montage, un patchwork créé avec l’aide d’une intelligence artificielle ( d’où sa cohérence ), un ensemble de documents créés par des êtres n’ayant nullement l’apparence alléguée. On pourrait ainsi mettre en doute l’existence même d’une telle ethnie et même planète. Mais les réflexions de Segal suggèrent une autre variante : que ce synchronisme découle d’un contrôle extérieur de ces deux «pépinières».

Décidément, dès que nous cessons de nous prendre pour le nombril de l’univers, surgissent des hypothèses qui nous rendent plus modestes et nous renvoient à notre ignorance et aux illusions dont nous nous nourrissons concernant notre passé et nos origines.

Il reste une question supplémentaire :

Que pouvons-nous faire, nous qui sommes conscients de l’ampleur suicidaire du danger et n’entendons pas nous limiter à un simple rôle de spectateurs ?

Preuves de l’origine GESTO
des Fichiers «Ummo-Sciences»

27 janvier 2006

En attendant que les formalités soit achevées (sous peu ) et que nous puissions disposer de notre espace d’hébergement pour pouvoir ouvrir un site consacré à la fois à l’affaire Ummo, au dossier ovni et aux problèmes géopolitiques et scientifiques contemporains ( aspects selon nous étroitement liés ) voici quelques remarques concernant le site

http://www.ummo-sciences.org/

Si vous allez sur la page d’accueil vous y trouverez un lien vers «les ouvrages recommandés» et au bas de la page enquestion vous verrez apparaître :

Ne cherchez pas non plus dans ce site trace des nombreux travaux scientifiques que nous avons publiés, directement liés à ce dossier.

Si André-Jacques Holbecq reconnaît notre » rôle de Pionniers » il s’empresse de préciser qu’après avoir eu connaissance de l’affaire Ummo par mes livres il en a effectué une traduction en allant se procurer les fascicules diffusés initialement par Aguire, en Espagne« Jean Pollion » ( quel est le véritable nom de cet animal de Belge ? ) a tenu le même discours dans son exposé des rencontres de Châlons-en-Champagne, au printemps 2004. Tout cela est un bon gros mensonge. Comme noté par Christel Seval dans ses ouvrages, la majorité des textes figurant dans le site trouve son origine dans la disquette diffusée ( sans copyright ! ) par l’association GESTO, gratuitement et pendant de nombreuses années. Initialement des fichiers Word figuraient sur le site Ummo-sciences, qui ont disparu depuis. Mais, entre temps, ils avaient été téléchargés par un grand nombre de lecteurs. Ci-après, l’un d’eux.

GOLF 91.DOC

Il suffit de promener la souris pour faire apparaître le nom de Gilles d’Agostini, membre du GESTO depuis sa création, qui s’était occupé de la saisie sur ordinateur des quelques huit cent pages de textes dont nous disposions, traduits de l’espagnol par Jean-Jacques Pastor.

Voici des fichiers Word, issus du site ummo.sciences :

En baladant la souris, surprise : «L’auteur» de ces textes, qu’il est recommandé, sur le site Ummo-sciences de diffuser «à condition de mentionner leur origine» n’est autre que… Gilles d’Agostini.

Cela fait un peu désordre, non ?

Mon ami Alric, qui détenait cette documentation ummo-sciences sous sa forme Word et dont vous pourrez ici télécharger un des fichiers s’est amusé à lire ceux-ci autrement. Téléchargez le fichier suivant, qui a été extrait de la documentation qui était mise à disposition sur le site ummo-sciences. Ne l’ouvrez pas, enregistrez-le sur votre disque personnel.

GOLF 91.DOC

Vous faites un clic droit, vous allez sur «ouvrir avec» et vous choissez le Bloc-Notes. Vous voyez alors apparaître le texte, mêlé à un charabia qui code la mise en page, la police de caractère du document, etc. Mais si vous faites

Ctrl F               puis             D’Agostini

Bingo :

Tout cela n’est nullement exceptionnel. Alric s’est amusé à sélectionner des passages de différents documents. Vous y lirez, entre autre :

Lettre à serra saisie par JPP. Reprise par moi (Pb disquette) _D’Agostini Gilles_D’Agostini Gilles ÐÏ_ࡱ_á

» moi «, alias André-Jacques Holbecq

Pour ceux qui auraient sauvés les documents ummo-sciences sous format Word il existe une façon de voir apparaître d’Agostoni comme un lapin de son chapeau. Vous ouvrez le document, puis vous allez fa,s Ficher et vous cliquez sur Propriétés et vous voyez apparaître :

D’AGOSTNI Gilles

dans la fenêtre «auteur». On peut modifier le nom dans la fenêtre, ou même vider ce champ.

Mais nos vaillants informaticiens n’y avaient simplement pas pensé. Serait-ce à dire que d’Agostini aurait souhaité mettre son copyright sur ces documents ? Non : à moins qu’on ne spécicifie un nom d’auteur dans ce champ, Word inscrit automatiquement, par défaut, le nom qui a été déclaré en tant qu’tilisateur de ce logiciel.

Il ne s’agit pas de «chamailleries de cours d’école». Il y a d’un côté des gens qui ne racontent pas de salades, sont authentiquement créatifs, honnêtes, et de l’autre des individus qui ne semblent guère se soucier de l’être, disent volontiers des mensonges, font passer du pillage pour du travail et de la manipulation pour du dévouement. Il y a d’un côté des gens qui pratiquent une authentique démarche scientifique et de l’autre des Ummo-Tartuffes qui, pratiquant le Tout à l’Ego, gèrent et dominent des discours prétendûment scientifiques, hélas le plus souvent aussi prétentieux qu’indigents et surtout totalement stériles. Est-ce que dans cet intitulé ummo-sciences le mot » sciences » n’est pas … de trop ?

Il est impossible que des recherches scientifiques sur ces sujets avancent dans un climat pareil. Ces document sont et continuent d’être d’une richesse et d’une fécondité absolument étonnante. Outre les nouveaux résultats scientifiques obtenus, ceux-là parfaitement concret et fonctionnels nous signalerons des pistes intéressantes qui pourraient interpeller les scientifiques qui s’aventureraient dans ce sujet et seraient dotés d’un bagage ad hoc. Il y a même des sujets de thèses de doctorat là-dedans. Comment le webmaster de ce site ummo-sciences a-t-il pu réaliser la performance consistant à passer sous silences la kyrielle de travaux scientifiques, dûment publiés dans des revues à comité de lecture depuis un quart de siècle. Imbécilité et mesquinerie !

Concernant la fidélité aux textes originaux, qui semble être la pierre de touche d’Holbecq, chose à laquelle il tente de se réccrocher il manque à ummo-sciences des éléments indispensables : les textes en espagnols, traités par OCR, en format-texte, joints à chaque page traduite, pour que des bilingues puissent en faire progresser la compréhension. Au lieu de cela le webmaster du site nous propose des scans difficilement lisibles, frappés par un tatouage imbécile. C’est ce que nous essayerons de joindre dans le site en cours de création. Il reste énormément de travail à faire dans ces textes, qui nécessite un retour très pointus sur certaines expression, certains mots.

Il était absolument nécessaire de nettoyer ces écuries d’Augias et de recréer quelque chose de plus authentique, de plus riche de plus solide et au passage de plus honnête. C’est ce que nous avons entrepris de faire il y a deux mois et qui nous impose un travail supplémentaire, harassant, dont nous nous serions bien passé. Loin de nous d’écarter les «sans-diplômes» de cette affaire. L’expérience montre au contraire que des gens complètement outsiders peuvent avoir des idées d’une grande qualité, d’une profondeur étonnante et nous en avons fait l’expérience encore tout récemment. Mais ce dossier n’est pas fait pour les gens intellectuellement et humainement médiocres.

Les lecteurs feront leur choix

Site UMMO-SCIENCES – LIVRES – Christel SEVAL (2)

» Le Plan pour sauver la Terre»

de Christel SEVAL

Editions JMG – ISBN 2-915164-52-5

 

 

Le Plan pour sauver la Terre

Christel SEVAL

JMG Editions – Collection Science Conscience

Quatrième de couverture :

A l’aube du XXIème siècle, le phénomène Ovni intrigue toujours les chercheurs qui, en ordre dispersé, tentent de comprendre le sens d’un phénomène qui les dépasse.

Pourtant, selon Christel Seval, nous disposons de suffisamment d’éléments pour discerner, par de là ses apparences déconcertantes, un schéma porteur de sens à ce phénomène pour le moins intriguant.

Fruit d’un travail de réflexion, de synthèse et d’unification, cet ouvrage propose une nouvelle interprétation du phénomène ovnien, en intégrant chacun de ses aspects dans une vue globale : objets volants non identifiés, apparitions mariales, crops circles, mutilations de bétail, dossier Ummo, enlèvements d’humains, etc.

A la lecture de ce livre, nous discernons les motivations de l’intelligence qui agit derrière ces phénomènes, nous sommes désormais en mesure d’expliquer les manifestations auxquelles nous assistons et de prédire certains évènements capitaux pour l’humanité.

Christel Seval est ingénieur informaticien au ministère de la défense, il a publié « Ummo, un Dieu venu d’ailleurs » à JMG éditions en septembre 2004.

Prix 19 euros

ISBN 2-915164-52-5

Une lecture qui vous passionnera…

Le 15/12/2005: Inclassable dans les articles ou analyses spécifiques à ummo-sciences, je place ici cet article très intéressant de Christel Seval

(original sur ce lien: http://psy-desir.com/textes/article.php?id_article=925 )

Pourquoi tant de haine ?
OU POURQUOI CET ACHARNEMENT JOURNALISTIQUE À RÉDUIRE ET DÉTRUIRE L’OBJET CENTRAL DE L’UFOLOGIE ?

20 novembre 2005

par Christel SEVAL


Christel nous envoie ce texte à la suite des Rencontres Européennes d’ufologie de Châlons-en-Champagne du 16 octobre 2005 dont le compte-rendu dans la presse française fut assez peu enthousiaste alors que 10 000 personnes furent présentes , qu’une couverture TV allemande, grâce à paranews.net, fit suivre l’événement à 2 millions de personnes, et qu’un groupe de scientifiques expliqua les moyens de sa veille technologique loin de toute paraphrénie collective .

« L’ufologie vient de prendre une bonne trempe dans les grands médias ! », lance Gildas Bourdais de mauvaise humeur. Mais vaut-il encore la peine, un mois après les rencontres de Châlons en Champagne, de s’acharner à montrer aux médias que l’ufologie est active et que l’étude des ovnis reste digne d’intérêt ?

Tout d’abord, les réponses argumentées des ufologues ulcérés ne se sont pas fait attendre, et il est nul besoin d’en rajouter tant la qualité de la riposte fut à la mesure de l’outrage [1].

En revanche, tel Christophe Meessen qui pense qu’une pression médiatique amoindrie réduit les joutes entre septiques et ufologues et favorise le travail de ces derniers dans la sérénité, il peut être légitime de se demander s’il faut a tout prix convaincre l’audience publique de la réalité du phénomène ovni, et pour l’atteindre, convaincre l’audience journalistique. L’idée qu’une prise de conscience du phénomène par l’ensemble de la société civile nuirait à cette dernière n’est pas farfelue, le risque d’ethnocide reste important même sans contact (c’est ce que je montre dans « Contact et Impact », mon prochain ouvrage que JMG publiera en janvier 2006).

Loin de toute querelle, il reste à se poser une fois de plus la question du déni de réalité affiché par l’ensemble de la profession journalistique et par la communauté globale. Et l’étudier comme un fait socio-psychologique remarquable et intéressant, la compréhension de ce mécanisme n’étant pas inutile à l’outillage général de l’ufologie. Ce déni est d’autant plus étonnant que le cinéma, la bande dessinée, la télévision, les romans, abreuvent toutes les strates de la société avec des histoires d’extraterrestres et des fictions qui mettent en scène des humanités « délocalisées » et transformées. La fiction serait-elle un rempart contre la réalité ? Ou un vaccin chargé d’acclimater la population ?

Cette cécité ambiante serait-elle provoquée par une personnalité influente, dont l’impact ferait tâche d’huile, comme on pourrait suspecter un certain maître socio-psychologue d’entraîner le journal Libération dans son sillage idéologique et, par ricochet, d’autres quotidiens ? Serait-ce un problème de système, chaque journaliste ayant peur d’affronter sa hiérarchie conformiste ou la ligne rédactionnelle traditionnelle pour pousser un sujet glissant et dangereux pour la carrière ? Tout cela ressort-il d’une exception culturelle française, d’un prêt-à-penser spécifique à l’hexagone ? La Défense nationale et les religions seraient-elles parties prenantes du cover up ? Ou bien, cela serait-il le fruit d’une guerre de l’information savamment orchestrée, en provenance d’outre Atlantique ou d’ailleurs ? La vérité est certainement parsemée ici et là, et chacun satellisera sa pierre au point de Lagrange de son choix. Néanmoins, il existe une autre hypothèse contributive, moins évidente mais assurément porteuse. En effet, jusqu’ici, nous mettions en évidence des mécanismes de rejet issus de pratiques culturelles acquises. Mais s’il s’agissait d’une part d’innée ? D’une pulsion inconsciente favorisant, par elle-même, l’apparition de pare-feux culturels ?

De manière générale, la psychologie et les sciences humaines ont-elle connaissance, ou postulent-elles l’existence d’un mécanisme inconscient de protection, au niveau individuel et, par projection de la théorie Jungienne, au niveau collectif, chargé d’empêcher la conscientisation de phénomènes dangereux pour la communauté ? La question est importante car, en cas de réponse affirmative, la théorie pourrait s’appliquer au cas particulier de l’intrusion extraterrestre, que l’on peut considérer comme un phénomène dangereux pour la civilisation (cf « Fatima, un ovni pas comme les autres », de Gilles Pinon, ou « Contact & impact » à propos de l’ethnocide). Au niveau de l’individu, indéniablement, un mécanisme de refoulement existe. C’est un moyen de défense par lequel le sujet évite, ou croit éviter certains dangers dus à des conflits internes à la personnalité. En revanche, l’analyse freudienne le catalogue comme une fonction qui interdit aux désirs inconscients, et aux formations qui en dérivent, l’accès au système préconsient-conscient, ce qui ne cadre pas avec le phénomène d’intrusion qui passe d’abord par la sphère de perception du système préconscient-conscient. Rappelons que ce dernier est constitué par la vigilance de la pensée logique, la soumission à la temporalité, et le respect du principe de réalité. Dans notre cas, il semble que c’est le respect du « principe de réalité »qui est mis en défaut : on déforme le réel pour rejeter l’insupportable, peut être en réponse à un désir inconscient de fuite qui serait l’expression d’un sentiment de mise en danger. Le système conscient, pour se protéger et garantir sa survie, est également capable de refouler des inputs en provenance de l’extérieur, et il pourrait en effet s’agir de cela. Mais qui, dans ce cas, évalue le danger ? S’agissant du conscient, le cas de figure ne correspond pas puisque l’intrusion reste hermétique, même à ceux qui échappent au refoulement et étudient la chose. Notre inconscient individuel saurait-il donc, lui, évaluer cette menace ? Serait-ce à l’œuvre une pulsion innée, une fonction archaïque de l’appareil psychique ? Un instinct de survie ?

Jung utilise la notion d’inconscient collectif sous différentes acceptions, allant d’un modèle structural des fondements instinctifs de l’inconscient, à l’idée d’une transmission héritée de certains contenus inconscients, comme les archétypes. « Dans chaque être individuel existent, outre les réminiscences personnelles, de grandes images originelles,(…), ces figurations ancestrales sont constituées par les potentialités du patrimoine représentatif, tel qu’il fut depuis toujours, c’est-à-dire les possibilités, transmises héréditairement, de la représentation humain ». Les archétypes sont des préformes vides structurant dynamiquement l’ensemble des processus psychiques au même titre que l’instinct animal. Ces archétypes se manifestent sous formes d’images ou de symboles, ils sont indépendants des conventions bien que leurs représentations soient variées en fonction des cultures et des histoires de chacun. L’archétype est aussi un pattern of behavior, un motif comportemental qui organise l’activité et les comportements du sujet dans son expérience au monde. La crainte des serpents et des araignées est un archétype ancestral dont l’héritage est quasi général, sans qu’il y ait eu à la base une expérience vécue et traumatisante chez la plupart des sujets. Mais cet « instinct protecteur » pousse le système conscient à se mettre en état d’alerte, alors que l’instinct protecteur, dans le cas de l’intrusion extraterrestre, pousse au contraire le système conscient à réduire considérablement son état de veille. C’est que la conscientisation de la présence d’un animal dangereux est plutôt positive, en permettant des manœuvres d’évitement, alors que la conscientisation de la présence d’extraterrestres n’autorise aucune manœuvre d’évitement, à l’exception du refoulement.

La théorie de l’inconscient groupal, extension au groupe de la théorie freudienne individuelle, peut accueillir également l’idée d’un refoulement groupal, compris comme un mode de défense privilégié par lequel on repousse à distance du conscient des représentations considérées comme désagréables car inconciliables avec le Moi groupal. Et il peut être supposé que le Moi groupal ne peut supporter, sans un long processus d’apprentissage, l’idée d’un alter ego, la coexistence d’un autre Moi groupal inconnu et supérieur.

Cette faculté, ou plutôt cette non faculté d’intégrer l’impensable en train de se produire, est-elle réellement la conséquence d’un mécanisme inconscient qui reconnaît un danger en l’espèce et obture la saisie de l’information relative à l’évènement perturbant, ou bien est-ce seulement un trait du fonctionnement cognitif qui, sans savoir attribuer un degré de dangerosité, repousse seulement ce qui échappe à son explicitation ? Jusqu’à présent, c’est plutôt l’appropriation consciente des « faits » qui a permis à l’homme de comprendre pour dominer ensuite, le principe de réalité étant la fondation de sa puissance sur la Nature. Repousser le fait extraterrestre échappe donc à cette grande tendance et semble privilégier la reconnaissance instinctive et inconsciente d’un danger latent.

Vouloir établir la vérité est-ce alors lever la censure sur nos collectivités effectives ? Ou est-ce, au contraire, provoquer un refoulement plus puissant ?

L’ufologie, dans son approche, est par nature interdisciplinaire et elle a tout à gagner à utiliser les outils et les connaissances de la psycho-sociologie. « Y’a-t-il un bon socio-psychologue dans la salle ? » a interrogé le professeur A. Messeen à Châlons, en quête de partenaires pour l’épauler dans son travail, en soulignant par la même occasion le manque de professionnels de cette discipline dans le monde de l’ufologie non « HSP » (Hypothèse Socio-Psychologique). Il n’est rien de plus juste, l’ufologie a un besoin urgent d’anthropologues, d’ethnologues, et de psychosociologues.

Christel SEVAL

[1] Les articles « négativistes » : Libération du 15 octobre « Les ovnis ne tournent plus rond » ; Le Monde du 19 octobre « Les ufologues ont la nostalgie de l’âge d’or des ovnis » ; Le Nouvel Observateur du 27 octobre « Et si nous étions seuls dans l’Univers ? Ovnis en perdition ».

Les réponses : Thibault Canuti à l’article de Gilles Wallon dans Libération, Patrick Gross à Fabien Gruhier du Nouvel Observateur, Auguste Meesseen à Fliecx du Figaro Magazine, la liste n’est pas exhaustive.

 

vendredi, janvier 27, 2006

La réalité d’une présence extratrerrestre

 

Prise de conscience de la réalité d’une présence extratrerrestre

Christel Seval Livre «Le Plan pour Sauver la Terre»

Article complet

Christel Seval est informaticien et travaille à la DGA, à la Délégation Générale de l’Armement. Il s’est rendu, comme beaucoup d’autres, à cette vaste foire, un peu vide, que fut cette rencontre intitulée «première rencontre européenne d’ufologie». J’ai écouté les différentes interventions. Puis j’ai lu avec attention le second livre de Seval, intitulé Le Plan pour Sauver la Terre, publié aux éditions JMG. Je conseille à mes lecteurs de se procurer cet ouvrage et de le lire. On y entend un discours qu’aucun ufologue n’a jamais tenu. Je dirais que c’est le discours d’un homme qui est conscient des problèmes contemporains et qui a pas mal réfléchi. Ce qui est étrange c’est de trouver de telles paroles dans la bouche d’un homme qui travaille dans un cadre militaire. Cela reste pour moi un mystère. Toujours est-il que ce qu’il écrit, il faut le lire et ce qu’il dit, il faut l’entendre. J’ai installé sur mon site la copie de son intervention.

Intervention de Christel Seval, 2005 ( 22 mégas, 56 minutes )

Je ne sais qui a inventé ce mot d’ethnocide. Peu importe, il est très parlant. Les concepts passent mieux lorsque quelqu’un a réussi à leur accrocher une étiquette langagière. Un génocide consiste à massacrer une population. Vous ne trouverez pas ce mot ethnocide dans un dictionaire. Le suffixe «cide» est associé au meurtre. genos doit être pris au sens de descendance. Dans un génocide on fait disparaître l’espèce. ethnos signifie nation, tribu. Dans le génocide on fait disparaître l’espèce. L’ethnocide évoque le collapsus, la lyse, la décomposition d’une culture. Dans son livre et dans son exposé Seval présente de manière très crédible l’ethnocide inévitable qui suivrait un contact frontal entre un ou des civilisations extraterrestres et notre fragile civilisation terrienne. Tout cela avait déjà été évoqué bien des années auparavant et très probablement pour la première fois dans les textes Ummo les plus anciens, datant du milieu des années soixante. J’avais repris cette idée dans plusieurs de mes livres, en y associant un mécanisme de défense psycho-socio-immunologique de la société terrienne, par rejet ou enkystement ( à travers le phénomène de folklorisation ) d’une prise de conscience de la réalité d’une présence extratrerrestre, sporadique ou résidente.

Là où Seval apporte quelque chose de nouveau c’est quand il explique que ce phénomène ne serait pas immédiat, mais mettrait peut être une année ou plusieurs années à se développer, en entraînant à terme l’effondrement complement de la «civilisation terrienne», dans son ensemble. Je pense que sa vision est assez juste.

Seval s'»interroge ensuite sur les différentes facettes du phénomène ovni, par exemple sous son aspects ostentatoire. Il revient par exemple sur le phénomène des crop circles en évoquant, ce à quoi je n’avais pas pensé, que celui-ci puisse être un mélange entre des essais réalisés par les militaires ( les Anglais sont étroitement liés aux Américains sur ce terrain-là ) et des démonstrations effectuées par des ovnis. Il donne son interprétation d’un tel suivi :

Nous existons
Nous savons
Nous désapprouvons

Même crible d’analyse pour les mutilations de bétail, que j’avais dans mon site attribué à des expérimentations d’armes cancérigènes.

Je ne vais pas détailler l’ensemble de l’ouvrage, qui est très riche, bien documenté et que je vous incite fortement à lire. Je dirais que ce tour d’horizon est sans précédent. Lui-même s’étonne que les ufologues n’aient jamais abordé ces questions sous cet angle. Moi, pas.

Il s’interroge sur tous les aspects du phénomène ovni qu’il connaît, qui interpellent son intuition et sa rationnalité. A quoi peuvent correspondre ces nombreux enlèvements, poses d’implants qui se situent principalement aux Etats Unis, mais n’épargnent pas non plus des individus situés dans d’autres pays. Sont-ce de simples systèmes de répérage, d’écoute, voire de contrôle ? Y a-t-il réellement des expériences correspondant à des tentatives d’hybridation ?

La vision de Seval, vis à vis de l’avenir de la Terre est aussi pessimiste que la mienne. Il est parfaitement conscient que les puissantes oligarchies terrestres, Etats-Unis en tête, mènent notre humanité à la catastrophe à très brèves échéance. Il s’interroge sur l’éventualité de l’existence d’un plan de sauvetage et publie l’intégralité de la lettre Ummite reçue par les contactés, datés de janvier 1988, la D1378 dans la classification d’Ignacio Darnaude. Aux dires d’Hiltrud Franz, alias » Lou » cette lettre était la plus secrète, au sein du réseau des contactés, qui avaient signé un engagement de n’en rien révéler.

J’en avais publié une sorte de «digest» dans un de mes livres, en essayant de la condenser un peu, dans l’espoir de la rendre plus «digeste». Ce texte est à méditer. Plus le temps passe et plus nous sommes tentés de nous dire : «aurions-nous un autre choix?».

Seval ajoute une idée supplémentaire, que je trouve très pertinente et qui ne m’est pas venue à l’esprit. S’il y a intervention extraterrestre , celle-ci ne pourra intervenir que lorsque l’humanité aura mis en marche une procédure de suicide. Citons son livre, page 366 :

«L’urgence est grande et les contingences sont multiples. Tout d’abord il leur est impossible d’intervenir au grand jour, puisqu’il y aurait alors une prise de conscience collective de l’humanité, qui équivaudrait à une catastrophe ethnocidaire. L’humanité n’est pas prête au contact, et les prévisions son pessimistes : le développements des mouvements religieux obscurantistes d’une part et celle des volontés guerrières des stratèges américains d’autre par laissent peu de place à l’apparition d’une stabilité sociale, condition nécessaire à l’apparition d’un niveau de conscience et de rationalité suffisants. Les Marionnettistes s’imposent également une contrainte forte, celle de respecter la liberté de l’homme, individuelle et collective au travers de la libre autodétermination des peuples. Ceci pour deux raisons principales. Pour une question morale et d’éthique, car le respect de la liberté sous toutes ses formes est un composant fondamental de la progression de l’univers. Et pour une question de stratégie : laisser l’humanité commettre son suicide et intervenir une seconde après en la sauvant fera endosser l’entière responsabilité aux hommes et apportera l’entière légitimité du sauvetage Marionnettiste. Ce qui minimisera par la suite les implications négatives du contact forcé. Alors qu’une intervention Marionnettiste prématurée, ayant lieu par précaution avant que l’humanité ne se soit autodétruite soulèvera à jamais dans le coeur de l’homme le doute et l’amertume. Chez lui se posera indéfiniment la question de la légitimité de l’intervention, et beaucoup d’hommes se révolteront contre l’envahisseur soi disant animé de bonnes intentions.

Pour la stratégie Marionnettiste, la péréquation d’ensemble est celle-ci : s’ils n’interviennent pas, l’humanité s’autodétruit. S’ils interviennent, l’humanité subit un terrible choc ethnocidaire équivalent à une autodestruction. La marge de manoeuvre est extrêmement étroite, d’autant que la situation de la Terre ne laisse guère d’espoir d’amélioration dans les années à venir, celui d’apporter la stabilité sociale nécessaire à l’innocuité d’une prise de contact. Par conséquent des manoeuvres subtiles sont nécessaires.»

Fin de citation.

Ces réflexions n’épuisent pas le sujet. Elles sortent un peu des bavardages des ufologues-bandar logs et apportent un éclairage suppémentaire sur ce kaléidoscope que représentent à la fois l’histoire humaine dans ses aspects occultes et le phénomène ovni dans toute son opacité déroutante.

Dans le dernier rapport GESTO j’ai repris une idée que j’avais déjà ébauchée dans L’année du Contact ( Albin Michel, 2003 ), un ouvrage qui était précédé d’un avertissement des plus explicites » tout ressemblance avec des personnages imaginaires serait purement fortuite «. De simples considérations d’ordre astrophysique rendent peu probable la coexistence, à 15 années lumière de distance, de deux ethnies humanoïdes qui soient aussi proches l’une de l’autre, à la fois sur le plan biologique et sur le plan culturel et scientifique. Il n’est pas impossible que l’ensemble du dossier Ummo n’ait été qu’un vaste montage, un patchwork créé avec l’aide d’une intelligence artificielle ( d’où sa cohérence ), un ensemble de documents créés par des êtres n’ayant nullement l’apparence alléguée. On pourrait ainsi mettre en doute l’existence même d’une telle ethnie et même planète. Mais les réflexions de Segal suggèrent une autre variante : que ce synchronisme découle d’un contrôle extérieur de ces
deux «pépinières».

Décidément, dès que nous cessons de nous prendre pour le nombril de l’univers, surgissent des hypothèses qui nous rendent plus modestes et nous renvoient à notre ignorance et aux illusions dont nous nous nourrissons concernant notre passé et nos origines.

Il reste une question supplémentaire :

Que pouvons-nous faire, nous qui sommes conscients de l’ampleur suicidaire du danger et n’entendons pas nous limiter à un simple rôle de spectateurs ?

Jean-Pierre Petit

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