Le Plan pour sauver la Terre
Christel SEVAL
JMG Editions – Collection Science Conscience
Quatrième de couverture :
A l’aube du XXIème siècle, le phénomène Ovni intrigue toujours les chercheurs qui, en ordre dispersé, tentent de comprendre le sens d’un phénomène qui les dépasse.
Pourtant, selon Christel Seval, nous disposons de suffisamment d’éléments pour discerner, par de là ses apparences déconcertantes, un schéma porteur de sens à ce phénomène pour le moins intriguant.
Fruit d’un travail de réflexion, de synthèse et d’unification, cet ouvrage propose une nouvelle interprétation du phénomène ovnien, en intégrant chacun de ses aspects dans une vue globale : objets volants non identifiés, apparitions mariales, crops circles, mutilations de bétail, dossier Ummo, enlèvements d’humains, etc.
A la lecture de ce livre, nous discernons les motivations de l’intelligence qui agit derrière ces phénomènes, nous sommes désormais en mesure d’expliquer les manifestations auxquelles nous assistons et de prédire certains évènements capitaux pour l’humanité.
Christel Seval est ingénieur informaticien au ministère de la défense, il a publié « Ummo, un Dieu venu d’ailleurs » à JMG éditions en septembre 2004.
Prix 19 euros
ISBN 2-915164-52-5
Une lecture qui vous passionnera…
Le 15/12/2005: Inclassable dans les articles ou analyses spécifiques à ummo-sciences, je place ici cet article très intéressant de Christel Seval
(original sur ce lien: http://psy-desir.com/textes/article.php?id_article=925 )
Pourquoi tant de haine ?
OU POURQUOI CET ACHARNEMENT JOURNALISTIQUE À RÉDUIRE ET DÉTRUIRE L’OBJET CENTRAL DE L’UFOLOGIE ?
20 novembre 2005
par Christel SEVAL
Christel nous envoie ce texte à la suite des Rencontres Européennes d’ufologie de Châlons-en-Champagne du 16 octobre 2005 dont le compte-rendu dans la presse française fut assez peu enthousiaste alors que 10 000 personnes furent présentes , qu’une couverture TV allemande, grâce à paranews.net, fit suivre l’événement à 2 millions de personnes, et qu’un groupe de scientifiques expliqua les moyens de sa veille technologique loin de toute paraphrénie collective .
« L’ufologie vient de prendre une bonne trempe dans les grands médias ! », lance Gildas Bourdais de mauvaise humeur. Mais vaut-il encore la peine, un mois après les rencontres de Châlons en Champagne, de s’acharner à montrer aux médias que l’ufologie est active et que l’étude des ovnis reste digne d’intérêt ?
Tout d’abord, les réponses argumentées des ufologues ulcérés ne se sont pas fait attendre, et il est nul besoin d’en rajouter tant la qualité de la riposte fut à la mesure de l’outrage [1].
En revanche, tel Christophe Meessen qui pense qu’une pression médiatique amoindrie réduit les joutes entre septiques et ufologues et favorise le travail de ces derniers dans la sérénité, il peut être légitime de se demander s’il faut a tout prix convaincre l’audience publique de la réalité du phénomène ovni, et pour l’atteindre, convaincre l’audience journalistique. L’idée qu’une prise de conscience du phénomène par l’ensemble de la société civile nuirait à cette dernière n’est pas farfelue, le risque d’ethnocide reste important même sans contact (c’est ce que je montre dans « Contact et Impact », mon prochain ouvrage que JMG publiera en janvier 2006).
Loin de toute querelle, il reste à se poser une fois de plus la question du déni de réalité affiché par l’ensemble de la profession journalistique et par la communauté globale. Et l’étudier comme un fait socio-psychologique remarquable et intéressant, la compréhension de ce mécanisme n’étant pas inutile à l’outillage général de l’ufologie. Ce déni est d’autant plus étonnant que le cinéma, la bande dessinée, la télévision, les romans, abreuvent toutes les strates de la société avec des histoires d’extraterrestres et des fictions qui mettent en scène des humanités « délocalisées » et transformées. La fiction serait-elle un rempart contre la réalité ? Ou un vaccin chargé d’acclimater la population ?
Cette cécité ambiante serait-elle provoquée par une personnalité influente, dont l’impact ferait tâche d’huile, comme on pourrait suspecter un certain maître socio-psychologue d’entraîner le journal Libération dans son sillage idéologique et, par ricochet, d’autres quotidiens ? Serait-ce un problème de système, chaque journaliste ayant peur d’affronter sa hiérarchie conformiste ou la ligne rédactionnelle traditionnelle pour pousser un sujet glissant et dangereux pour la carrière ? Tout cela ressort-il d’une exception culturelle française, d’un prêt-à-penser spécifique à l’hexagone ? La Défense nationale et les religions seraient-elles parties prenantes du cover up ? Ou bien, cela serait-il le fruit d’une guerre de l’information savamment orchestrée, en provenance d’outre Atlantique ou d’ailleurs ? La vérité est certainement parsemée ici et là, et chacun satellisera sa pierre au point de Lagrange de son choix. Néanmoins, il existe une autre hypothèse contributive, moins évidente mais assurément porteuse. En effet, jusqu’ici, nous mettions en évidence des mécanismes de rejet issus de pratiques culturelles acquises. Mais s’il s’agissait d’une part d’innée ? D’une pulsion inconsciente favorisant, par elle-même, l’apparition de pare-feux culturels ?
De manière générale, la psychologie et les sciences humaines ont-elle connaissance, ou postulent-elles l’existence d’un mécanisme inconscient de protection, au niveau individuel et, par projection de la théorie Jungienne, au niveau collectif, chargé d’empêcher la conscientisation de phénomènes dangereux pour la communauté ? La question est importante car, en cas de réponse affirmative, la théorie pourrait s’appliquer au cas particulier de l’intrusion extraterrestre, que l’on peut considérer comme un phénomène dangereux pour la civilisation (cf « Fatima, un ovni pas comme les autres », de Gilles Pinon, ou « Contact & impact » à propos de l’ethnocide). Au niveau de l’individu, indéniablement, un mécanisme de refoulement existe. C’est un moyen de défense par lequel le sujet évite, ou croit éviter certains dangers dus à des conflits internes à la personnalité. En revanche, l’analyse freudienne le catalogue comme une fonction qui interdit aux désirs inconscients, et aux formations qui en dérivent, l’accès au système préconsient-conscient, ce qui ne cadre pas avec le phénomène d’intrusion qui passe d’abord par la sphère de perception du système préconscient-conscient. Rappelons que ce dernier est constitué par la vigilance de la pensée logique, la soumission à la temporalité, et le respect du principe de réalité. Dans notre cas, il semble que c’est le respect du « principe de réalité »qui est mis en défaut : on déforme le réel pour rejeter l’insupportable, peut être en réponse à un désir inconscient de fuite qui serait l’expression d’un sentiment de mise en danger. Le système conscient, pour se protéger et garantir sa survie, est également capable de refouler des inputs en provenance de l’extérieur, et il pourrait en effet s’agir de cela. Mais qui, dans ce cas, évalue le danger ? S’agissant du conscient, le cas de figure ne correspond pas puisque l’intrusion reste hermétique, même à ceux qui échappent au refoulement et étudient la chose. Notre inconscient individuel saurait-il donc, lui, évaluer cette menace ? Serait-ce à l’œuvre une pulsion innée, une fonction archaïque de l’appareil psychique ? Un instinct de survie ?
Jung utilise la notion d’inconscient collectif sous différentes acceptions, allant d’un modèle structural des fondements instinctifs de l’inconscient, à l’idée d’une transmission héritée de certains contenus inconscients, comme les archétypes. « Dans chaque être individuel existent, outre les réminiscences personnelles, de grandes images originelles,(…), ces figurations ancestrales sont constituées par les potentialités du patrimoine représentatif, tel qu’il fut depuis toujours, c’est-à-dire les possibilités, transmises héréditairement, de la représentation humain ». Les archétypes sont des préformes vides structurant dynamiquement l’ensemble des processus psychiques au même titre que l’instinct animal. Ces archétypes se manifestent sous formes d’images ou de symboles, ils sont indépendants des conventions bien que leurs représentations soient variées en fonction des cultures et des histoires de chacun. L’archétype est aussi un pattern of behavior, un motif comportemental qui organise l’activité et les comportements du sujet dans son expérience au monde. La crainte des serpents et des araignées est un archétype ancestral dont l’héritage est quasi général, sans qu’il y ait eu à la base une expérience vécue et traumatisante chez la plupart des sujets. Mais cet « instinct protecteur » pousse le système conscient à se mettre en état d’alerte, alors que l’instinct protecteur, dans le cas de l’intrusion extraterrestre, pousse au contraire le système conscient à réduire considérablement son état de veille. C’est que la conscientisation de la présence d’un animal dangereux est plutôt positive, en permettant des manœuvres d’évitement, alors que la conscientisation de la présence d’extraterrestres n’autorise aucune manœuvre d’évitement, à l’exception du refoulement.
La théorie de l’inconscient groupal, extension au groupe de la théorie freudienne individuelle, peut accueillir également l’idée d’un refoulement groupal, compris comme un mode de défense privilégié par lequel on repousse à distance du conscient des représentations considérées comme désagréables car inconciliables avec le Moi groupal. Et il peut être supposé que le Moi groupal ne peut supporter, sans un long processus d’apprentissage, l’idée d’un alter ego, la coexistence d’un autre Moi groupal inconnu et supérieur.
Cette faculté, ou plutôt cette non faculté d’intégrer l’impensable en train de se produire, est-elle réellement la conséquence d’un mécanisme inconscient qui reconnaît un danger en l’espèce et obture la saisie de l’information relative à l’évènement perturbant, ou bien est-ce seulement un trait du fonctionnement cognitif qui, sans savoir attribuer un degré de dangerosité, repousse seulement ce qui échappe à son explicitation ? Jusqu’à présent, c’est plutôt l’appropriation consciente des « faits » qui a permis à l’homme de comprendre pour dominer ensuite, le principe de réalité étant la fondation de sa puissance sur la Nature. Repousser le fait extraterrestre échappe donc à cette grande tendance et semble privilégier la reconnaissance instinctive et inconsciente d’un danger latent.
Vouloir établir la vérité est-ce alors lever la censure sur nos collectivités effectives ? Ou est-ce, au contraire, provoquer un refoulement plus puissant ?
L’ufologie, dans son approche, est par nature interdisciplinaire et elle a tout à gagner à utiliser les outils et les connaissances de la psycho-sociologie. « Y’a-t-il un bon socio-psychologue dans la salle ? » a interrogé le professeur A. Messeen à Châlons, en quête de partenaires pour l’épauler dans son travail, en soulignant par la même occasion le manque de professionnels de cette discipline dans le monde de l’ufologie non « HSP » (Hypothèse Socio-Psychologique). Il n’est rien de plus juste, l’ufologie a un besoin urgent d’anthropologues, d’ethnologues, et de psychosociologues.
Christel SEVAL
[1] Les articles « négativistes » : Libération du 15 octobre « Les ovnis ne tournent plus rond » ; Le Monde du 19 octobre « Les ufologues ont la nostalgie de l’âge d’or des ovnis » ; Le Nouvel Observateur du 27 octobre « Et si nous étions seuls dans l’Univers ? Ovnis en perdition ».
Les réponses : Thibault Canuti à l’article de Gilles Wallon dans Libération, Patrick Gross à Fabien Gruhier du Nouvel Observateur, Auguste Meesseen à Fliecx du Figaro Magazine, la liste n’est pas exhaustive.
Prise de conscience de la réalité d’une présence extratrerrestre
Christel Seval Livre «Le Plan pour Sauver la Terre»
Article complet
Christel Seval est informaticien et travaille à la DGA, à la Délégation Générale de l’Armement. Il s’est rendu, comme beaucoup d’autres, à cette vaste foire, un peu vide, que fut cette rencontre intitulée «première rencontre européenne d’ufologie». J’ai écouté les différentes interventions. Puis j’ai lu avec attention le second livre de Seval, intitulé Le Plan pour Sauver la Terre, publié aux éditions JMG. Je conseille à mes lecteurs de se procurer cet ouvrage et de le lire. On y entend un discours qu’aucun ufologue n’a jamais tenu. Je dirais que c’est le discours d’un homme qui est conscient des problèmes contemporains et qui a pas mal réfléchi. Ce qui est étrange c’est de trouver de telles paroles dans la bouche d’un homme qui travaille dans un cadre militaire. Cela reste pour moi un mystère. Toujours est-il que ce qu’il écrit, il faut le lire et ce qu’il dit, il faut l’entendre. J’ai installé sur mon site la copie de son intervention.
Intervention de Christel Seval, 2005 ( 22 mégas, 56 minutes )
Je ne sais qui a inventé ce mot d’ethnocide. Peu importe, il est très parlant. Les concepts passent mieux lorsque quelqu’un a réussi à leur accrocher une étiquette langagière. Un génocide consiste à massacrer une population. Vous ne trouverez pas ce mot ethnocide dans un dictionaire. Le suffixe «cide» est associé au meurtre. genos doit être pris au sens de descendance. Dans un génocide on fait disparaître l’espèce. ethnos signifie nation, tribu. Dans le génocide on fait disparaître l’espèce. L’ethnocide évoque le collapsus, la lyse, la décomposition d’une culture. Dans son livre et dans son exposé Seval présente de manière très crédible l’ethnocide inévitable qui suivrait un contact frontal entre un ou des civilisations extraterrestres et notre fragile civilisation terrienne. Tout cela avait déjà été évoqué bien des années auparavant et très probablement pour la première fois dans les textes Ummo les plus anciens, datant du milieu des années soixante. J’avais repris cette idée dans plusieurs de mes livres, en y associant un mécanisme de défense psycho-socio-immunologique de la société terrienne, par rejet ou enkystement ( à travers le phénomène de folklorisation ) d’une prise de conscience de la réalité d’une présence extratrerrestre, sporadique ou résidente.
Là où Seval apporte quelque chose de nouveau c’est quand il explique que ce phénomène ne serait pas immédiat, mais mettrait peut être une année ou plusieurs années à se développer, en entraînant à terme l’effondrement complement de la «civilisation terrienne», dans son ensemble. Je pense que sa vision est assez juste.
Seval s'»interroge ensuite sur les différentes facettes du phénomène ovni, par exemple sous son aspects ostentatoire. Il revient par exemple sur le phénomène des crop circles en évoquant, ce à quoi je n’avais pas pensé, que celui-ci puisse être un mélange entre des essais réalisés par les militaires ( les Anglais sont étroitement liés aux Américains sur ce terrain-là ) et des démonstrations effectuées par des ovnis. Il donne son interprétation d’un tel suivi :
Nous existons
Nous savons
Nous désapprouvons
Même crible d’analyse pour les mutilations de bétail, que j’avais dans mon site attribué à des expérimentations d’armes cancérigènes.
Je ne vais pas détailler l’ensemble de l’ouvrage, qui est très riche, bien documenté et que je vous incite fortement à lire. Je dirais que ce tour d’horizon est sans précédent. Lui-même s’étonne que les ufologues n’aient jamais abordé ces questions sous cet angle. Moi, pas.
Il s’interroge sur tous les aspects du phénomène ovni qu’il connaît, qui interpellent son intuition et sa rationnalité. A quoi peuvent correspondre ces nombreux enlèvements, poses d’implants qui se situent principalement aux Etats Unis, mais n’épargnent pas non plus des individus situés dans d’autres pays. Sont-ce de simples systèmes de répérage, d’écoute, voire de contrôle ? Y a-t-il réellement des expériences correspondant à des tentatives d’hybridation ?
La vision de Seval, vis à vis de l’avenir de la Terre est aussi pessimiste que la mienne. Il est parfaitement conscient que les puissantes oligarchies terrestres, Etats-Unis en tête, mènent notre humanité à la catastrophe à très brèves échéance. Il s’interroge sur l’éventualité de l’existence d’un plan de sauvetage et publie l’intégralité de la lettre Ummite reçue par les contactés, datés de janvier 1988, la D1378 dans la classification d’Ignacio Darnaude. Aux dires d’Hiltrud Franz, alias » Lou » cette lettre était la plus secrète, au sein du réseau des contactés, qui avaient signé un engagement de n’en rien révéler.
J’en avais publié une sorte de «digest» dans un de mes livres, en essayant de la condenser un peu, dans l’espoir de la rendre plus «digeste». Ce texte est à méditer. Plus le temps passe et plus nous sommes tentés de nous dire : «aurions-nous un autre choix?».
Seval ajoute une idée supplémentaire, que je trouve très pertinente et qui ne m’est pas venue à l’esprit. S’il y a intervention extraterrestre , celle-ci ne pourra intervenir que lorsque l’humanité aura mis en marche une procédure de suicide. Citons son livre, page 366 :
«L’urgence est grande et les contingences sont multiples. Tout d’abord il leur est impossible d’intervenir au grand jour, puisqu’il y aurait alors une prise de conscience collective de l’humanité, qui équivaudrait à une catastrophe ethnocidaire. L’humanité n’est pas prête au contact, et les prévisions son pessimistes : le développements des mouvements religieux obscurantistes d’une part et celle des volontés guerrières des stratèges américains d’autre par laissent peu de place à l’apparition d’une stabilité sociale, condition nécessaire à l’apparition d’un niveau de conscience et de rationalité suffisants. Les Marionnettistes s’imposent également une contrainte forte, celle de respecter la liberté de l’homme, individuelle et collective au travers de la libre autodétermination des peuples. Ceci pour deux raisons principales. Pour une question morale et d’éthique, car le respect de la liberté sous toutes ses formes est un composant fondamental de la progression de l’univers. Et pour une question de stratégie : laisser l’humanité commettre son suicide et intervenir une seconde après en la sauvant fera endosser l’entière responsabilité aux hommes et apportera l’entière légitimité du sauvetage Marionnettiste. Ce qui minimisera par la suite les implications négatives du contact forcé. Alors qu’une intervention Marionnettiste prématurée, ayant lieu par précaution avant que l’humanité ne se soit autodétruite soulèvera à jamais dans le coeur de l’homme le doute et l’amertume. Chez lui se posera indéfiniment la question de la légitimité de l’intervention, et beaucoup d’hommes se révolteront contre l’envahisseur soi disant animé de bonnes intentions.
Pour la stratégie Marionnettiste, la péréquation d’ensemble est celle-ci : s’ils n’interviennent pas, l’humanité s’autodétruit. S’ils interviennent, l’humanité subit un terrible choc ethnocidaire équivalent à une autodestruction. La marge de manoeuvre est extrêmement étroite, d’autant que la situation de la Terre ne laisse guère d’espoir d’amélioration dans les années à venir, celui d’apporter la stabilité sociale nécessaire à l’innocuité d’une prise de contact. Par conséquent des manoeuvres subtiles sont nécessaires.»
Fin de citation.
Ces réflexions n’épuisent pas le sujet. Elles sortent un peu des bavardages des ufologues-bandar logs et apportent un éclairage suppémentaire sur ce kaléidoscope que représentent à la fois l’histoire humaine dans ses aspects occultes et le phénomène ovni dans toute son opacité déroutante.
Dans le dernier rapport GESTO j’ai repris une idée que j’avais déjà ébauchée dans L’année du Contact ( Albin Michel, 2003 ), un ouvrage qui était précédé d’un avertissement des plus explicites » tout ressemblance avec des personnages imaginaires serait purement fortuite «. De simples considérations d’ordre astrophysique rendent peu probable la coexistence, à 15 années lumière de distance, de deux ethnies humanoïdes qui soient aussi proches l’une de l’autre, à la fois sur le plan biologique et sur le plan culturel et scientifique. Il n’est pas impossible que l’ensemble du dossier Ummo n’ait été qu’un vaste montage, un patchwork créé avec l’aide d’une intelligence artificielle ( d’où sa cohérence ), un ensemble de documents créés par des êtres n’ayant nullement l’apparence alléguée. On pourrait ainsi mettre en doute l’existence même d’une telle ethnie et même planète. Mais les réflexions de Segal suggèrent une autre variante : que ce synchronisme découle d’un contrôle extérieur de ces
deux «pépinières».
Décidément, dès que nous cessons de nous prendre pour le nombril de l’univers, surgissent des hypothèses qui nous rendent plus modestes et nous renvoient à notre ignorance et aux illusions dont nous nous nourrissons concernant notre passé et nos origines.
Il reste une question supplémentaire :
Que pouvons-nous faire, nous qui sommes conscients de l’ampleur suicidaire du danger et n’entendons pas nous limiter à un simple rôle de spectateurs ?
Jean-Pierre Petit
|