Le mystère Ummite 1966
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Descripción
Le mystère Ummite 1966
Ummo, ou le mystère Ummite (1966)
– Allô, monsieur Sesma, nous avons lu votre livre. Nous sommes des extraterrestres.Le 14 Janvier Janvier 1966, Fernando Sesma reçoit le premier appel téléphonique des Ummites :
La nouvelle n’est pas de nature à destabiliser Sesma :
– De quelle planète venez-vous ?
– D’une planète que nous nommons Ummo et qui est à une quinzaine d’années-lumières de la Terre.
A l’époque Sesma se dit déjà en contact avec des ressortissants d’une planète nommée Auco et bien d’autres encore. Ummo, Auco, il n’en est plus à une planète près, mais demande à ses interlocuteurs, qui semblent s’exprimer avec difficulté, avec une voix nazillarde, pourquoi ils s’adressent à lui.
– Voyez-vous, nous avons trouvé dans votre livre des éléments, disons, assez inexacts. Cependant vous y dites certaines choses qu’un habitant de la Terre n’est pas censé connaître. Nous pensons donc que vous êtes réellement en contact avec d’authentiques extraterrestres et nous voudrions vous envoyer des lettres, des documents, pour que vous les lisiez lors des réunions que vous tenez dans votre club de la Baleine Joyeuse.
Sesma ne fait aucune difficulté. Les «Ummites» prennent contact avec un dactylo espagnol, via une petite annonce. Ils lui demandent de taper et envoyer des lettres à différents contactés, sous la dictée d’un homme prétendant s’appeler DEI 98. Comme le salaire est énorme par rapport au marché de l’emploi de l’époque, l’homme ne se pose pas de questions, et les lettres se mettent à parvenir à Sesma et à d’autres, avec régularité.
Pendant une année, Sesma reçoit des centaines de pages dactylographiées que lui adressent ceux qui s’intitulent eux-mêmes Los Ummitas, les Ummites. Les lettres, qui arrivent des quatres coins du globe, portent un en-tête invariable : UMMOAEELEWE, qui est censé signifier gouvernement général de Ummo. Elle sont signées et portent un tampon.
Dans une de leurs lettres, les Ummites précisent que ce tampon, porteur d’un symbole qui ressemble à une des lettres de l’alphabet cyrillique, se fixe sur le pouce avant d’être encré et appliqué sur le document. On remarque au passage que des numéros suivent les «noms» : c’est une constante chez ces gens, qui peuvent très bien s’appeler ISEI 456 ou DEI 98.
Un jour de 1967, DEI 98, le responsable de cette opération de diffusion d’informations, dicte une lettre annonçant aux différents contactés que plusieurs nefs, des navettes, sont sur le point de prendre contact avec le sol de notre planète, dont une à proximité de Madrid. On apprendra, à travers les lettres qui parviendront plus tard, que la navette madrilène est censée ramener ce personnage dans sa planète d’origine, après un long séjour sur la Terre. Le dactylographe expédie cette lettre sans y prêter plus d’attention que les précédentes. Mais qu’elle n’est pas sa surprise de découvrir dans les journaux la mention d’un atterrissage d’ovni dans la banlieue de Madrid, le 1er Juin 1967, la date indiquée dans la lettre. Rien ne manque : traces au sol, témoins nombreux, etc.
[Sesma] [Petit 1995].
Une personne se cachant sous le pseudonyme de «Phil Dariane», et apparemment francophone, à rédigé un document de synthèse concernant cette affaire, toujours d’actualité.
Jean-Pierre Petit à également écrit divers ouvrages à propos des Ummites.