Telefonazos de UMMO

Descripción

Telefonazos de UMMO

 

 

 

Ignacio   Darnaude   Rojas  –  Marcos

 

 

 

 

 

 

 

PRETENDIDAS

 

LLAMADAS

 

TELEFÓNICAS

 

DE        UMMO

 

 

 

 

 

           Algunos supuestos telefonazos de  los oriundos de la estrella   Wolf-424   ,   realizados a partir de  l966  , aparecen reseñados en el      «Catálogo  Documental  del  Criptoggrupo  Ummo”     (  «UmmoCaT» ),   con las siguientes referencias  :

 

 

 

Números :  145  ( Llamada de  Ummo  a  Villagrasa ),  l47   ( Ummita distante  «un minuto-luz» ) ,   186  ,

356  ( a  Barrenechea )  ,  452  ,  479                ( a Marhuenda )  ,  521 ( a Barrenechea ) ,  529  ,  556  ( a  Marhuenda )  ,  634 ,  673 ( Disuasión de sobremesa )  ,  722  ( a  Marhuenda ) , 723           ( a  Barrenechea )  ,  726  ,  840  ,  895  ,     l309  ,  1376  ,  1377  ,  1844 ( a Barrenechea ) ,  2178 (  a  Ignacio Darnaude ) ,  2.632  ,  2.846      y otros.

 

 

 

 

Las páginas  del   «UmmoCaT»  donde se describen estos diálogos telefónicos   con agentes de  Ummo   son las siguientes  :

 

 

Páginas   25  ,  56  ,  88  ,  1101  ,  109  ,     130  ,  141 , 142  ,  143  ,  144  ,  405  ,  etcétera.

 

 

 

 

 

Sevilla   ,   25  Julio   1995

 

 

 

 

   Estimados amigos:

Hace unos pocos años Antena 3 TV emitió un breve reportaje sobre
el affair ‘U’. Rafael Farriols (como sin duda recordará) fue
entrevistado en el programa, así como Antonio Ribera. (También aparecía
el ínclito Carballal, soltando sin el menor pudor y con su habitual
autosuficiencia toda una retahíla de disparates… )

Yo grabé el programa en vídeo, pero hasta hace poco
pensaba que había borrado la cinta inadvertidamente y que
ya no tenía la grabación. Sin embargo el otro día la encontré
por casualidad en casa.

En ese programa de TV se emitió parte de la famosa grabación
de la conversación telefónica con Donis en 1969. Os adjunto
la susodicha grabación por varias razones. Primero, suena
más clara y con menos ruidos que la grabación que anda circulando
por ahí. Me da la impresión de que Rafael Farriols debió de
proporcionar una grabación más «original» al equipo de televisión
de Antena 3, mientras que la que está en ummo-sciences debe
de ser una copia de una copia de una copia de…

Pero es que además hay algo curioso. En la grabación

emitida en el programa de TV se oye la voz masculina
(supongo que Donis) del interlocutor . Sin embargo, en la otra grabación

sólo se oye a Donis una vez, pero luego ya no…

La única explicación que se me ocurre es que la grabación de
ummo-sciences (que me parece que procede de una página
web en inglés) no es la grabación original de Rafael Farriols,
sino una segunda (al menos) re-grabación de la cinta original,
efectuada simplemente poniendo un micrófono sobre el altavoz
del casete que en ese momento la estaba reproduciendo. (En aquella

época los equipos de audio caseros eran muy rudimentarios,
y muy probablemente éste no tenía ni conectores ‘DIN’ para
grabar de un magnetófono a otro…)
   Lo que no sé es por qué se suprimieron de esta segunda
grabación ella casi todas las intervenciones de Donis (?)
    Bueno, la transcripción completa de la conversación es ésta:
ROJO: Aparecía en la primera grabación, pero no
en ésta emitida por Antena 3 TV.
VERDE: Aparece en la segunda grabación (la que
os envío); y también en la primera, pero en aquélla con
más ruido y sin las intervenciones de Donis, que aquí sí están.

U:         – No formulen preguntas… preguntas… preguntas… preguntas… sus hermanos reunidos…

Donis:  – ¿Reunidos?
U:         – … en su domicilio [aquí se oye otra vez como el eco de «¿Reunidos?» de Donis] a mis hermanos.
                Suplicamos perdón.
Donis:  – Sí…
U:         – Suplicamos perdón.
Donis:  – ¿Sí…?
U:         – Señor…,
Donis:  – Sí, solicitan perdón…
U:         – … desconecto
Donis:  – Sí…
U:         – … comunicación.
Donis:  – ¿Sí…?
U:         – Señor…,
Donis:  – ¿Sí…?
U:         – … desconecto.
Donis:  – ¿Sí…?
                                                                             -Javier

Affaire Ummo

Enregistrement audio: analyses & réflexions

 

A. Préambule

Il n’entre pas dans les objectifs du RECO, pour le moment, d’enquêter de manière assidue sur le dossier Ummo. En effet, bien qu’intégré dans la problématique OVNI, il nous parait difficile d’effectuer un travail exhaustif sur le sujet. Cependant, chaque fois que nous aurons l’occasion de travailler sur des données «tangibles», et entrant dans le cercle de nos humbles compétences, nous vous proposerons les résultats de nos interventions ponctuelles dans ce dossier.

Pour le lecteur qui ne connait rien de cette affaire «Ummo», je ne peux que lui conseiller de consulter la page «Ummo» du site RR0 qui relate les faits sans «coloration». De là, le lecteur intrigué pourra utiliser un moteur de recherche et y entrer le mot «ummo». Il y a quantité de liens sur le sujet et je ne tiens pas à en privilégier certains en particulier. RR0 ne traite pas le dossier Ummo en particulier et se borne à présenter le cas sans état d’âme.

 

B. Introduction

Le 20 février, j’ai eu le plaisir de rencontrer Monsieur Jean Pollion, exégète du langage ummite et auteur d’un livre sur le sujet : «Ummo, de vrais extraterrestres«. Il s’agissait davantage d’une visite amicale que d’une rencontre pour une interview, ce qui, je l’espère, se fera un jour prochain. En bref, nous avons fait connaissance et l’ambiance était cordiale et conviviale.

Evidemment, nous avons un peu discuté de l’affaire Ummo et nous en sommes venus à parler de ce fameux coup de téléphone qui eût lieu en 1969, en Espagne. Je connaissais cet extrait mais M. Pollion me dit qu’un extrait de 30 sec. était disponible sur le site Ummo-Sciences. Sur le chemin du retour, je me dis que c’était peut-être l’occasion de revenir sur cet enregistrement…

 

C. Au sujet des vocoders

En 1996, j’avais reçu un extrait de cet appel téléphonique qui avait été enregistré par l’un des intervenants-témoins-récipiendaires, Monsieur Farriols. Il s’agissait d’une cassette audio diffusée sur TF1 lors de l’émission «J’y crois, j’y crois pas», animée par la très charmante Tina Kieffer. Cela doit dater de fin 94. A l’époque, je travaillais encore en studio d’enregistrement et en utilisant des filtres (éq.) et des «noise gate», j’étais parvenu à éliminer une certaine quantité de bruit. Le son de la voix sur l’extrait de 11 secondes ne me paraissait pas si extraordinaire que ça. Un vocoder aurait pu faire ça, même dans les années 60, même avant. Cependant il avait été dit dans l’émission de Madame Kieffer que la technologie «vocoder» n’était pas disponible à l’époque.

On connait le vocoder depuis quelques années déjà. Le vocoder a été inventé par l’américain Homer Dudley, employé de Bell Laboratories, dans le milieu des années 30. Mais l’idée principale émergea en 1928. Techniquement, mais simplement, le vocoder fusionne une voix humaine avec une autre source sonore mais électronique celle-là. Cette «fusion» donne lieu à une transformation général du signal. Chaque «source» peut être contrôlée et manipulée en volume, en fréquence, en forme d’onde, etc.

Exemple : Je prends un extrait de la voix commentant l’ouverture de notre Canal Audio (voir page «audio» du site) qui dit «Bienvenue sur le Canal Audio du RECO«. Je l’insère dans un vocoder et lui attribue un son d’un synthétiseur quelconque qui joue la note RE. Une seule note. Cela donne ceci: une voix robotoïde. Un musicien pourrait même, aujourd’hui, «faire chanter» cette voix en lui administrant un accord ou une mélodie. Une source polyphonique (plusieurs notes ou sons joués en même temps). Cet effet technique est utilisé en masse dans les productions musicales et ce depuis les années 70. Les sons du milieu des années 30 n’étaient sans doute pas comparables à ceux d’aujourd’hui. Les lampes ont cédé la place aux transistors et autres processeurs.

Par la suite, Dudley continua sur sa lancée et inventa le «Voder» (Voice Operating Demonstrator) qui, lui, générait une voix à partir de l’électronique. Cet appareil fut dévoilé lors de la Foire Internationale de New-York en 1939-1940. La première voix artificielle était née. Aujourd’hui, les utilisateurs d’ordinateurs multimédia connaissent des logiciels comme CoolSpeech ou autres qui peuvent parler. Cela donne ceci : voix ordinateur. Mais le Voder de Dudley, lui, donnait ceci : enregistrement de la machine originale (merci à Bell Labs)

En 1964-65, une musicienne et compositrice américaine du nom de Wendy Carlos, essaya cet «instrument» dans le pavillon de Bell Laboratories, lors de la Foire du Monde de New-York, et fût fascinée par les possibilités et les horizons qui s’ouvrirent à elle. Et c’est grâce à elle que, sept ans plus tard, nous avons tous pu être sous le charme de la musique du film «Orange Mécanique» et entendre ce que Wendy appellait le synthétiseur qui chante dans la plage intitulée «Timesteps». Cette musique avait été composée bien avant mais lorsque Stanley Kubrik l’entendit, il contacta Wendy pour l’inviter à Londres et discuter des modalités d’insertion de sa musique dans le film désormais culte qu’est Clockwork Orange. Par la suite, dans les années 70, le groupe allemand Kraftwerk lançait véritablement la musique électronique dans le grand public, à grands renforts de synthétiseurs, de vocoders et d’instruments bizarroïdes fabriqués maison.

 

D. De la possibilité de «bidouiller» une voix

En dehors des techniques coûteuses, il existe des moyens bien simples pour altérer une voix. C’est bien connu, «quand on n’a pas le sous, il faut des idées». Cette phrase est l’adage de bien de petits groupes de musiciens pop, rock, etc. Quels étaient les moyens qui auraient pu être utilisés pour donner cette voix «nasillarde» que l’on peut entendre sur l’enregistrement de Farriols en 1969? J’en ai testé un :

La méthode de l’harmoniciste blues : prenez un ampli de guitare avec overdrive (distorsion), connectez y un microphone et pincez-vous le nez. Parlez dans le micro en changeant le timbre de votre voix. Cela donne un effet similaire à la voix de l’enregistrement mais avec davantage de bruits et de risques d’effets Larsen que l’on ne distingue pas dans l’enregistrement.. On peut remplacer la distorsion par un effet supplémentaire, connu sous l’appellation de pédale «wah-wah», si chère au guitariste Jimmy Hendrix. Si on ne bouge pas le pied sur la pédale, on ne modulera pas le son mais le spectre sera modifié. Cela coïncide à l’oreille mais ce n’est pas exactement ça. Par exemple, j’ai essayé de reproduire la phrase «suplicamos perdon» que l’on peut trouver dans l’extrait audio. Je me suis pincé le nez et ai couvert ma bouche d’un tissu. J’ai tenté d’imiter la voix originale. Le micro employé est un Neumann M-269 du début des années 70. Il s’agit d’un micro professionnel dont j’ai dû réduire la qualité pour approcher la texture «téléphonique» originale. J’ai ajouté un filtre de distorsion qui simule une distorsion à tube comme on en trouve beaucoup à l’époque. Afin de coller au plus à la réalité, j’ai échantillonné le bruit de fond original et l’ai mixé à ma tentative de fraude (sourire). Cela donne ceci : écouter le fichier fabriqué. Vous pouvez ensuite comparez avec le fichier original. Vous pouvez visualiser cette différence à l’aide du graphique ci-dessous. Il s’agit d’une vue comparative de la forme d’onde. N’oublions pas que le fichier original est le résultat d’un enregistrement par microphone d’une voix téléphonique. Il y a donc deux intermédiaires analogiques alors que dans le cas de la «fabrication maison», il n’y en a qu’un. Ecouter le vrai et le faux enchaînés.

La partie en bleu est le fichier que j’ai fabriqué. La partie en rouge est l’original. Que peut-on remarquer? Les événements de gauche sont plus larges que ceux de droite. Cela signifie que je traîne plus sur les voyelles que la voix originale. Le bruit de fond est plus présent à gauche qu’à droite car le mixage «bruit – voix» n’a pas tenu compte des proportions. Simple question de volume de mixage. En dehors de cela, il n’y a pas grand chose de différent…

A part peut-être l’emploi d’un Voder ou d’un Vocoder, aucune des solutions testées n’est pleinement satisfaisante (même si fort encourageantes comme montré ci-dessus) car je n’ai pas le matériel de l’époque à disposition. On peut simplement envisager cela possible car faisable techniquement. Il est temps de «labourer» cet extrait audio afin de voir si des éléments intéressants peuvent s’y cacher.

 

E. Analyse descriptive de l’enregistrement présenté par le site Ummo-Sciences

 

Etape 1 : conversion de format

Conversion d’un fichier mp3 stéréo compressé à 128 kbps vers un fichier «wav» 16 bits, stéréo, vitesse d’échantillonnage : 44.1 khz Après simple écoute on peut distinguer 3 voix différentes et une certaine quantité d’événements audio. Il apparaît clairement que le fichier original a été amélioré par un traitement plus ou moins récent, corrigeant principalement les fréquences. Utilisation d’un «loudness»? L’opération de conversion est indispensable pour manipuler le fichier. Toutefois, son incidence sera de faible importance dans les éléments que nous allons examiner. Les artefacts provoqués par cette opération sont excessivement rares et seraient de suite identifiables comme tels. mais la conversion a été effectuée sans problèmes (il suffit d’écouter ou de regarder la spectro). Il aurait été préférable d’avoir le support original et de le digitaliser soi-même mais, là encore, cela n’aurait eu que peu d’incidence sur les éléments envisagés.

Le canal gauche est représenté par la ligne du dessus et le droit se trouve en dessous. On remarque que les deux tracés sont identiques et qu’il s’agit donc d’une source audio convertie en stéréo. La compression mp3 peut faire varier très légèrement la stéréo.

 

Etape 2 : application d’un filtre

A l’aide d’un égaliseur graphique à 30 bandes, je vais enlever une partie des fréquences afin de réduire les améliorations qui ont vraisemblablement été apportées au fichier original. Trop de basses et moyennes-basses fréquences. J’ai donc éliminé toutes les fréquences liées au souffle et autres bruit de fond indésirable. Le but est de rendre audible les éléments pouvant avoir une signature accoustique que l’on retrouve dans le réel (voix, mécanisme, machinerie, bruits environnementaux courants). N’oublions pas qu’il s’agit d’un appel téléphonique ayant eu lieu en 1969. J’avais quatre ans. Le son était principalement axé sur les fréquences médium.

On peut voir, sur l’affichage spectrographique ci dessous, que le bruit (représenté en une espèce de brouillard bleu et mauve) a été sensiblement atténué par rapport à l’étape 1 et que le signal (voix et bruits provoqués) est mis en évidence. L’enregistrement est désormais prêt à être écouté et examiné. Sur le site «Ummo-Sciences», il y a une transcription qui donne ceci : «No formulen preguntas… preguntas… preguntas… preguntas… sus hermanos reunidos en su domicilio a mis hermanos. Suplicamos perdón. Suplicamos perdón. Señor, desconecto comunicación. Señor, desconecto». Les premiers mots sont faibles et le signal s’améliore à mesure que l’on fixe ou on approche un micro sur un autre combiné téléphonique (cornet d’écoute supplémentaire?). On peut entendre les entrechocs. Lorsque la voix non identifiée commence «sus hermanos», une autre voix prononce «reunidos» avec un ton interrogatif. Cette voix est de timbre et d’amplitude différente. Elle est plus claire et plus forte. Je me suis donc penché sur cet extrait.

 

Etape 3 : Séléction du segment A

Ici, j’ai donc sélectionné le segment audio «reunidos en su domicilio a mis hermanos» et je l’ai sauvegardé en tant que fichier individuel afin de l’écouter plus particulièrement et de le traiter.

Dans la vue spectrale ci-dessous, il est maintenant possible de voir à quelle syllabe, à quel son correspond tel «peak». Un petit mot d’explication concernant les graphiques utilisés : l’axe vertical représente l’échelle des fréquences et l’axe horizontal représente la ligne du temps. En ce qui concerne les couleurs, elles indiquent l’amplitude de la fréquence au moment donné. Les teintes rouges et oranges indiquent une amplitude moyenne. Les teintes jaunes et blanches indiquent une amplitude importante. Tandis que le mauve et le bleu annoncent une faible amplitude.

On remarque bien deux voix disctinctes : le «reunidos» empiète sur le «en su…» que l’on entend plus faiblement. Le «reunidos» est plus clair. Les deux phrasés se superposent. A près le «su», une fraction de seconde plus tard, on peut entendre un «click» puis un blanc. Le souffle et le bruit ont diminué en volume et ceci de plus de 50%. Il y a même clairement une coupure (100% silence) de quelques millisecondes. Elle apparait sur la vue spectographique ci-dessous, sous le mot «-click-» écrit en rouge. Ce qui est écrit en blanc correspond à une voix. Ce qui est écrit en jaune pâle correspond à une autre «voix». On peut aussi voir un deuxième chevauchement, plus tard, lorsque la voix faible commence la phrase » …a mis hermanos…». On entend clairement une espèce d’interjection, d’honomatopée ou d’un commencement de formulation auto-interrompu qui empiète sur le «a». Elle est notée «è…» en blanc.

 

Etape 4 : diminution de la vitesse du segment A

Afin d’entendre et d’isoler plus particulièrement les différents éléments de ce segment, j’ai ralenti la vitesse de 30 %. Ou plutôt, j’ai étiré l’extrait de 30 %. Ceci a pour effet de changer le «pitch» et le «tempo». La voix est plus grave et plus lente de 30%. Imaginez un tissu élastique sur lequel vous tirez. Il sera plus long mais moins large.

Cette opération confirme les points soulevés dans l’étape précédante et met en relief l’événement «-click-» – «blanc». Ensuite, apparaît un bruit de fond inhabituel et occupant des fréquences et des amplitudes différentes de celles du souffle de l’enregistrement lui-même.

 

Etape 5 : selection du segment A’

Ce click est intéressant car il s’en suit une «coupure» de son de lors de quelques millisecondes, d’une altération du fond et de l’apparition d’un bruit «mécanique», visible sur le nouveau segment qui est délimité par la fin de «su» et le «do..» de «domicilio». Passons en mode «scientifique» de la vue spectrale.

Une fois ce nouveau segment sélectionné, je le sauvegarde en tant que fichier individuel comme je l’ai fait dans l’étape 3 et pour des raisons identiques d’écoute et d’examen. Et comme pour l’étape 3, cela nous permet de mieux visualiser ce qui se passe. On remarque plus clairement encore la coupure, puis le click, puis l’apparition d’un bruit nouveau, que j’ai nommé ici «mechanical noise». Il perdure après. Avant le click, on peut voir qu’il ne se passe pas grand chose au dessus de 2500 hz (couche vert-jaune et couche rouge). Après celui-ci, on voit qu’un bruit supplémentaire intervient, il est de moyenne à faible intensité et se distingue du bruit «ambiant» ou du souffle de couleur mauve. Il sera ensuite couvert par la voix qui reprend le «…do(m)..» de «domicilio».

Penchons nous davantage sur ce nouvel élément et passons à l’étape suivante.

 

Etape 6 : isolement du bruit

A présent, je vais isoler le bruit contenu dans le segment A’ en procédant comme dans les étapes 3 et 5.

Le bruit mécanique est d’autant plus visible et audible maintenant, même si la vitesse me semble trop élevée pour tenter d’identifier, éventuellement, l’origine de ce bruit que je baptise le «mecanoise». Voir graphique ci-dessous. L’extrait sonore commence maintenant un peu avant le «click» et se termine avant que la voix non-identifiée prononce «domicilio». Cliquez ici pour entendre le bruit. Je rappelle qu’il est toujours 30% plus lent et plus grave qu’il ne l’est dans le fichier original.

Une action «mécanique» est audible et l’est plus encore lorsque l’on diminue encore la vitesse de 70%. Cliquez ici pour entendre le «mecanoise» ainsi ralenti. La taille de l’objet qui produirait pareil son serait assez impressionnante mais, à la vitesse originale, il ne peut s’agir que d’un objet ou d’un système de petite taille. Cliquez ici pour entendre ce bruit à vitesse réelle (attention, ça va vite). Dans la version ralentie, on peut même identifier que le bruit du click initie un second «mecanoise» un peu plus haut en fréquence. Il s’agit là d’un bruit de structure en mouvement. Mouvement qui, dans la réalité, doit être hyper-rapide.

Dans le contexte général, ce bruit se place à un niveau différent des autres. Il occupe une autre place dans le panorama audio. Il n’est ni au même plan que la voix «non identifiée», ni au même plan que la voix, bien humaine celle-là, disant «reunidos». Il a malgré tout tendance à s’intégrer au fond sonore de la voix non identifiée mieux qu’avec celui de la voix humaine.

 

F. Constatations

Cette petite analyse n’a pas la prétention de se substituer à une analyse accoustique professionnelle mais elle met en évidence des éléments simples qui pourraient présenter un certain intérêt pour la compréhension générale de l’événement, ici le coup de téléphone. Ceci dit, nous pouvons maintenant faire la synthèses des deux ou trois petites choses que nous avons apprises.

Identification des voix : il est à mon sens indiscutable que l’on entend trois voix principales et une secondaire qui se noie dans le fond sonore. Cette dernière a certainement une radio ou une télévision pour source. La possibilité d’un «fantôme» (phénomène se produisant parfois en réengistrant sur une bande – il reste des éléments de l’enregistrement précédant) est également envisageable. Il est surtout présent dans les premières secondes. La première voix, celle que je nomme «non-identifiée», commence l’extrait sonore. La seconde voix apparaît deux fois dans l’extrait. Elle prononce le mot «reunidos» alors que la voix «non identifiée» se fait clairement entendre à un niveau plus faible. Ensuite elle intervient à nouveau en empiétant sur le début de «a mis hermanos». Cette voix pourrait appartenir à une jeune dame. La troisième voix (égalisée idem étape2, et amplifiée de 10 db) est localisée à 35.8 seconde. Il s’agit d’une voix mâle au débit très rapide et interrompue par la fin de l’extrait. Malgré quelques manipulations, ce passage reste inintelligible mais la scansion et la prononciation ne semblent pas être espagnoles. On note donc au moins 2 personnes dans la pièce et une source au téléphone.

Identification des bruits «objets» : en début de lecture, on peut entendre que le micro est manipulé et s’entrechoque avec le combiné. Ensuite, et comme observé dans l’analyse, des bruits mécaniques (?) se font entendre après un click et une diminution importante du volume du bruit de fond. Vu la rapidité et la fréquence des bruits, ceux-ci ne peuvent avoir été émis que par une source de petite taille. Mais un processus mécanique (voire electro-mécanique) apparait après le «reunidos» prononcé par la voix n° 2. Il parait être initié par une sorte de «click» (interupteur, curseur, potentiomètre cranté?). Il est visible par le «peak» montré dans l’étape 6. La piètre qualité de l’enregistrement, sa numérisation, son traitement et sa conversion en mp3 sont autant de facteurs d’altération de l’original. Il faut donc s’attacher à des segments précis et significatifs de l’original.

 

G. Réflexions

Je n’ai jamais lu nulle part qu’il y avait plusieurs voix sur l’enregistrement de la conversation de 1969. La transcription parue sur Ummo-Sciences ne mentionne pas ce fait et donne un texte suivi comme s’il émanait d’une seule personne. Il faudra désormais prendre ce fait en compte.

Il y a cette séquence «click-blanc-mecanoise». Le bruit que j’ai nommé «mecanoise» n’est pas réellement identifiable à ce stade mais il a au moins le mérite d’exister. Cette séquence suit l’intervention de la voix 2. Replaçons nous dans le contexte.

La voix un commence : «No formulen preguntas…» très faiblement car le micro est en train d’être fixé…«preguntas…» bruit de fond… «preguntas…preguntas…» bruit «sus hermanos» – et là, la voix 2 empiète sur la voix précédente –«reunidos?» – «en su» – click-blanc-mecanoise – «domicilio a» – intervention voix 2 exclamative mixée à la voix 1 «è» –«mis hermanos»… accélération du débit de parole… «Suplicamos perdón. Suplicamos perdón. Señor, desconecto comunicación. Señor, desconecto» … L’enregistrement se termine par une «voix inintelligible mais humaine».

En français, la voix demande : «Ne posez pas de questions… questions… questions… questions… Vos frères…» et là, la voix 2 semble poser une question, interrompant presque la voix du téléphone: «(ceux qui sont) réunis?». La voix 1 continue sa phrase: «(qui se trouvent) dans votre domicile»… le click et le blanc interviendraient entre le «votre» et «domicile» sans perturber la voix 1 qui, après un temps d’arrêt, reprend : «Nous vous demandons pardon. Nous vous demandons pardon. Monsieur, je déconnecte la communication. Monsieur, je déconnecte»… puis une «voix plus proche, masculine, et plus claire se fait entendre de manière inintelligible». Elle est interrompue par la fin de l’enregistrement.

On peut noter que le traditionnel cliquetis de fin de communication n’est audible à aucun moment. Aucune tonalité téléphonique liée au réseau local. Pas de bruit typique de central, excepté, peut-être des voix dans le bruit de fond (shadows, ghosts, radio, interferences???).

 

H. Conclusions

En guise de conclusion, j’aimerais répondre, lorsque c’est possible, aux questions que l’on peut se poser.

  • question 1 : est-il possible qu’une manipulation soit à l’origine de la voix 1?
    réponse : oui pour les raisons développées plus haut. Je privilégierais quand même l’emploi d’outils simples vu la piètre qualité du son.
  • question 2 : y-a-t’il d’autres voix sur l’enregistrement?
    réponse : oui et elles sont indiscutablement humaines et, accoustiquement, elles se trouvent près du preneur de son.
  • question 3 : peut-on, jusqu’ici et avec les moyens utilisés, identifier formellement l’origine de la voix 1?
    réponse : non, en aucune façon. Mais il existe des indications que cette voix soit humanoïde et ait été traitée techniquement au préalable. Il n’existe aucune interaction de verbe entre la voix 1 et les 2 autres (questions-réponses). Par contre, on pourrait envisager une interaction d’événements comme l’interruption d’un monologue. Les silences entre chaque mot pourraient servir de «porte de sortie» si le message venait à être interrompu par l’un des auditeurs. Il serait alors possible de passer un second enregistrement (rappel du «click-blanc-mecanoise») prévu à cette effet et qui indique la fin de la communication. Vu la demande de ne pas poser de question au début, cela serait plausible puisque le discours a été «interrompu» par la voix 2. Et il serait difficile pour l’auditeur de démontrer que son interlocuteur était en fait une bande enregistrée. On simule une réaction que l’on a prévue (prévision facile s’il en est puisqu’un message doit avoir une fin) et préparée à l’avance. Qui peut mieux prévoir le futur que celui qui l’invente? Mais, je le reconnais, ce n’est qu’une spéculation.
  • question 4 : l’accent de la voix 1 est-il hispanisant?
    réponse : non, car le «tempo» et les toniques sont placées parfois bizarrement. Mais ceci pourrait être feint.

Il n’est pas dans mes objectifs de creuser davantage cet événement du dossier Ummo mais si des accousticiens ou autres pratiquants des métiers liés à la phonation voulaient se pencher là-dessus ne fût-ce qu’une journée, il y aurait sans doute d’autres choses à dire.

Je ne prétends pas avoir réalisé une analyse des plus pointues, dans le sens scientifiques du terme. J’ai essayé de mettre certaines choses en évidence en utilisant l’outil informatique et, plus spécifiquement, un logiciel audio largement utilisé chez les pro’s et les moins pro’s. Il s’agit de CoolEdit Pro commercialisé par Syntrillium.

Je n’ai pas voulu prendre le risque de faire des analyses spectrales poussées car cela me ferait aller au-delà de mes compétences. Pas plus que je n’ai désiré interprêter ou bâtir des hypothèses même si je me suis permis une extrapolation dans la question 3. Mais elle est annoncée comme telle et non comme une vérité.

J’espère que ce petit travail pourra servir à ceux qui se posent des questions. Il n’a aucun caractère définitif et j’encourage vivement toutes les autres analyses et vérifications de données.

Je ne suis pas à l’abri de commettre des erreurs.

 

Thierry Wathelet
le 20 février 2004

 

 

LLAMADA TELEFONICA DE JORGE BARRENECHEA, EL LUNES 4 MAYO 1987

.RECEPCION DEL ULTIMO INFORME DE Unmo SOBRE EL ALMA COLECTIVA!                    Fue reei­bido en Barcelona por Rafael Ferriols hacia el 19 Marzo 1987.

ALARMA POR LA DISTRIBUCION DE ESTE INFORME : Como es bien sabido

-y padecido- por sus lectores, este documento esté escandalosamente mal redactado y peor mecanografiado y puntuado, 1legándo en este sentido hasta ilíeites indignantes: su contenido resulta confuso, contradictorio y casi ininteligible ; ni un oligofrénico lo escribirla peor, lo que nos hace sospechar que deliberadamente han echado mano de un analfabeto o poco menos para su confección, para cumplir la                     «Ley del Elusiveness» , es decir, para aminorar su impacto social, restarle credibilidad popular y que no sea tomado en consideración por la gran mayoría de sus lectores. Por tal motivo Antonio Moya es ha tomado la trabajare de «traducir» al castellano esta larguísima y catastrófica carta, deputando sus muy numero­sos errores y reescribiéndola en limpio, con lo que la ha convertido en unos papelee presentables, y que el menos se entienden un poco más. Con el fin de que su contenido esa mejor conocido por la .»crece» de los ummólogos madrilefos, envié una fotocopia de la transcripción de Antonio Moya a Juan Domínguez Montea, por si él consideraba oportuno redistribuir­

la entre los miembros del «Grupo URRO» de Madrid.                                                       Al mismo tiempo remití una segunda fotocopia a Juan José Benítez, por figurar su nombre en la lista final de receptores del informe pergenada por los propios umeitas, para que Juanjo se enterase por lo menos de algo de lo que habían querido comunicarnos nuestros hermanos y chapuceros lingüistas del astro ten frio UMMO. Con estos dos envíos no se violaban las recomendaciones de los coemihermanos umnoides de no distribuir copias del tan mentado galimatías de 26 páginas, toda vez que Domínguez y Benítez ya estaban en poder del farragoso original, y el entregarles le reconstrucción de Moya ten sólo lee ayudábamos a que supiesen lo que querían decir esas líneas negrooarbonedas impresas por un instrumento mecánico de graforeproducci6n en 25 más una láminas blanqueadas de pasta de celulosa de microespesor

terrestre.       Pues bien, el amigo Jorge Barrenechea telefoneó anoche al matrimonio Moya, advirtiéndoles que de ninguna manera se repartiesen copias del famoso y desafortunado informa, ya que, de hacerlo así, nuestros respetuosísimos hermanos de 14 artos-luz de edad cronometrocósmica suspende­rían, durante varios anos, el envío de otros anunciados informes futuros, que esperamos nos vengan dactilografiados en cristiano, UMTOWDA lo quiera. En la mañana de hoy día 4 Jorge se ha manifestado en el mismo sentido

conmigo.

SU COMIDA CON 3UANJO BENITEZ: Creo que tuvo lugar anteayer en Madrid. 3.3. le dijo que el informe original (la moyatreducci6n todavía no la había recibido) le parecía muy malo, que no se entendía nada, y que todo

le parecía poco serio.

1 LLAMADAS TELEFONICAS: Un pretendido ummita, con la clásica perturbada fonación de un oemii que se estuviera ahogando, lo ha llamado por teléfono 7 veces desde el 11 de Marzo el 10 de Abril de este ano, habiendo durado en total estas conversaciones unas cinco horas, de cuyo contenido Jorge conserva una reseña escrita a mano, que según me ha dicho algún dio dará e conocer. El tema de los diálogos ha sido muy variado, siendo algunos de los asuntos tratados «muy delicados» , y predominando los problemas sociales y políticos que actualmente aquejan al astro Tierra frio pero

LLAMADA TELEFONICA A ALICANTE:     Tuvo lugar hace pocas semanas. Un supuesto ummita estuvo conversando durante una hora con Luis Jiménez Marhuende. A este hermano le dolía ese die la cabeza, y por tal motivo no se prolongó por más tiempo la conversación. Ignoramos el contenido de le misma. Por cierto que, tratándose de hermanos, echamos de menos une transaerencia fraternal de le información. Como es natural nos interese mucho sabor qué es lo que un habitante del planeta URMO ha comunicado a lo largo de 60 minutos, y es lógico que esperaríamos que

el receptor de la llamada distribuyera un papel sobre el contenido de la misma entre sus más *llegados hermanos y compañeros ummófilos, en lugar de guardarlo en su cajón privado para los restos, porque total ya nos enteraremos de lo que le han dicho en el Juicio Final.                                   Semejante atesoramiento de ten anhelada información sería calificado por loe propios ~tea como abusiva, antidemocrática e intolerablemente egoísta.

PSICOSIS DESTRUCTIVA DEL PERITO MERCANTIL:                                       El Mecanógrafo de los informes de UMM fue investigado por la policía de Arias Navarro en las

postrimerías del franquismo.      Asustados por este motivo él y su mujer destruyeron unos 250 folios de textos originales ummitas, mediante

su rápida oxidación de elevado contenido térmico, provocada por el súbito efecto de una calculada y repetida frotación de la sensible cabeza de un apéndice cerocelulósica expendido por Tabacalera Company.

 

BATERIA DE PREGUNTAS:        Jorge Barrenechea tiene preparadas unas 117 preguntas dirigidas e los ummita*, formuladas por 61 mismo y por otros ummólogos, y que su cósmico interlocutor telefónico le prometió responder. Este ummita le aseguró que entes del 17 de Abril mandaría a recoger las preguntas el domicilio de Jorge, cosa que no ha hecho, por lo que las

tan esperadas respuestas habrán de esperar a que los hermanos de U TO, como sabemos siempre tan cuidadosos con la ética, cumplan su promesa. R

 

DESTINO TRANSDIMENSIONAL DE LOS AVATARES PLANETARIOS:                        Tanto su UMMWOA como nuestro Jesucristo, el llegar el momento de sus respectivas transi­ciones («muertes»), fueron transferidos a otro universo.

ORIGEN DEL SIDA:            Tuvo lugar por un virus desarrollado en un laboratorio de guerra bacteriológica situado en el estado de Ohio. Se tomó la decisión de inocular este virus con fines experimentales a una serie de

simios preparados para ello!.     Por determinados motivos técnicos esta partida de primates no se encontraba el el territorio de los Estados Unidos, sino que se mantenía a buen recaudo en un país de Africa Central. Debido a la fuerte intoxicación etílica de uno de los encargados de la vigilancia de los animales, uno de los monos inoculados ea escapó, y posteriormente transmitió la enfermedad. Así se originó la nueva peste

del siglo XX.

 

SU INTERLOCUTOR TELEFONICO: Jorge ha comentado que el ummita de las siete llamadas era sin duda alguna un personaje de gran talla. Respondía instantáneamente y sin vacilaciones a las preguntas del más profundo y complejo contenido científico o filosófico, demostrando por sus respuestas unos asombrosos conocimientos de las más variadas materias, así como una notable profundidad, inteligencia y sabiduría en sus prolongados comenta­

rios. Terrestre, ummita o lo que fuera, el caso es que el caballero telefónico puso de relieve con sus verbalizaciones que era de armas

tomar en lo que se refiere el saber.  ¿Y qué sabio despilfarra cinco

— ..   ..ser ~~~ts

 

 

 

[ Texto escaneado provisional.   Rogamos disculpen sus errores tipográficos y de formato   -a corregir en un futuro-   originados por el programa de escaneo  O.C.R.  ( “reconocimiento óptico de   caracteres” ) , todavía no perfeccionado ].

 

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