Vallee y Ummo Overmeire

Descripción

Vallee y Ummo Overmeire

 

Documents  from   the   private   files  of Madame   Godelieve   Van   Overmeire (  Brussels   ,   Belgium  )

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( Archivo de   Madame  Godelieve Van Overmeire )

28  páginas.

Discussion de l’extrait traitant d’Ummo, à titre principal, dans “Révélations” de  Jacques Vallée, édition de la collection “ J’ai Lu “ sous le numéro 3672.  Version première édition française chez Robert Laffont, en 1992.

Par Jean Pollion, après analyse minutieuse des documents en référence. Mes commentaires sont en encre rouge.

Présentation de l’homme, par la 4ème de couverture du livre.

Jacques Vallée

Astrophysicien de formation et informaticien de profession, il est né en France puis s’est installé aux États-Unis en 1962.  Il vit maintenant en Californie avec sa femme et ses deux enfants.  Il a publié une douzaine de livres (la plupart en anglais) qui représentent plus d’un million d’exemplaires imprimés.

Je note qu’il est présenté comme informaticien de profession, car l’information est d’importance !

Extrait des pages 111 et 112 :

Les sept pièges du faux raisonnement

 

………

 

Piège numéro un: la transitivité de l’étrangeté

Nous sommes tous enclins à commettre cette erreur qui se développe comme suit: quelqu’un fait une déclaration très étrange que j’appellerai (A). (A) pourrait être, par exemple, l’affirmation: “Je suis en contact avec une civilisation extraterrestre. “ Quand on demande à cette personne d’en apporter la preuve, elle fait une seconde déclaration tout aussi étrange que l’on appellera (B). Par exemple: “ Ils m’ont donné le pouvoir de tordre votre petite cuillère par le simple fait d’y penser. “

Naturellement, vous allez récuser cette deuxième affirmation en disant quelque chose comme: “Ah! vraiment? Eh bien, prouvez-le! “

Dans les minutes qui suivent, la personne en question fait passer votre petite cuillère de l’état de trésor de famille à celui de pauvre bout de métal et inutilisable, vous laissant émerveillé et le souffle coupé. A partir de ce moment-là, vous allez probablement raconter à tous vos amis que la personne en question est réellement en contact avec les extraterrestres.

Un penseur indépendant aurait, au contraire, perçu la logique de l’illusion. Le sujet a seulement démontré l’affirmation (B), c’est-à-dire le fait qu’il pouvait tordre votre cuillère. Nous pourrions nous interroger pour savoir si ce talent provient de pouvoirs paranormaux qui peuvent être latents chez chacun de nous ou s’il s’agit d’une supercherie. Mais cela ne prouve en aucune façon l’affirmation (A), c’est-à-dire la réalité d’un contact avec des civilisations de l’espace!

L’esprit humain, prompt à tirer des conclusions hâtives, a établi une transition (B est vrai, il a été énoncé dans le contexte de A, donc A doit être vrai ) qui est complètement injustifiée.

Cette analyse et les conclusions à en tirer sont correctes et parfaitement justifiées. Je l’ai extraite et notée ici pour y faire référence, car Monsieur Vallée y fait plusieurs fois appel en une dizaine de pages ( pas à l’argument, mais au procédé ! ).

Chapitre 4 , commençant à la page 128 .

Strip-tease

Le scénario idéal pour un contact entre l’humanité et une race extraterrestre commencerait par une série d’observations incontestables de leurs engins, faites par de nombreux témoins indépendants et crédibles. Pour convaincre la communauté scientifique et le public averti, ces observations devraient être accompagnées de photos détaillées et, mieux encore, de preuves matérielles sous la forme de traces au sol et de résidus tangibles.

Une fois le contact établi, on s’attendrait à ce que les extraterrestres apprennent assez bien notre langue pour nous dire qui ils sont et pourquoi ils sont venus. Ensuite, ils nous fourniraient les détails de leurs réalisations scientifiques afin que nous puissions les analyser nous-mêmes.

Or, si l’on en croit les ufologues espagnols les mieux informés, toutes ces conditions ont désormais été remplies par des extraterrestres venant d’Ummo, avec lesquels ces chercheurs ont eu des contacts réguliers depuis plusieurs années. Non seulement l’histoire est intéressante, mais elle peut fournir un éclairage nouveau sur la vaste tapisserie des phénomènes paranormaux et sur les mécanismes les plus profonds des croyances humaines.

 

Aluche. Espagne,1966

Tout commença le 6 février 1966 à Aluche, une banlieue de Madrid. Entre 20 heures et 21 heures un groupe de soldats vit un grand objet de forme circulaire se poser près d’un dépôt de munitions. C’est une situation que j’appelle “ le coup de la sentinelle “. L’objet fut également vu par Vincente Ortuna [ de son vrai nom : Vicente Ortuno Boix, et j’ai son adresse. Qualité du contrôle des sources ? ] et par un certain José Luis Jordan Pena qui se dirigeait en voiture vers Madrid.

Jordan Pena vit “ un disque blanchâtre qui s’approcha et changea de couleur, passant du jaune à l’orange “. Il sortit de sa voiture et observa la descente de cet objet dans le voisinage d’un aéroport. D’après sa description détaillée des faits, il arriva juste à temps pour voir le disque qui mesurait environ dix mètres de diamètre et était très lumineux, s’élever ensuite du sol avec une vibration continue. Sous le disque se trouvait un symbole qui rappelait une lettre de l’alphabet cyrillique. Elle ressemblait à une parenthèse fermée suivie d’une parenthèse ouverte, avec une barre verticale au milieu ()+() [ peut-être erreur typographique ? ] .Tout à coup, cet objet “disparut”. Trois marques rectangulaires profondes furent découvertes plus tard sur le sol.

 

 

San José de Valderas, 1967

L’incident suivant eut lieu plus d’un an après, soir du 1er juin 1967, dans une autre banlieue de Madrid, San José de Valderas [ presque 18 mois plus tard ]. Plusieurs dizaines de témoins virent un engin s’élever vers le nord-est derrière une rangée d’arbres et suivre une trajectoire courbe vers les lignes à haute tension. Il avait une forme lenticulaire, un diamètre  d’une quarantaine de mètres et était surmonté d’un dôme brillant, [ d’où sort l’estimation du diamètre ? de 40 mètres, témoins ?, citation de journal ? ]

Comme l’objet d’Aluche, il portait un symbole clairement visible sur sa face inférieure. L’engin vira vers la droite, se stabilisa, atteignit un point situé au sud-est, vira de nouveau (dévoilant le symbole aux témoins stupéfaits) et se dirigea vers le nord. Il plana pendant un moment, puis s’éloigna à très grande vitesse. Sa couleur était passée du jaune à l’orange (comme à Aluche), puis au rouge.

Deux photographes, qui malheureusement ne se firent jamais connaître, ont fourni des clichés du disque. L’un d’eux téléphona au journal Informaciones pour dire que ses photos étaient disponibles dans un magasin de la rue du General Ricardo. On y trouva cinq photos qui n’étaient pas dans l’ordre. Un mois plus tard, un homme qui disait s’appeler Antonio Pardo envoya par la poste deux autres photos.

Quelques heures après l’observation de San José de Valderas dans une autre banlieue de Madrid qui s’appelle Santa Monica [ Selon les témoins directs, cités par Ribera, c’est quelques minutes plus tard, que l’OVNI se posa à Santa Monica, lieu dit de San José de Valderas , et qui n’est donc pas une autre banlieue ! ],  plusieurs témoins dont M. Rivero, Mme Eugenia Arbol Alonso et au moins sept autres personnes virent atterrir un objet volant. C’était le 1er juin 1967, entre 20 h 30 et 21 heures. [ selon les témoins, l’observation de San José eut lieu à 20 h 20 et l’atterrissage quelques minutes plus tard . La documentation n’est pas fidèle et trop approximative, pour un esprit “scientifique”. Il n’a pas vérifié ses sources !! ]

Ils observèrent l’engin qui se posa près du restaurant La Ponderosa. Il était circulaire. Il reprit bientôt son vol, émettant une vive lumière.

Le jour suivant, un des témoins retourna sur les lieux pour enquêter. Il trouva des traces bien nettes formant un triangle équilatéral de six mètres de côté [ parfaitement conformes au plan coté des nefs qui a été donné dans les documents ] . Il remarqua des marques de brûlure au centre du triangle et put y prélever de la poussière métallique.

Les indices étaient suffisants pour que ce cas vienne se classer au rang des rencontres rapprochées les plus fameuses, telle l’observation historique de Soccoro en 1964, où des empreintes, des brûlures et des dépôts métalliques avaient déjà été relevés par le FBI et l’armée de. l’air. Mais ce n’était pas tout.

La révélation la plus étrange se produisit quand un groupe de personnes entrèrent dans le restaurant et annoncèrent au gérant qu’elles avaient été averties par un mystérieux message qu’un atterrissage aurait lieu à cet endroit précis. [La vérité est la suivante : le message écrit annonçant l’arrivée du vaisseau contient des indications très précises dans leur froideur physique. Le texte annonce trois atterrissages , respectivement en Bolivie, au Brésil et en Espagne, pour laquelle il précise :

“ ZONE DE MADRID, – La descente est prévue au sein d’une aire circulaire qui a pour centre les coordonnées suivantes :

Longitude : 3° 45’ 20,6” W

Latitude : 400 28’ 2,2” N

et un rayon de 46 kilomètres avec une marge d’erreur de 1,6 km. “

Cette information, à la fois précise et portant sur une vaste zone ( chacun pourra recalculer avec moi qu’elle représente 6606 km2 environ, à +/- 412 km2 près !) , a été présentée à une trentaine de personnes qui étaient réunies au Club de Sesma, le soir précédant celui de l’atterrissage. Aucune des personnes du Club n’a été témoin direct de l’atterrissage. L’ingénieur Villagrasa avait choisi un point d’observation différent et ne vit rien.

Si quelqu’un a réellement affirmé que c’était “précisément” l’endroit annoncé, il a manifestement menti, et Monsieur Vallée, en analyste sérieux des documents, a pu le lire comme moi. Cette citation est donc tendancieuse, manifestement fausse et à visée désinformative !! ]

Dans les jours qui suivirent, 1es habitants du quartier récupérèrent d’étranges objets dans les environs : il s’agissait de cylindres métalliques brillants, avec un disque central. Ces cylindres mesuraient environ treize centimètres de long. Quand on les ouvrit avec des pinces ou une scie  à métaux, on y trouva une bande plastique rectangulaire faite d’un matériau extrêmement résistant mais flexible, gravée d’un symbole étrange : le même symbole vu sur le dessous de la soucoupe volante qui, comme par hasard, avait survolé les gardes d’Aluche et le groupe de témoins de San José de Valderas.

La solution du problème ovni semblait désormais être à portée de main. Le “ cas parfait “ s’était enfin produit.

 

Un cas parfait

Il existe en Espagne plusieurs groupes de chercheurs consciencieux ; leur doyen est Antonio Ribera, qui commença ses travaux dès les années cinquante et qui ne perdit pas de temps pour enquêter sur Ummo quand il eut connaissance de ces événements. Il y avait des dizaines de témoins à interroger, sept photos bien nettes, des traces au sol et des preuves matérielles. Jamais autant de facteurs favorables n’avaient été rassemblés autour d’une série unique d’observations. Tous les éléments d’une importante percée étaient réunis.

La première tâche qui s’imposait consistait à analyser les bandes de plastique découvertes à l’intérieur des capsules [ et pourquoi pas les capsules elles-mêmes ? ] . On découvrit qu’elles étaient faites de tedlar [ qui ?, quel labo?, à quelle date ?, et références de publication du rapport authentifiant l’identification. L’absence d’indication traduit au mieux un mépris pour la rigueur scientifique, dont je crois Vallée se réclame, en tant que scientifique, puisque astrophysicien et informaticien!! ] , un polyvinyle fluoré classé sous le numéro 5,2g dans l’ouvrage de référence intitulé Identification et  classification des plastiques, par Haslam et Willis [ première utilisation de la “transitivité de l’étrangeté”( voir en tête )  : la référence est connue et vérifiable au catalogue…mais l’identification du plastique au tedlar n’est pas démontrée. Le lecteur est persuadé que c’est vrai et vérifiable, ce qui est faux ! ] . Le principal consommateur de tedlar, un plastique extrêmement résistant aux intempéries et aux variations de température, était la NASA qui l’utilisait pour recouvrir ses fusées sur leurs plates-formes de lancement. Le matériau n’était pas facilement disponible en Espagne à cette époque, mais il avait pu être obtenu par des militaires, un fournisseur du ministère de la Défense ou filiale quelconque d’une compagnie américaine [ conditionnel, donc supputatif, qui ne représente ainsi pas une certitude, tout juste une hypothèse parmi d’autres !! En supposant naturellement que le plastique était bien du “Tedlar”. Et même dans ces conditions, il est admis par Vallée qu’un polymère, vraisemblablement développé pour la NASA, car la chimie du fluor est coûteuse, est disponible par “ une filiale quelconque d’une compagnie américaine !! ].

Dans les jours qui suivirent l’observation de Santa Monica, plusieurs commerçants de la région reçurent une lettre signée par un certain Henri Dagousset. Celui-ci faisait appel à la population locale pour ramasser d’autres capsules, indiquant qu’ “ un ouvrier métallurgiste et une jeune fille… ont découvert des cylindres métalliques avec un disque central dont les dimensions sont fournies ci-joint, à titre de référence… Les deux capsules sont maintenant en notre possession et nous avons inclus la photo et le dessin de l’une d’elles “.

La lettre se poursuivait par une offre de dix-huit mille pesetas (une somme non négligeable en Espagne à l’époque) “ pour chacun des cylindres conformes au modèle ci-inclus… “.

La lettre était accompagnée de la note suivante: “Toute correspondance doit être adressée avant le 28 juin 1967, à M. Antoine Nancey, Poste centrale, Madrid. “

Rafael Farriols, un enquêteur espagnol, obtint une des capsules d’ un amateur qui prétendait l’avoir reçue du mystérieux Antonio Pardo, l’homme qui avait déjà fourni deux des photos. Par l’intermédiaire de son oncle, président de l’Institut espagnol de la recherche spatiale, Farriols fit analyser les capsules [ c’est curieux, ici le labo est nommé et assez d’éléments pour pouvoir assurer la traçabilité de l’information ! On se demande vraiment pourquoi Monsieur Vallée n’a pas fait preuve de la même rigueur nécessaire précédemment.] . Elles étaient principalement composées de nickel (99 %), avec des traces de magnésium, de fer, de titane, de cobalt, de silicium et d’aluminium. [ Monsieur Vallée “oublie” de souligner que façonner du nickel pratiquement pur ( 99 % ), n’est pas à la portée de n’importe quel menteur, en mal de canular du type Ummo, et que ce constat pose un réel problème de provenance ! ]

Henri Dagousset n’a jamais été retrouvé. Antonio Pardo non plus. Il n’y a aucun Antoine Nancey à Madrid. Les capsules étaient composées de métaux facilement disponibles [ Le nickel pur est vite évacué, mais il ne propose pas une adresse de fournisseur ! ] et les bandes de plastique, faites d’ un matériau assez rare [ il l’admet ici, et continue à faire croire que n’importe qui peut acheter des matériaux rares aux américains. Je ne suis pas sûr qu’il ait essayé! ]  , auraient pu être achetées à des sociétés américaines [ le conditionnel précise bien que ce n’est qu’une hypothèse, et donc par définition pas une certitude, des fois qu’un jour autre chose soit démontré! ] . Le “ cas parfait “ était-il un canular?

C’était en tout cas une énigme fascinante, un labyrinthe de pistes tout à fait plausibles en apparence, mais qui conduisaient l’analyste de la vision excitante d’une découverte imminente à la déception et au désespoir [ de bien piètre qualité, l’analyste ! ] . La réponse était toujours promise pour l’étape suivante, d’où mon choix du nom de Strip-tease pour le volumineux dossier qui contient tous les documents que j’ai accumulés sur ce cas au fil des ans.

Intrigués par l’avalanche de rapports venant d’Espagne, plusieurs professionnels de la science [des noms !!  et lieux pour vérification !!, ça veut peut-être dire Poher] firent bientôt [ 10 ans plus tard ! ]  leur propre enquête en commençant par les photographies.

 

Les photographies

Tandis que Ribera et Farriols étaient plongés dans leur étude du “ cas parfait “ [ le livre de Farriols et Ribera porte ce titre et a été publié en Espagne en 1968. Vallée fait donc allusion à l’année 1968 ]  , un important programme spatial était mis en œuvre en France, dans la région de Toulouse [ Berceau du CNES, on y préparait effectivement le futur lanceur Ariane, qui n’en était qu’au stade de projet papier. A titre documentaire le premier tir d’essai d’Ariane a eu lieu le 24 décembre 1979, et le premier tir commercial le 16 juin 1983, soit 15 ans après la parution du livre cité. Comment pouvait-on rêver de SPOT, 15 ans avant d’avoir un lanceur ? ] . Il s’agissait de la préparation du lancement d’un engin de télédétection connu sous le nom de SPOT (Satellite pour l’observation de La Terre). Cet engin, qui allait être mis sur orbite en 1986 depuis la Guyane française [ 19 ans plus tard !!], juste à temps pour dévoiler au monde les détails des dégâts subis par l’usine nucléaire de Tchernobyl , était encore à l’état de projet quand les photos de Valderas furent prises. [ il est plutôt vraisemblable que le projet n’existait pas lui-même !, mais ce n’est pas le genre de “détail” qui arrête Monsieur Vallée. ] Mais le programme de réduction des images par ordinateur digital [ entre nous, y a pas beaucoup d’ordinateurs non digitaux, vu que c’est leur principe de fonctionnement. Il est vraisemblable que Vallée veut dire “digitalisation”, que nous exprimons par “numérisation”, c’est à dire conversion d’une image en une série de nombres, qui impose d’utiliser un scanner, un ordinateur et de bons logiciels. Ce manque de précision ne milite pas pour un grand professionnalisme en Informatique ] , visant à l’extraction de détails spécifiques par des techniques logicielles sophistiquées, avançait rapidement. [ les moyens technologiques de l’époque ( Valderas 1967 ) ne permettaient pas d’envisager sérieusement ces traitements de l’image].

C’est à cette équipe de recherche avancée que Claude Poher, un expert en aéronautique qui était aussi le fondateur du Groupe d’études des phénomènes aérospatiaux non identifiés, le GEPAN, confia les photographies espagnoles. [ Monsieur Vallée “oublie” de préciser que c’était pratiquement 10 ans plus tard !! , en 1975 ! , et il est vraisemblable que, compte tenu des liens d’amitié que Poher entretenait avec Ribera, il a disposé des photos très tôt, pour expertise. Ribera est en effet un homme fondamentalement sceptique. Simplement la technologie (machines et logiciels) n’était pas encore disponible. Mais vallée entretien volontairement la confusion des temps, croyant étayer sa théorie ! ]

Claude Poher donna quatre raisons pour justifier l’analyse des photos que lui avait envoyées Ribera: (1) l’objet et le paysage avaient été photographiés au même moment, si l’on en jugeait par l’angle de 1’éclairage; (2) la lumière correspondait bien à l’angle d’ensoleillement à ces date et heure particulières; (3) la durée de l’observation correspondait avec le minutage des photos (sept photographies étaient en effet disponibles sur un total de treize, numérotées de douze à vingt-quatre); et (4) les altitudes et les positions correspondaient aux descriptions données par les témoins.

A l’aide de microscopes, d’ordinateurs et de densitomètres, l’équipe française se mit à décortiquer les documents photographiques de San José de Valderas et des résultats surprenants commencèrent à apparaître.

La première surprise issue des travaux de experts de Toulouse concernait les deux soi-disant photographes.. En effet, il s’avéra que toutes les photos avaient la même origine. Il n’y avait qu’un seul photographe et un seul appareil, probablement posé sur un pied, à un mètre au-dessus du sol, qui ne s’était déplacé que de quelques centimètres de sa position initiale. Le film utilisé était une émulsion fabriquée en Espagne, avec une vitesse de quatre cents ASA.

L’histoire d’origine n’était donc qu’un tissu de mensonges. [ la formulation est très ambiguë et faite pour créer ou entretenir la confusion : il aurait du loyalement, et en conformité avec la vérité,  dire “ L’origine annoncée différente des photographies n’était qu’un mensonge “. ]

Dès que   les données géométriques et optiques furent connues, les analystes de Toulouse numérisèrent les photographies et firent les observations suivantes: (1) l’objet ne devait pas avoir plus de vingt-quatre centimètres de diamètre et devait être distant de plus de trois mètres de l’appareil pour que la netteté des détails corresponde à celle du paysage; (2) l’objet devait être translucide, y compris la partie portant le symbole, pour expliquer l’intensité de la lumière réfléchie; (3) pour ce qui était des caractéristiques de l’éclairage de la surface le dôme de l’objet correspondait aux paramètres d’une petite tasse en plastique ou faite d’une matière polie similaire. L’une des photographies montre clairement que le disque était suspendu à une ficelle [ La “ficelle “ est un peu grosse !! Le constat des opérateurs étant “nous pensons que ce que nous voyons est l’image d’un fil auquel le disque paraît suspendu “, je formule ce constat de la manière ‘objective’ suivante : L’engin était suspendu à un fil si fin qu’il avait fallu attendre 10 ans de progrès technologiques, matériels et logiciels, pour parvenir à le voir . Pourquoi aurait-il fallu aux observateurs des techniques sophistiquées pour voir une “ficelle” ? Et qu’on ne vienne pas me raconter des problèmes de traduction, car Jacques Vallée est né en France et de culture originale française, ainsi que sa femme Jeannine, qui “signe” la traduction ! ]

Autrement dit, il pouvait s’agir de photographies d’un modèle réduit fait d’assiettes en plastique et d’une tasse de la même matière, et on avait pu utiliser un marqueur noir pour le symbole. Elles avaient pu être prises un certain temps avant la date de l’observation, dans des conditions semblables de lumière solaire filtrée et à la même heure. [ comme tout conditionnel ,ce ne sont que des hypothèses . L’important c’est que ces clichés sont des vraies photographies d’une mise en scène . Un point c’est tout ! ]

Antonio Ribera n’est pas d’accord avec ces conclusions. Dans une lettre adressée à plusieurs collègues, il posait la question suivante:  qu’advient-il de la preuve constituée par les témoins qui ont vu l’engin voler au-dessus de San José de Valderas et qui le décrivent exactement comme on peut le voir sur les photos ? En réponse, je pense comme Poher que quelqu’un a purement et simplement construit modèle réduit de soucoupe et l’a fait voler le jour de l’observation, sans doute par téléguidage, au-dessus des témoins qui ne se doutaient de rien [ C’est vraiment les prendre pour moins que rien ! Un modèle réduit, c’est réduit. J’ai personnellement construit un modèle réduit d’avion d’1,5 mètres d’envergure, et je peux vous garantir qu’à 50 mètres, on ne distingue pas toujours les détails de son assiette, pour en assurer un pilotage correct par télécommande. En plus les seuls moteurs connus à cette époque là ( il n’ y avait pas encore de silencieux réellement efficaces ) étaient vraiment bruyants et caractéristiques. Il fallait en plus que le modèle réduit soit de forme circulaire, et Monsieur Vallée ne sait pas comment un avion se sustente, car faire voler une forme circulaire, c’est particulièrement difficile, car instable. Voir la durée de vol des “frisbies”. L’argumentation de Monsieur Vallée est d’une nullité crasse et contre toute évidence ! De plus je le prends en flagrant délit de “transitivité de l’étrangeté “ ( voir en tête ), car les photographies étant celles d’une mise en scène, personne n’a dit que les observateurs ont été témoins de cette mise en scène ! Vallée trouve commode de l’affirmer, mais c’est gratuit. Curieuse logique scientifique, non ? ]  En regardant un plan de la banlieue sud-ouest de Madrid, on découvre que, juste entre Aluche et San José de Valderas, se trouvent un aéroport et une école aérotechnique, deux endroits où il aurait été facile de construire et de cacher un modèle réduit en forme de disque. Les photographies auraient pu être prises plusieurs jours avant l’observation, au même endroit.

D’un point de vue technique, il ne s’agit donc pas d’un cas parfait mais seulement “ presque parfait “ [ je peux en dire autant de la “démonstration” ].  Mais ce fut suffisant pour que de nombreux enquêteurs espagnols abandonnent tout pour se consacrer à Ummo, négligeant leurs recherches sur les cas d’ovnis authentiques. En démontrant la fraude, l’analyse de Toulouse aurait dû mettre fin à l’opération Strip-tease, mais le cerveau humain ne fonctionne pas ainsi [ et heureusement, car la fraude démontrée est celle des photos, pas de l’observation par tous les témoins . C’est la deuxième utilisation de la “transitivité de l’étrangeté”( voir en tête ) . Il y a 2 faits : une observation par des dizaines de témoins, et des photos truquées. La démonstration du trucage des photos est acquise, mais c’est Vallée qui provoque l’extension du raisonnement à l’observation, qui elle n’a reçu aucune démonstration de trucage. Au contraire, il y a les marques au sol et les cylindres de nickel.] Ces conclusions ne laissaient aucun doute sur le fait qu’ un individu, ou un groupe, avait monté de toutes pièces ce grossier scénario [ ça , c’est l’idée que Vallée veut forcer dans la tête de ses lecteurs, mais il n’a absolument rien démontré ! ] mais la crédulité de certains fanatiques se transforma en une véritable obsession : les observations de San José de Valderas, d’Aluche et de Santa Monica devinrent “ la preuve “ que des extraterrestres nous avaient rendu visite. Peut-être étaient-ils même encore parmi nous, prêts à nous faire partager leurs connaissances scientifiques et leur philosophie supérieure?

Le mouvement lancé par ces fanatiques devint un culte qui continue de prospérer et de s’étendre. Il possède certaines caractéristiques fascinantes qui font qu’il mérite une enquête approfondie. [ Monsieur Vallée voudrait bien aussi que ses propres idées fassent l’objet d’un culte, ce qui lui garantirait un fond de roulement de lectorat et un bon “business”].

 

Les documents

Il est difficile de déterminer à quelle date les premiers documents d’Ummo furent reçus par les adeptes. [ Recherche très insuffisante ou torsion pour la thèse , le premier date du 15 janvier 1966, 3 semaines avant Aluche !! ] Selon Ribera , la venue du véhicule spatial avait été annoncée avant même l’atterrissage de Santa Monica. Les trois personnes qui avaient reçu le message étaient Fernando Sesma, Enrique Villagrasa et Alicia Araujo. Cette dernière était employée à l’ambassade des Etats-Unis. [ vrai, mais c’était un an plus tard, en 1967 ! L’amalgame est au minimum faux, et plus vraisemblablement tendancieux . ]

Fernando Sesma, notons-le, était président de la société des visiteurs de l’Espagne, fondée en 1954, et avait la réputation d’être un mystique crédule. Né à Ceuta en 1908, il était l’inventeur d’un langage cabalistique et était devenu le premier Espagnol à être contacté, jouant un rôle semblable à celui de George Adamski aux Etats-Unis.

Les documents, postés à partir d’endroits aussi divers que l’Australie ou la Tchécoslovaquie, englobent un large éventail de sujets scientifiques, sociaux et politiques. Ils sont censés provenir d’Ummo, un planète tournant autour de l’étoile Iumma, située 14,6 années-lumière de notre soleil.

Le cas de Strip-tease possède un aspect unique, qui lui a permis de durer malgré les preuves matérielles et photographiques  [ il n’ y a que Vallée pour considérer les éléments énumérés comme des preuves matérielles de sa théorie!, car les éléments matériels sont plutôt contre sa thèse : empreintes au sol, certaines et mesurées et objets insolites en nickel quasi pur et matière plastique qu’il admet comme rare, mais il “oublie “ de mentionner  !  ] : la nature extraordinaire [ ça il ne peut pas le nier ! ] des documents qui accompagnent la croyance à Ummo. Ils lui donnent un sens transcendantal, et fournissent à ceux qui les reçoivent l’impression d’un contact imminent [ c’est Vallée qui le dit, car rien dans les textes ne le laisse penser !! ] avec une civilisation supérieure [ je n’aime pas ce qualificatif qui discrédite : la civilisation décrite se prétend “postérieure en développement”, mais jamais il n’est dit “supérieur”. Au contraire, des domaines sont indiqués qui nous créditent d’un développement beaucoup plus avancé].

Non seulement ils reçoivent les documents mais ils les reproduisent, ils les font circuler, les annotent, les répertorient et composent des lexiques et des dictionnaires [ Je n’en demande bien sûr pas tant de Monsieur Vallée, mais qu’il les lise ( du verbe lire, c’est à dire avec acquisition mentale de l’ensemble du contenu et réflexion associée ) simplement ]  C’est ainsi qu’en 1985 le colonel Wendelle Stevens, officier en retraite de l’armée de l’air américaine, put traduire et publier ces documents sous la forme d’un livre de luxe. En même temps, le recueil de documents compilés par Ribera et Farriols eut plusieurs rééditions sous couverture cartonnée ou brochée. C’est une indication de la fascination croissante exercée par ce sujet sur les ufologues. [ si les “ufologues” devaient ne pas s’intéresser à ça aussi, à quoi s’occuperaient-ils ? Mais Vallée ne se considère sans doute pas comme ufologue !! Cela dit, cette fascination est un constat de fait. Il pourrait s’interroger sur les raisons réelles et profondes qui mobilisent tant les énergies !]

Les documents d’Ummo sont     généralement de longues lettres dactylographiées de six à dix pages à simple interligne. Elles contiennent des diagrammes et parfois des équations. Chaque page porte dans un angle le symbole de la soucoupe d’Aluche. Au début, les destinataires étaient principalement des chercheurs [ drôle de nom pour des gens qui s’intéressent à la chose paranormale ou “extraterrestre” ! Le plus grand nombre ne prétendent pas chercher du tout. Ils constatent simplement ] de langue espagnole, mais la liste des correspondants s’étendit bientôt pour comprendre des chercheurs comme Aimé Michel en France et dans d’autres pays. Je reçus moi-même ma première lettre d’Ummo en mai 1981, à Palo Alto. Le cachet de la poste indiquait Flushing, New York, et l’enveloppe avait été affranchie à deux dollars soit dix fois le montant nécessaire. Elle contenait une déclaration qui avait déjà été largement diffusée en espagnol et en français et qui commençait par ces mots: “ Nous avons conscience de la transcendance de ce que nous allons vous dire… “

Il faut reconnaître que, par contraste avec le fatras prodigieusement ennuyeux de platitudes que j’ai l’habitude de recevoir par l’intermédiaire des contactés américains et autres grands maîtres exaltés, les révélations d’Ummo sont agréablement détaillées. Par exemple, quand un savant français, le Dr Teyssandier, examina les documents d’Ummo les plus techniques [ pouquoi Vallée ne précise-t-il pas lesquels ? Il ne serait sans doute pas capable de les citer, car le Pr Teyssandier ( au fait, il est prof de quoi et où, et exerce-t-il encore ? ) a du faire un rapport écrit de son examen, rapport que l’on peut certainement consulter, où ? ] en novembre 1969, il arriva à la conclusion que les mathématiques utilisées avaient une certaine consistance interne et reposaient sur un système numérique à base douze. [ Je ne suis pas Professeur, mais je suis informaticien depuis 30 ans, à quelques mois près, et je n’ai pas besoin d’aide extérieure pour constater que leur système de numération est à base 12, et que leurs mathématiques sont “consistantes”. Si vraiment Monsieur Vallée a obtenu son DEA d’Astrophysique ( car c’est le diplôme minimum pour revendiquer une spécialité), c’est dans une pochette surprise ou il a tellement “oublié” les outils mathématiques qu’il ne sait même pas lire une intégrale double ou un cosinus hyperbolique , et les reconnaître sous une écriture transposée. Que dire ? si l’on sait que la transcodification est le pain quotidien des informaticiens ! ]   L’auteur devait au moins avoir fait des études supérieures [ Vallée aurait dû aussi ! ] .Les données physiques se rapportant à la fameuse planète Ummo étaient elles aussi consistantes. L’accélération de  la pesanteur  pour une planète donnée peut se calculer de deux façons, soit à partir de son rayon, soit à partir de sa masse. Or, dans le cas d’Ummo, les résultats trouvés en utilisant les deux méthodes concordaient. Cela prouvait au moins que l’auteur du document n’avait pas pris des nombres au hasard. [ et que les données présentées pouvaient être réelles ! ]

Cependant, le fait que l’étoile Iumma soit située à 12 heures 31 minutes d’ascension droite et 9 degrés 18 minutés de déclinaison présente un petit problème. Ces coordonnées la placeraient carrément dans une région de grande transparence, proche du pôle Nord galactique et dépourvue de nuages d’hydrogène. Il en résulte que Iumma devrait être visible à l’oeil nu comme une étoile de cinquième grandeur. Or, le document prétend que l’étoile est cachée par de la matière absorbante, une affirmation qui n’a guère de sens. [ Monsieur Vallée passe sous silence deux informations importantes et qui sont dans les documents : d’une part la différence des systèmes de repérage dans l’espace, qui amène les auteurs à formuler la possibilité d’identification, mais avec certaines réserves claires, et d’autre part leur volonté, exprimée à maintes reprises de vouloir ne pas donner trop d’informations accréditives, pour des raisons de non “interférence “ dans le système d’évolution techno-cultrurel de la planète Terre. Raisons que je considère comme beaucoup plus sérieuses (en réfléchissant à nos conduites de colonisation vis à vis des peuples moins développés que nous, mais peut-être que ce type de réflexion n’est pas commun  outre atlantique ? ) que l’argument pueril et enfantin “ ils n’ont qu’à nous le prouver “. Je ne souhaite pas à Monsieur Vallée de vivre cette preuve qu’il réclame : il en mourrait sous le million d’exemplaires( voir jaquette )  de ses livres attachés à “démontrer” que c’est impossible !! ]

La technologie d’Ummo est sans grandes surprises. Elle correspond au genre d’extrapolations que l’on trouve dans n’importe quel bon ouvrage de science-fiction de ces quarante dernières années [ Voilà encore une preuve qu’il n’a pas lu ou ne sait pas lire !!, Les descriptions, présentant certaines de leurs réalisations comme très anciennes,  ont juste une finesse dans le détail et une justesse dans la présentation qui les met encore hors de portée de notre technologie , et pour longtemps !. Voir l’accéléromètre au thiocyanate de mercure, ou la caméra à lentilles gazeuses ! ]. Les ordinateurs d’Ummo, par exemple, sur lesquels on me demanda d’étudier de longues pages de documentation [ il y en a moins d’une dizaine ! ] , pouvaient paraître sophistiqués d’après les normes du matériel informatique disponible en Espagne dans les années soixante, mais ils étaient franchement primitifs à l’aune des prototypes conçus à Silicon Valley. [ Je suis outré par l’étalage de cette débilité mentale : Monsieur Vallée ne sait pas la différence de maîtrise qu’il y a entre le stockage d’un “bit” à l’aide de nos meilleures technologies de 1999 , supposant une dizaine de transistors, faits de millions d’atomes chacun, et l’utilisation d’un atome, en réalité son noyau pour stocker un nombre de 1 à 10 . Je précise : pour stocker un nombre de 0 à 15 , nous utilisons en moyenne 9 bits, contrôles compris, soit de l’ordre de 90 millions d’atomes. Les documents disent n’en utiliser qu’un. Je ne parle pas de la rapidité des circuits : nous évoluons en 1999 ( Monsieur Vallée se situe à juste titre en 1967, alors que l’ordinateur personnel n’existait pas encore, même sur le papier, car le microprocesseur n’était pas né) à environ 500 Mhz, soit 500 millions de Hertz, alors que les fréquences données dans les textes se situent aux alentours de 8,35 .1021 Hertz, soit mille milliards de fois plus rapide ! On pourrait aussi parler du principe même des calculs, faisant intervenir les états quantiques des noyaux atomiques, et autres.. Mais ça, c’est de la physique, pas de l’informatique !! Cette affirmation, indémontrable, sous la plume d’un homme que la couverte présente avec l’autorité du savoir est une escroquerie intellectuelle manifeste. C’est de l’abus de confiance caractérisé ! ] Quant à la construction des véhicules spatiaux, elle présente un trait ingénieux : ils se réparent eux-mêmes en cas de collision avec des astéroïdes [ Vallée  n’en a donc retenu que cela ? ] . Malheureusement, le concept du voyage spatial représenté par une telle technologie n’atteint que péniblement le niveau d’un épisode ordinaire de Star Trek. [ J’ai deux données : Monsieur Vallée, astrophysicien et informaticien ( c’est la couverture qui le dit ! ) et le contenu des documents que j’ai lus. Si Monsieur Vallée profère le jugement ci-dessus sans donner des précisions destinées à asseoir sa justification, c’est ou qu’il n’a pas lu ( et il n’a dans ce cas aucun droit à jugement) ou qu’il ne sait pas lire ( ce qui ne lui laisse pas plus le droit à jugement ). Je suis prêt à n’importe quel affrontement officiel sur la réalité et ses détails ! Je peux dire que le concept du voyage spatial des documents est consistant et conforme à l’exposé de la théorie unitaire présentée, alors que celui de Star Trek n’a pas dépassé 2 répliques dans un scénario !! La spécialité de Monsieur Vallée est peut-être aussi le “cinéma” ! ].

Les documents d’Ummo nous donnent aussi un aperçu de la philosophie de cette planète. C’est une version kantienne du monde, mêlée à une attitude puritaine [ Pas autant que de qualifier de “scatologique” et “sexuel” un prélèvement banal de sécrétion vulvaire !!], et assortie d’une fascination pour les gadgets [ Ah! bon !! ] , qui semble surprenante pour une civilisation galactique évoluée [ C’est Vallée qui baptise les outils décrits de “gadgets “, mot péjoratif s’il en est !! ]. En somme, sur le plan philosophique et social, les habitants d’Ummo ressemblent d’une façon frappante à l’Américain moyen ! [ ça va leur faire plaisir, aux auteurs des documents !! Monsieur Vallée “oublie” les recommandations de nutrition et de discipline de vie préconisées par les auteurs et qui les différencient singulièrement des Américains moyens, obèses et bourrés de hamburgers à la confiture et de Coca Cola .Il oublie la peine de mort qui sévit aux Etats Unis et les conditions de son application avec des détenus qui attendent jusqu’à 10 ans un hypothétique recours, il oublie la loi de la jungle, du chacun pour soi et la philosophie du profit, donc du fric, il oublie les procès faits aux fabricants de fours à micro-ondes, et gagnés parce que le mode d’emploi ne précisait pas qu’il ne fallait pas y mettre son petit chat ! ( véridique et vérifiable ),  etc… il exprime la contrevérité qui fera avancer, pense-t-il son “raisonnement “]

Dès 1970, Ribera et Farriols avaient rassemblé la bagatelle de six cents pages de documents, dont certains annonçaient des atterrissages prochains et demandaient aux destinataires de ne pas révéler la teneur des messages aux autorités gouvernementales. Une des lettres exprimait le chagrin de la planète Ummo pour la mort de Bertrand Russell, Gandhi, Jean XXIII, Martin Luther King, Albert Schweitzer et Léon Tolstoï qui devaient être considérés comme de grands bienfaiteurs de l’humanité agissant pour le vrai  progrès  de la race humaine [ Monsieur Vallée doit être fâché avec le vocabulaire, ou alors il est prisonnier d’une idéologie raciste : les habitants de la Terre ne forment pas une race, mais une “ethnie planétaire”, elle-même composée de races au sens scientifique du termes, comme les races blanche ou noire. Comme si nous ne l’avions pas remarqué !  [ Plutôt que d’enfoncer cette porte ouverte, j’aurais aimé qu’il nous détaille par quelle contribution il reconnaissait à chacun un apport au progrès de l’humanité, Russell en particulier ! ]

Il est tentant de considérer tous ces documents comme des faux puérils, mais il est évident qu’ils sont plus que cela. Ils contiennent juste ce qu’il faut de fautes d’orthographe et de maladresses de style pour suggérer [ le choix de ce mot est déjà une induction, et contraire à la vérité. Pourquoi la déformer, en donnant une image fausse des faits et un éclairage spécieux, sinon avec l’objectif précis de mentir ?. Les textes sont écrits en espagnol et témoignent d’une maîtrise très correcte de cette langue. Je cite un analyste espagnol , Moya Cerpa ou Ribera dans son livre page 220 : “ Les “ rapports “ sont de valeur inégale et semblent être rédigés en un curieux catalan, aseptisé et précautionneusement dépourvu d’adjectifs qui pourraient comporter une charge émotionnelle. Nous voulons faire ressortir que les “ Documents “ ont été écrits en un espagnol extrêmement frappant, qui semblerait provenir, avec un rare bonheur, de très honorables et aimables moines trappistes docteurs en philosophie et investis de la précision et de l’impartialité de René Descartes, ayant l’habitude d’une certaine humilité impersonnelle et la nette obsession de respecter à outrance la liberté de pensée et d’action de leurs destinataires et de ne pas s’immiscer dans leurs décisions. La simplicité et la structure linéaire du castillan employé dans les “ Documents “ sont essentiellement apparents et cachent en réalité une grande efficacité littéraire et de communication. Ainsi qu’une notable sophistication sémantique. Leur style “ sans façon “ n’est que le déguisement d’une authentique prouesse linguistique, car composer avec un tel détachement et une telle objectivité impersonnelle doit être presque impossible sans la mise en jeu de techniques philosophiques élaborées. A ce sujet, il serait intéressant de soumettre à une analyse sémantique le texte castillan des “ Documents “, en dehors des mots ummites, exotiques.”

Comment soutenir alors que les textes contiennent juste assez de fautes !! Monsieur  Vallée écrit des contrevérités] qu’ils ont été écrits par des êtres ne maîtrisant pas pleinement les langues de notre planète, des êtres si pressés de communiquer avec moi qu’ils mettraient dix fois trop de timbres sur l’enveloppe [ parce qu’un auteur de canular ferait naturellement cette erreur à dessein, pour permettre à Monsieur Vallée d’en tirer argument ?], une attention fort flatteuse en vérité! Les prétendues révélations, si elles ne contiennent aucun grand secret, sont subtiles et parfois stimulantes.

Elles sont peut-être [ Oui, ce n’est réellement qu’une hypothèse ] l’œuvre d’une personne ayant un diplôme de physique et une bonne connaissance de la biologie, particulièrement si cette personne avait l’occasion d’assister aux fréquentes réunions internationales où des extrapolations d’avant-garde sont souvent débattues dix ou quinze ans avant de devenir réalité dans les publications scientifiques. [ Peut-être, donc hypothèse parmi d’autres, et manifestement non établie en certitude, sinon il aurait écrit “elles sont “. C’est donc de l’escroquerie de considérer que c’est la solution !! Je n’ai jamais vu discuter dans les congrès des applications possibles à 10 ans, j’ai vu tout juste brasser du vent qui ne touche pas les réalisations réellement potentielles ! ]

Un journaliste de vulgarisation scientifique, un ingénieur travaillant sur des projets avancés ou un écrivain frustré pourraient correspondre au profil psychologique de l’auteur d’Ummo.[ ce n’est bien sûr qu’une hypothèse “ pourrait “ ! merci pour l’ingénieur qui suit des congrès d’avant garde et qui vaut un écrivain frustré . Je propose que Vallée soit l’écrivain frustré, quant à “valoir” un ingénieur, il a encore du chemin à faire… !! ]

Les enquêteurs espagnols qui n’ont pas perdu tout sens critique devant les révélations d’Ummo, en particulier le psychiatre Carlos Berche Cruz et le chercheur Ignacio Cabria Garcia [ par quoi sont-ils célèbres ? ], ont relevé certains détails [ lesquels ? , on voudrait des preuves !! ] qui font peser les soupçons sur quelques individus. Les suspects sont José Luis Jordan Pena, un des témoins d’Aluche et membre éminent du groupe Sesma; Fernando Sesma lui-même, qui avait publié des brochures sur les contacts avec des extraterrestres  en utilisant une terminologie très voisine celle des documents d’Ummo; Enrique Villagrasa, un ingénieur, membre de première heure du cercle des intimes de Sesma; Rafael Farriols, le plus assidu des compilateurs des documents d’Ummo [ comme possible auteur du canular, c’est parfaitement idiot ou imbécilement documenté ! Il avait certainement envie de disposer d’une collection des ses propres écrits en les achetant à Sesma !] . Mais ces enquêteurs n’ont pas découvert l’arme du crime.[ et s’il n’ y avait pas de crime, il n’ y aurait pas d’arme non plus, non ? ] .

L’auteur d’un tel délit [ Ben voyons !, le mot me paraît faible… ] doit bien avoir un mobile. Ummo, est- il un canular monté par un groupe d’ingénieurs espagnols ? S’agit-il d’un exercice de guerre psychologique comme le soupçonnent certains analystes français ? Ou bien la vérité est-elle plus complexe, enracinée dans une réalité sociale où les idées et les symboles d’Ummo ont acquis une vie propre, leur mythologie particulière, et donné naissance à un ensemble de croyances qui se suffisent à elles-mêmes ? [ La voilà enfin formulée, la théorie fumeuse du Monsieur ! ]

Nous pouvons en tout cas être certains d’une chose : les documents d’Ummo ne viennent pas d’une race d’extraterrestres essayant de nous prouver leur existence.

[affirmation gratuite, car rien n’a été démontré jusqu’ici. Il n’ y a eu que des conditionnels qui ne sont que des hypothèses, et des rapprochements hasardeux, mais pas de preuve acceptable en termes scientifiques. ]  Mais allez donc essayer d’expliquer cela à leurs disciples! [ comme on le voit, disciples ou pas, il n’ y a rien à expliquer, puisqu’il n’ y a pas de démonstration !! ] Très peu de fanatiques des soucoupes volantes ou d’adeptes du Nouvel Age ont une formation scientifique [ je suppose que le sous-entendu est que Vallée est lui de formation scientifique , et on a vu le sérieux de ses bases !! Si c’est vrai, il a du beaucoup oublier, et il ferait mieux de ne pas insister. Le vrai scientifique a une méthode, avec des faits contrôlables par des tiers, on dit aujourd’hui “traçables”, et non pas des “on dit”. Il a aussi des arguments solidement assis sur des affirmations vérifiables. La traçabilité, c’est un impératif premier des scientifiques !! ]. Ils sont béats d’admiration devant n’importe quel document qui contient quelques équations et se réfère à un système numérique de base douze [ ça l’a vraiment marqué . Lui, le scientifique , il lui a fallu un Professeur (?) pour s’en apercevoir ! Ils ne sont pas plus béats devant ces écrits que devant d’autres, et sûrement plus que devant les siens !! ] . Et pourtant, s’ils avaient quelques rudiments de connaissances de la technologie moderne, ils comprendraient vite à quel point il serait facile pour une civilisation avancée de prouver ses  véritables capacités techniques à la race humaine.

[ Il n’a vraiment rien compris, ou il fait le “con” avec un professionnalisme hors pair . Le but de l’ensemble des documents est de valider l’existence, en douceur, par rapport au choc que représenterait une “annonce officielle” , preuves à l’appui. Monsieur Vallée a un comportement contradictoire qu’il habille en “provocation” : Si cette preuve était administrée, comme il la réclame, il en serait la première et immédiate victime, puisqu’il lui faudrait admettre qu’il s’est trompé toute sa vie. Il a compris que la preuve ne serait pas donnée, et il se sert de cette conviction pour étayer ses fantasmes ! Je rappellerai encore qu’il est parfaitement faux de parler de race ( même humaine)  à propos des habitants d’une planète . A ce propos, je ne crois pas que Monsieur Vallée ait seulement une fois traité de sa conviction ( ou non ) de l’existence d’autres civilisations intelligentes dans l’Univers. Il devrait en toute cohérence leur refuser l’existence ! ]

Après avoir lu une masse de documents provenant de la prétendue planète Ummo, je me suis posé la question suivante: si l’occasion m’était donnée de communiquer avec des êtres intelligents des temps passés, les grands prêtres d’Egypte, par exemple, comment ferais-je pour établir un dialogue constructif ? [ le cas est déjà faussé car il est humain terrestre et rêve de s’adresser à des humains terrestres. Il n’a vraiment pas essayé d’imaginer que d’autres êtres peuvent avoir d’autres points de vue, d’autres logiques de pensée et avoir essayé de communiquer !! ]  Je ne les insulterais, certainement pas en leur envoyant. une lettre commençant par [  il n’ y a que lui pour prendre cela pour une insulte, mais compte tenu de son “braquage mental”, la précaution oratoire n’était pas superflue !! ] :

“ Nous sommes conscients de la transcendance de ce que nous sommes prêts à vous transmettre.. “, surtout si je n’avais qu’une connaissance imparfaite de l’écriture hiéroglyphique! Au contraire, je me concentrerais sur quelques éléments d’information simples et vérifiables qui pourraient leur être directement utiles. [ Et en l’absence totale d’analyse préalable d’impact, genre les “missionnaires” protestants ou catholiques qui ont apporté la bonne parole, la civilisation .. et on sait la suite….]

Puisque les Égyptiens savaient faire des piles électriques et qu’ils connaissaient les propriétés magnétiques de certains minéraux, je leur enverrais une liste d’instructions élémentaires pour fabriquer un solénoïde et une boussole [ En y joignant les techniques des filières métalliques et de fabrication et d’enrobage de vernis des conducteurs ! ]. Je pourrais leur expliquer le concept de résistance et la loi d’Ohm, une équation simple à la portée de leurs mathématiciens. Ou encore, je leur dirais comment fabriquer du verre et des lentilles à partir du sable, matériau dont ils disposaient en abondance. S’ils voulaient des preuves [ les Sages de l’Egypte pourraient légitimement ne pas en vouloir, arguant que ces documents sont des faux de leurs compatriotes, comportant juste assez de fautes de hiéroglyphes pour les faire paraître écrits par des gens qui ne connaissent pas la langue !! ]  , je ne perdrais pas mon temps à leur révéler la théorie des ensembles ou le fait que E est égal à mc2. Je leur enverrais plutôt une table de prédiction des éclipses [ parce que le scientifique Vallée croit qu’ils ne connaissaient pas déjà !!  ] , un diagramme montrant comment construire un alternateur [ et l’explication de toute la métallurgie de l’aluminium, du cuivre et la maîtrise du carbone qui va avec, les techniques des filières métalliques, des vernis et de bobinage: il se fout de nous !! ] , ou encore les plans d’engrenages variables de Léonard de Vinci [ Ben voyons ! ] . Cela ne manquerait pas d’attirer l’attention des meilleurs savants de leur culture et d’ouvrir entre nous un fructueux dialogue. [ A condition bien sûr qu’ils acceptent de considérer ses écrits comme crédibles, ce qu’il refuse présentement aux gens d’Ummo ! A condition aussi d’avoir préalablement mesuré l’impact sociologique et culturel dans leur civilisation et de se permettre ce viol, assimilable à de la “colonisation” bien pensante, de type américain bien sûr !! “Progrès” forcé n’est pas progrès assimilé, mais cette maturité semble manquer à Monsieur Vallée . ]

Il semble malheureusement que les extraterrestres d’Ummo ne communiquent jamais à ce niveau [ Il a raison, c’est vraiment trop bas !! S’il avait LU les documents, il serait de la plus parfaite mauvaise foi ]. Ont-ils peur de voir notre société s’effondrer en apparaissant trop avancés par rapport à nous ? Cette hypothèse ne tient pas debout puisqu’ils ont choisi une façon particulièrement visible de se montrer dans nos cieux. [ Tiens, c’est curieux ! je croyais que c’était une mystification qui avait été démontrée par la “brillante “ argumentation présentée un peu avant ! J’avais retenu que ce ne sont pas les Ummites qui se sont montrés, mais que tout n’a été qu’une tricherie de manipulateurs terrestres, à base de photographies d’assiettes et dont les auteurs ont acheté du tedlar à n’importe quelle filiale de société américaine !! CONTRADICTION !! ]

 

Les Alpes françaises, 1950

Dans un de ses documents les plus curieux, la source Ummo déclare que le tout premier atterrissage d’un de ses engins eut lieu le 24 avril 1950 près de La Javie, dans les Alpes françaises. Un équipage aurait établi une base temporaire dans une caverne et aurait ensuite effectué un certain nombre d’incursions dans les environs [ toute l’argumentation suivante de Vallée porte sur cette “erreur” de lecture, qu’il se garde bien de rendre ici  : les documents ne disent pas qu’ils se sont installés dans une caverne, que la présentation littéraire laisse présupposer déjà existante, ils disent qu’ils ont creusé leur propre abri, en donnant des détails techniques et chimiques intéressants et accréditifs, si c’est possible !! ] . Quatre Ummites pénétrèrent ainsi dans une maison située à dix-sept kilomètres de leur base pour y dérober certains objets. A 3 heures du matin, ils trouvèrent les occupants – à savoir les propriétaires, leurs trois enfants et trois ouvriers – endormis. Les intrus volèrent sept cent      cinquante francs en espèces [Il faut faire ici remarquer l’indigence de l’analyse scientifique de Vallée, qui aurait pu s’abstenir de la conversion des francs de l’époque en francs actuels, sans tenir compte le moins du monde de la variation du pouvoir d’achat. C’est sûrement trop “trivial” !  70.000 frs en 1950, c’était une sacrée somme, avec un pouvoir d’achat équivalent à au moins 1.500.000 Frs d’aujourd’hui. Je connais très bien des personnes qui ont acheté à Paris, dans un excellent quartier un appartement de 70 m2 en construction en  1954 pour 28.000 Frs de l’époque. La mention de 750 frs ( il aurait même du mentionner 700 frs ) d’aujourd’hui ( 1990 ou 1999 ) est complètement décalée et enlève toute sa signification à l’information. C’est la preuve indubitable de la négligence méprisante de Vallée envers la vérité !! ] des vêtements, des papiers d’identité, deux stylos à bille, un hygromètre, de vieux journaux, des livres, du papier hygiénique, du désinfectant, un réveil, deux ampoules, un interrupteur, un compteur électrique ainsi que des clefs, des timbres, un paquet de lettres et des factures réglées se rapportant au paiement d’un tracteur.

D’après le document, ils avaient également examiné les humains endormis. Après les avoir partiellement déshabillés, ils prélevèrent “ quelques échantillons de sueur sur l’aisselle et sur l’aine “ ainsi que des échantillons de poils et des “ sécrétions venant du nez et de la vulve “. Cependant, pour des raisons inconnues, ils ne furent pas en mesure de prendre des échantillons de salive. Ils prélevèrent d’autres échantillons sur les vaches enfermées dans un enclos et endormirent les chiens quand ils commencèrent à aboyer. Le document explique ensuite la difficulté que rencontrèrent les extraterrestres quand ils essayèrent de comprendre la fonction précise  de certains des objets qu’ils avaient volés et les erreurs qu’ils avaient commises en les étudiant. Par exemple, ils avaient stupidement essayé de percer un trou dans le verre des ampoules électriques.

Pour essayer de mettre fin à toutes les interrogations sur Ummo, les autorités françaises déployèrent des hélicoptères et même un avion qui effectuèrent des missions de reconnaissance au-dessus de La Javie et prirent des photos avec des films sensibles aux infrarouges [ références ?, gendarmerie de.., aéroport de …, on peut penser que si Vallée publie, c’est que c’est vérifiable, ou alors si l’information n’est pas traçable, elle est nulle et ne vaut rien!! ] . Ces missions n’apportèrent aucune espèce de confirmation des rumeurs, mais une enquête sur le terrain eut plus de Succès. Des recherches systématiques furent déclenchées [ par qui, quand et ou ? ] pour déterminer si quelqu’un avait porté plainte pour un cambriolage à l’époque indiquée. Or, après des efforts considérables, compte tenu de l’importance des archives qui s’étaient accumulées, la police finit par retrouver un papier prouvant que le vol d’un compteur électrique avait effectivement été déclaré par les occupants d’une maison correspondant à la description donnée.

En 1974, je me rendis à La Javie avec deux enquêteurs français, Aimé Michel et Fernand Lagarde, muni d’un dessin d’une zone de la montagne où Pat Price, un expert américain en vision à distance, aujourd’hui décédé, croyait que l’on pourrait trouver une caverne [ qu’il croyait naturelle, et le mot “caverne “ n’est à mon avis pas adapté ! Dommage d’avoir mobilisé tout ce monde pour une mauvaise lecture , à moins qu’il n’ y ait pas eu de lecture personnelle du tout!! ] . Je conduisis jusqu’au bout de la petite route escarpée, effrayant au passage un petit troupeau de chèvres. Nous parlâmes aux habitants d’un hameau accroché au flanc de la montagne, où la route s’arrêtait. Ils n’avaient jamais entendu parler de cavernes [ et pour cause, puisque la “caverne”, si elle existe, est artificielle !! ] dans la région. De plus, la géologie de l’endroit semblait peu propice à la formation de cavités naturelles. [ assertion sans intérêt, par rapport à la “vérité” des documents, mais qui confirme l’erreur grossière de lecture, ou alors tout ceci n’est que de l’affabulation !! ]

L’épisode de La Javie est révélateur des méthodes d’Ummo, en dépit des contradictions de l’histoire, et peut-être à cause même de ces contradictions. L’auteur du document utilise un fait peu connu, enfoui dans les archives de la police, mêlant ainsi une pointe de réalité à sa fiction, sachant que les enquêteurs soucieux de prouver l’exactitude de l’histoire finiront par découvrir que le vol du compteur électrique est réel [ Et d’abord, en quoi consistent les contradictions ? C’est présenté comme une réalité certaine, alors que ce n’est qu’une des réponses possibles parmi d’autres !! Escroquerie intellectuelle et viol de la conscience du lecteur !! ] . C’est une technique que l’on retrouve dans d’autres cas, en particulier dans la fameuse affaire du Majestic 12 [ Le parallèle n’engage que lui, mais si je juge tout le livre en étendant les observations faites à propos du dossier Ummo, il est bon pour la poubelle !! ] . D’autres canulars contemporains l’ont également utilisée : de ce point de vue, les documents d’Ummo rappellent l’affaire du Prieuré de Sion, décrite dans le livre anglais Holy Blood, Holy Grail. Selon cette histoire, le secret du Graal, si soigneusement caché au cours des siècles par le “ Prieuré de Sion “, était que Marie Madeleine avait eu des enfants de Jésus-Christ et qu’elle s’était réfugiée en France avec eux. Sa descendance devint la dynastie mérovingienne. Ce secret aurait été découvert à Rennes-le-Château, près de Toulouse. La preuve en serait prétendument apportée par des documents d’apparence authentique qui furent découverts dans d’anciennes archives. La question est naturellement de savoir si ces documents n’ont pas été forgés de toutes pièces pour donner une apparence d’authenticité à une mystification d’inspiration politique. [ le lien de supposition par rapprochement ne s’impose pas ! Voyant qu’un  Jules Vallée se jette à l’eau, je me dis que Jacques vallée va se suicider, puisqu’il porte le même nom !! C’est de même niveau d’argumentation , et encore il y a dans mon exemple des informations objectives et vérifiables. ]

L’auteur d’Ummo utilise habilement cette même technique d’exhumation [ analogie douteuse destinée à jeter le discrédit par assimilation de supposées techniques . Tous les parallèles sont des faiblesses et pas des arguments, tout juste des hypothèses ou des supputations ! Voir juste au-dessus ] . Cependant, les documents de La Javie [ jamais aucun document Ummo n’a eu La Javie pour origine. Soyons précis et correct, que diable ! ] révèlent d’autres traits déplorables de ses intérêts et de son caractère [ Monsieur de la Javie, peut-être ? ] . Il existe un aspect sexuel et scatologique dans le récit laborieux [ en quoi un compte rendu de prélèvement, au demeurant parfaitement court et neutre, est-il laborieux ? . Cet adjectif est une déformation objective de la vérité, une présentation malhonnête du document !! ]  des diverses sécrétions prélevées par les extraterrestres présumés dans le nez, sur les aisselles et dans la vulve des humains sans défense [ je peux dire par expérience, et je peux le prouver à qui le demandera, que ce compte rendu n’est pas pire qu’un compte rendu opératoire de nos chirurgiens. J’ajoute que nos laboratoires d’analyses, pour les coprocultures et la mesure de la vivacité des spermatozoïdes doivent être qualifiés par Vallée de “manipulateurs obsédés sexuels ou scatologiques” !! Monsieur Vallée n’est jamais sorti de chez lui, ou doit quelque chose aux organisations puritaines, genre Mormons, des Etats Unis !! ] . Un parallèle avec les mutilations de bétail est également suggéré par le prélèvement des échantillons de sécrétions sur des bovins. [ Ce parallèle ne devrait pas être limité au bétail : vous sentez-vous mutilé lorsque vous vous soumettez à la prise d’un échantillon sanguin , par exemple, qui constitue une “agression “ de votre organisme bien plus profonde que la prise d’échantillon de salive ? La prise de sang ou d’un petit échantillon de salive est-elle une mutilation ? Non, bien sûr, mais Monsieur Vallée se devait de faire ce rapprochement avec d’autres mythes des OVNI, même s’il était faux dans son essence, il en resterait quand même quelque chose !! ]

S’agit-il d’un individu ou d’un petit groupe de pervers [ N’ayant pas d’argument scientifique, Monsieur Vallée se rabat sur le choix des mots ] qui répandent de telles histoires pour satisfaire des pulsions sadiques, [ Diable ! la progression est forte. Je rappelle qu’il s’agit de prélèvements de sécrétions, comme au laboratoire, à moins que ce type d’établissement n’existe pas aux Etats Unis ? ] , au besoin par personnes interposées ? Est-ce pour cela que les Ummites montrent une telle fascination puérile pour la récolte sadique d’échantillons ridicules ? [ Deux fois “sadiques” en 2 lignes ! J’ai déjà tout dit, juste avant . Qui est ridicule dans cette envolée lyrique ? La fascination puérile n’est-elle pas celle de Monsieur Vallée pour ces 2 lignes du document d’Ummo, qui lui servent de prétexte à une demi page de diatribe à destination des organisations “bien pensantes” que sont, par exemple, les Témoins de Jéhovah , ou d’autres !! et qui doivent compter de nombreux lecteurs de ses écrits ?].

Une autre série d’incidents, authentifiés, cette fois, par des documents judiciaires, donne encore plus de poids à cette interprétation.

[ Et il fait toute une analyse toute aussi “tordue” des évènements d’Albacete ….. Que je ne continuerai pas à commenter …] .

 

 

Plus loin, Page 154, à propos d’un escroc au traitement du cancer qui s’est réclamé d’Ummo en Argentine….

D’après eux, de nombreux individus ou groupes en avaient profité dans un but égoïste, pour leur satisfaction personnelle ou des raisons financières, comme c’était probablement le cas pour la prétendue “ installation médicale “ de Canuelas.

Je ne suis pas certain que cette théorie soit exacte. Une secte authentique, du type couramment utilisé comme couverture par des agences de renseignements, aurait pu être créée plus efficacement par des moyens conventionnels, par exemple en finançant discrètement un groupe déjà existant et ayant un chef charismatique. Mais il est évident que l’on ne connaît pas encore le fin mot de l’histoire. Le fait le plus étonnant dans l’affaire d’Ummo est justement  qu’elle n’a pas de chef déclaré [ Si, si, il est cité au début de chaque document : c’est leur gouvernement. Si c’est pas un chef , ça ! ] . Il s’agit d’un simple cadre, d’une trame sur laquelle des auteurs successifs ont pu broder [ “Ont pu” , il manie l’hypothétique aussi bien que Sider, mais semble se vendre beaucoup mieux. ]  . Un fait troublant, découvert par des enquêteurs français [ lesquels et dans quelle publication ?, traçabilité !!, car l’accusation est grave !! ] , semble établir le lien entre certains des scientifiques du groupe d’Ummo [ lesquels ? Pena vis à vis des franquistes ? mais Pena n’est pas un scientifique !! ] et la section européenne du mouvement extrémiste créé par le fasciste américain Lyndon La Rouche [ c’est la première allusion, sans aucun fondement, en quelques pages à propos d’Ummo ( la deuxième suit mon extrait aux pages 162 et 163, et est formulée de façon aussi insinuante, maladivement hypothétique et agressive, en contradiction avec Sakharov qui est cité dans la phrase précédente ). C’est une obsession de Vallée, pour cet inconnu en Europe, ou Vallée milite-t-il dans des organisations antagonistes qui le financent, lui Vallée ? ]  Si ce lien se vérifiait, le mystère d’Ummo prendrait une tournure beaucoup plus inquiétante. [ Naturellement au conditionnel ( juridiquement inattaquable) mais insinuateur et insidieux !! Quel travail de sape ! ]

Ummo est un excellent exemple de l’utilisation systématique des techniques de confusion dans le domaine du paranormal [ A commencer par les techniques citées par l’auteur lui même, des “sept pièges du faux raisonnement “ ( voir en tête ). Je citerai en particulier le n°1 = transitivité de l’étrangeté. La présentation de Vallée est correcte et conforme à la logique. C’est vraiment une dérive du raisonnement qu’il stigmatise, comme piège à éviter par le lecteur. Simplement , il s’en sert abondamment, comme on l’a vu.]. L’originalité consistait à provoquer des observations d’ apparence authentique amenant des témoins innocents à faire des déclarations sincères aux médias et aux ufologues bien intentionnés qui ne pouvaient que reconnaître leur honnêteté tandis que les coupables restaient dans l’ombre, manipulant à volonté les preuves photographiques et matérielles

[ nouvelle contradiction avec l’opinion émise quelques pages plus haut, et reconnaissant aux observations une motivation d’extraterrestres !! Retour à la première idée !!, il ne s’en est même pas rendu compte !!! ]

Une autre question me tracasse : pourquoi diable les photographies publiées par de tels groupes sont-elles si mauvaises? Il existe des techniques permettant. de faire voler et de manœuvrer dans le ciel des objets de forme discoïdale d’un diamètre important. De tels engins télécommandés sont maintenant utilisés de façon courante [ faux ! n’importe quel expert aéronautique le confirmera : il n’ y a pas plus instable que le “circulaire” pour voler ] par les militaires pour identifier des cibles au sol et récolter des renseignements. [ les engins utilisés par les militaires sont des “drones”, petits avions sans pilote, de quelques mètres d’envergure. Quel militaire est assez “con” pour essayer de faire voler un engin circulaire ( les plus difficiles à faire voler , voir les problèmes de portance des hélicoptères dont la voilure est circulaire, et ça leur suffit ). Avec en plus l’intérêt que les “mecs” d’en face pourront dire “ j’ai vu une soucoupe volante” !! quel con !! ]  On aurait pu monter depuis bien longtemps des mystifications reposant sur ces techniques modernes de contrôle à distance [ Charlot !! quel conditionnel ufologique! Si ça n’a pas été fait, les autres n’étant pas à priori plus “cons” que toi, c’est que c’est hors de portée technologique, ou d’un prix de revient prohibitif ou tout simplement pas possible ] .Elles nous présenteraient le “ cas parfait “, avec des preuves photographiques authentiques [ Ah! Bon, parce que les photos de San José de Valderas n’étaient pas de varies photos ? définition d’une preuve photographique ? Elle est impossible ! Jamais une photo n’a été considérée scientifiquement comme une preuve, tout au plus un indice… Et authentiques : je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de truqueurs qui aient été jusqu’à travailler les négatifs, parce que ça saute aux yeux, alors c’est quoi authentique ? BARATIN fumeux pour ufolecteur !! ]  plutôt que les truquages grossiers comme ceux exhibés par Ummo, qui sont aisément décelables [ avec juste dix ans nécessaires pour que la technologie terrestre ( matériel et logiciels ) ait atteint un niveau suffisant pour parvenir à “voir” ce qu’il a osé appeler une “ficelle” !! , simple “oubli” sans doute ? ] .

Avec du recul, les documents scientifiques envoyés par le monde par Ummo apparaissent de plus en plus ridicules   et infantiles [ méthode Coué et affirmation gratuite, “de plus en plus” suppose une progression qui n’a même pas été abordée !! Beaucoup plus grave, je cite la page 161-162 :” De fait, les documents d’Ummo contiennent une grande quantité de révélations d’ordre scientifique sur des sujets de haute technologie aussi divers que la physiologie, l’informatique et l’astrophysique”, c’est moi qui souligne pour la phrase suivante, à propos de l’informatique. Vous avez bien lu, il a écrit “ révélations d’ordre scientifique à propos de l’informatique” !  .]  . Non seulement Ummo est passé à côté des importants  progrès réalisés dans l’architecture   des ordinateurs [ voir juste avant ] [ Des exemples, je veux des exemples, sinon c’est une affirmation gratuite et Monsieur Vallée se couvre de PIPI !! surtout quand on connaît les documents !! En tous cas, ils ont drôlement bien fait, parce que leurs machines, en se tenant à la description des textes, relèguent nos meilleurs ordinateurs au rang de prototypes de l’âge de pierre !! Et il paraît que Vallée est informaticien !! voir quatrième de couverture !! ] et dans le domaine du génie génétique au cours au cours dix dernières années, mais les nouveaux traitements du cancer que l’on voit se dessiner à l’horizon ne semblent pas devoir      utiliser de radiations ( pas même de, nature “ “ cybernétique “)

[ Aucun document Ummo ne parle des “détails” de traitement du cancer. Il n’ y a pas besoin d’être “ingénieur “ pour se douter que les radiations ne sont pas l’idéal, bien que les auteurs des textes semblent maîtriser superbement les ondes “gravitationnelles “ dont nous commençons tout juste à envisager l’existence et les expériences pour les mettre en évidence ! Cela dit, cette affirmation n’apporte rien au débat sur la possible origine des documents Ummo ! ]. De manière encore plus significative,    Ummo utilise des systèmes de propulsion spatiale qui sont dépassés et même gentiment ringards [ Lesquels ? car Monsieur Vallée est certainement “au courant” pour se permettre ce type d’affirmation. Je demande plus, je demande lesquels et les sources ?, car une telle affirmation sans solides références scientifiques et du mensonge pur et de l’escroquerie intellectuelle . Je ne ferai pas de commentaire personnel sur ce que je “sais “ de ces techniques, dont la maîtrise nous échappe complètement !!  ] , comparée aux perspectives de la physique moderne qui aborde des concepts tels que les trous de vers traversables et la théorie des Cordes. [ Délire verbal ! Rien que sur le plan du discours, c’est encore une escroquerie manifeste : il compare ce qui est présenté comme une réalité, les systèmes de propulsion ( que manifestement il devrait connaître !! ) avec des élucubrations théoriques de cosmologie, qui n’en sont qu’au stade du papier-crayon et qui ne font même pas l’unanimité du monde scientifique !! Ce qui est amusant, c’est que ces théories essayent d’intégrer des dimensions supplémentaires et des mondes “antagonistes “ ( matière ombre ou sombre, selon les écoles ) , à l’image des thèmes développés par les documents ummites. Il se place donc en “défenseur “ d’éléments comparables à ceux des documents !!, mais il ne doit pas le savoir, quoi que ? il n’est pas à une contradiction près ! ]

Mais le fait le plus accablant est évidemment que rien dans les documents d’Ummo n’explique les authentiques observations d’ovnis [ si, pour Aluche et San José de Valderas, mais Vallée à “oublié”  et de toutes les façons il a expliqué que les dizaines de témoins de San José ont vu un modèle réduit de quelques dizaines de centimètres, à au moins 10, 20, 100 mètres ( ils voyaient encore? ) et sans se rendre compte de leur illusion !! Ah! Ces espagnols ! ] qui se sont accumulées depuis 1946 et qui continuent à attirer l’attention des chercheurs sérieux partout sur la planète. [ c’est vrai qu’il cherche, lui aussi, tous les cas pour démontrer qu’ils sont faux et que c’est une manipulation psychologique !! CONTRADICTION ]

De telles considérations rationnelles [Enfin un mot “sérieux” !!  c’est lui qui les qualifie ! c’est toujours celui qui a “pété” qui demande pourquoi ça pue !! ] ne dissuaderont pas les disciples d’Ummo. Lorsqu’un système de croyances est établi, il continue sur sa lancée, gagnant en vigueur en raison même de son absurdité .

Etc…. Etc…

Et plus loin, page 156, une petite perle . Vallée prend prétexte de l’invention de la civilisation de Tlon inventée par Borgès, écrivain argentin contemporain. Je cite :

 

 

Curieuse coïncidence: sur Tlon, comme sur Ummo, le système numérique est de base douze [ ça l’a encore plus marqué que ce que je pensais ! Mais pauvres Anglais, ravalés au rang de civilisation exotique et mythique, puisque leur système de numération est aussi encore majoritairement à base 12 ( en 1990 date du livre de Vallée) !! ]  . Le concept de temps, tel que nous le connaissons, n’existe pas. Le passé n’existe que comme souvenir du présent, et le futur comme perspective du présent [ Il n’ y a pas besoin de Borges, ni de Tlon, ni d’Ummo pour enfoncer ces portes ouvertes depuis des temps immémoriaux par nos philosophes et logiciens ] . En conséquence, il devrait être aussi facile de changer le passé que de changer l’ avenir ! [ en revanche, j’aurais aimé qu’il explique le lien entre cette affirmation débilement abracadabrante et les constats logique précédents. Je dois être définitivement imperméable à la compréhension du discours de Vallée ].

 

 

En résumé, j’ai analysé et disséqué un peu plus d’une dizaine de pages de ce livre. Vu le fatras de contrevérités, contradictions et escroqueries intellectuelles que j’ y ai trouvées, je considère que l’ensemble du livre “Révélations” est du même niveau, ce qu’il revendique d’ailleurs !

Ce qui me navre, c’est d’avoir été lecteur à plusieurs reprises de ses fadaises, à mon corps défendant, c’est vrai. Mais alors là, il se surpasse . C’est surtout de penser que des milliers de gens “gobent” sa prose et ses idées avec une facilité déconcertante. Nous ne sommes pas au bout de nos peines dans la mise à niveau de l’humanité !

Petit jeu amusant :

En me bornant à l’informatique, et sans vraiment fouiller ( je pense que j’en trouverais d’autres !) je vous propose la lecture de la progression suivante. C’est moi qui ai surligné en rouge. Je fais juste remarquer que les extraits se “répartissent “sur seulement 20 pages

 

P141 : Les prétendues révélations, si elles ne contiennent aucun grand secret, sont subtiles et parfois stimulantes.

P 140 : Les ordinateurs d’Ummo, par exemple, sur lesquels on me demanda d’étudier de longues pages de documentation [ il y en a moins d’une dizaine ! ] , pouvaient paraître sophistiqués d’après les normes du matériel informatique disponible en Espagne dans les années soixante, mais ils étaient franchement primitifs à l’aune des prototypes conçus à Silicon Valley. [ les textes correspondants datent de 1968 environ ]

P 155 : Non seulement Ummo est passé à côté des importants  progrès réalisés dans l’architecture des ordinateurs  [ il est vraiment amusant !! ]

 

P 161 : De fait, les documents d’Ummo contiennent une grande quantité de révélations d’ordre scientifique sur des sujets de haute technologie aussi divers que la physiologie, l’informatique et l’astrophysique.” [ quelle haute technologie intervient en astrophysique ? ]

 

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